Le lendemain nous quittons Péniscola , en décidant de prendre un peu d'autoroute jusqu'à Lorca , nous avalons des km dans une région désertique et sèche , pour arriver dans cette ville sans intérêt, mais il est 13 h 30 !! après un repas frugal dans un resto chinois ! nous repartons . Après concertation nous décidons de rejoindre le bord de mer en direction d'Alméria 

La cote d'Almeria 

Magnifique contrée qu'est l'Alméria , et d'après nos lectures une des plus belles régions d'Espagne ; en effet cette route est un exemple de la diversité de la nature , présentant une singulière beauté , longeant la mer , nous découvrons de petites criques de plages ,de récifs avec comme toile de fond les eaux calmes de la mer méditerranée , cette sympathique route nous permets d'éviter Alméria et Aguilar .pour nous projeter dans un joli village perché sur son promontoire « Mojacar » où nous passerons la nuit

Après avoir laissé nos bagages à notre hôtel de style mauresque recommandé par le routard , qui se trouve au pied du village, nous irons nous balader à travers ses sympathiques ruelles ,aux maisons blanches, où avec ravissement nous découvrons des bougainvilliers chargés de fleurs 

Vue de notre chambre

une des plages  

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Un peu histoire

Premiers vestiges de présence humaine dans cette zone datent du paléolithique moyen, quand l’homme de Neandertal habitait dans les environs de Cuevas de Almanzora. C’est l’époque néolithique que l’on trouve quelques traces sur les terres de Mojácar.

Avec la décadence de la culture argare commence alors l’âge du fer (XVe siècle av. J.-C.), avec l’arrivée des Celtes Vinrent aussi les colonisateurs méditerranéens , phéniciens et grecs qui exploitèrent la richesse minière de la montagne Almagrera.

Au V e siècle après J.-C., se produisit l’invasion des Barbares. Ce sont les Wisigoths qui s’approprièrent les terres, et restèrent jusqu’au début du VIII e siècle, avec l’irruption des armées arabes et le début de la longue étape musulmane.

On croit que c’est à la fin du XIIe siècle que le lieu commença à être abandonné et que s’est formé le noyau urbain de Mojácar actuel. Il est possible qu’il fût détruit par un tremblement de terre ou bien parce que les habitants harcelés par les chrétiens cherchèrent une enclave plus protégée. À partir de là, l’histoire de Mojácar devient difficile pour ses habitants, à cause des relations ardues entre l’Islam et la Chrétienté

Le 10 juin 1488, les gouverneurs de toute la zone vinrent se rendre aux Rois catholiques

Aux  XIXe et XXe siècles

Vers les années 50, le peintre almérien  Jesús de Perceval, fonda le Mouvement Indaliano, qui trouva son capital esthétique et ses racines à Mojácar. Son nom, sa magie et son charme furent alors propagés dans toute l’Espagne On commença à construire des hôtels complexes, résidences et on blanchit les maisons à la chaux. À la fin des années soixante Mojácar reçu le prix d’embellissement et amélioration des villages d’Espagne. Aujourd’hui, Mojácar est un village qui reste fidèle à son architecture, à la couleur de ses maisons.

(Pour ceux qui me l'ont demandé : ces photos sont toutes scannées d'où leurs qualités pas au top ) 

Avec toute mon amitié je vous souhaite en ce jour du 1er mai ,

plein de petits et grands bonheurs , tout au long de l'année

Joli mois de mai

Il est revenu le joli mois de mai,

Fêtons dignement son arrivée ,

Pour qu'il nous emmène gaieté,

Et  joie dans nos foyers ,

Nous partagerons ses longues journées,

Que ce joli mois nous donne en secret,

Nous offrant ses petites fleurs immaculées,

Qui se nomment joliment le muguet,

De leurs clochettes, les lieux en sont parfumés,

Une fois leurs présents déposés ,

Elles s'en iront ,se faisant oublier ,

Espérant avoir apporté du bonheur pour l'année ,

« Hélène »

Le Départ  est arrivé, par un beau jour du mois de mai , la maison bouclée , le coffre plein, le routard sur les genoux , nous laissons le Var  pour l'Espagne , nous avions déjà fait ce circuit 2 ans auparavant en poussant  jusqu'au Portugal , cette fois ci nous irons seulement jusqu'en Andalousie, Je vous propose de partager les souvenirs de cette escapade avec moi :

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Péniscola, en Valencien , ou Peñíscola, en castillan (nomination officielle bilingue depuis le 1er juillet 2008 est une commune d'Espagne de la province de Castellon  dans la communauté Valencienne . Elle est située dans la comarque du Baix maestrat et dans la zone à prédominance linguistique valencienne Depuis 2013, Peníscola appartient à l'association Les plus beaux villages d'Espagne .

Le château Il est situé sur la partie la plus élevée du rocher qui domine la cité, atteignant une hauteur de 64 m au-dessus du niveau de la mer. Son périmètre est d'environ 230 m et il a une hauteur moyenne de 20 m. Les Templiers ont construit cet ouvrage sur les restes de l'ancien alcazar arabe entre 1294 et 1307.

Et ses remparts

Le port vu des remparts 

les plages 

Au fond Vinaros

Après avoir passé la frontière , midi l'estomac crie «famine » nous nous arrêtons à Salou , grande station balnéaire , qui pour nous n'avait pas trop d’intérêt, du moins ce n'est pas ce que nous cherchions. Après avoir fait 859 km nous nous arrêtons à Péniscola. Installation à l’hôtel , retenue avec le routard ;en attendant le repas nous visitons la vieille ville perchée sur son promontoire entourée par son rempart en pierres apparentes, renfermant ses ruelles qui s’instillent de mille couleurs , de par et d'autre de petites échoppes étalent leurs objets artisanaux aux couleurs vives,  son magnifique château . Par contre au delà  des remparts nous découvrons sur des collines , de hideuses constructions enchevêtrées les une dans les autres ,qui ont pullulées depuis 2 ans .  Comme partout!! l'argent est roi ….... 

Après cette journée bien remplie , c'est le repos du guerrier qui nous attend, demain sera un autre jour et des km pour arriver à notre deuxième étape !

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Un petit peu d'histoire : 

Entre la VIII siècle et le premier tiers du XIII e siècle, la province était aux mains des musulmans. Jacques 1er le conquérant, s'en empara aux dépens des rois arabes de valence et l'incorpora aux dépens, au royaume d'Aragon. La première conquête fut Morella, puis l'année suivante tombère Peniscola et Castillon de la Plana.

Péniscola détient une histoire  trop longue à raconter ici , se reporter à "Wikipédia"

A suivre le lundi 3 mai 

"Le moulin au printemps"

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Le chaume et la mousse

Verdissent les toits

La colombe y glousse,

L’hirondelle y boit.

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Le bras d’un platane

Et le lierre épais

Couvrent la cabane

D’une ombre de paix.

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La rosée en pluie

Brille à tout rameau

Le rayon essuie

La poussière d’eau.

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Le vent qui secoue

Les vergers flottants,

Fait de notre joue

Neiger le printemps.

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Sous la feuille morte,

Le brun rossignol

Niche vers la porte,

Au niveau du sol.

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L’enfant qui se penche

Voit dans le jasmin

Ses œufs sur la branche

Et retient sa main.

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"Alphonse de Lamartine"

COQUELICOT quel joli mot

Un mot qui rime avec bécot

Léger baiser  -  rouge baiser

Posé vite fait, tendre et léger

COQUELICOT Prince des champs

Fragile et tremblant sous le vent

Mais tellement beau sous le soleil

Avec ses frères, il émerveille

COQUELICOT qui symbolise

Les huit années d'union exquise

Et qui incarne la frêle ardeur

Dans le beau langage des fleurs

COQUELICOT vite se fâche

Il se flétrit quand on l'arrache

Du grand tapis si coloré

Où il poussait en liberté  

  "Michelle FLAMME"

Les fillettes s'en vont dans le bois ,

Rejoindre les fées qui déjà déploient ,

Leurs danses? en rond sur les tapis verts,

Parsemés de pâquerettes et primevères ,

Chantez , le printemps est arrivé,

Toutes ces fleurs naïves ,ravissent les prés,

Les élégantes hirondelles d'un flûté gazouillis,

Font danser les fillettes épanouies.

« Hélène »

Murano

Nous voici arrivé au 4eme Jour , aujourd'hui nous irons visiter les îles de Murano et Burano , Torcello point interrogation, la un oint d'interrogation , une chance il fait très beau !

Nous embarquons à l’embarcadère «Punto sabioni»pendant notre trajet notre guide nous fait un cours d'histoire et géographie « je résume :Ancien delta du Pô , 55000 ha dont 50000 d'eau et 5000 de terre, 50 km de littoral préservé, en particulier la faune . Aujourd'hui la lagune ne communique plus avec la mer que par ( les trois bocche di porto ) ( lido , Malamocco, Giorggio ) cette lagune demeurerait impraticable , si des axes propres à la navigation n'y est été balisés .

Beaucoup d'îles er îlots sont à l'abandon et attendent des acheteurs!!

Nous accostons à Murano distant de 1 km 5 de Venise ,l'artisanat du verre à rendu cette île célèbre ; comme monument nous ne verrons que l'église St Marie di Donato , nous ne verrons même pas l'intérieur une messe était célébré ! 

Nous nous dirigeons vers une fabrique de verre avec évidemment passage dans les magasins ….. c'était prévu !

Burano

Nous repartons pour Burano construite sur 4 petites îles à environ 9 km de Venise. Celle-ci offre un visage très différent , nul palais imposant , mais un décor uniforme de petites maisons de même hauteurs toutes peintes de couleurs très vives , privées de tout ornement hormis leurs couleurs étincelantes , qui selon la tradition, permettaient au pêcheurs de reconnaître de très loin leurs foyers par temps de brume . Leurs barques alignées cote à cote sont amarrées à la rive , les filet sèches pendus dans les petites cours . Îles pittoresque , île de lumière, silencieuse , oubliée de la terre , vouée à la mer , elle doit sa renommé à ses dentelles dont les femmes de Burano se transmettent de génération en génération depuis des siècles 

Traversant le grand rue , nous arrivons sur la place principale où siège l'église St martin du 6 em siècle flanqué d'un campanile , après avoir déambulé au milieu des étalages de souvenirs nous allons reprendre le bateau 

Torcello et retour  

Nous longerons l'île de Torcello ,où nous contenterons des explications de notre guide , il est vrai que venant de Murano et Burano , Torcello parait bien solitaire au cour de la lagune , étrange sentiment de soudain découvrir une île fantôme, une soixantaine de personne y habiteraient encore

Vu du bateau 

ces deux dernières photos viennent du net: Pont du diable (diavolo)et l'église de Santa Fosca

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Voila nous rentrons sur Venise d'où nous prendrons un vaporetto pour Jesolo , c'était notre dernier jour ,la fin d'un petit séjour très agréable 

Demain nous rentrons pour la France ...............des souvenirs plein la tête 

Après une restauration rapide , nous décidons de visiter la Basiliques ST Marc , que nous n'avions pus visiter le premier jour , les photos intérieures  ne sont pas  les miennes mais prisent sur le net , trop de monde pour arriver à faire des photos correctes !

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Venise, à la recherche de prestige, souhaitait accueillir une relique digne de ses prétentions. C'est ainsi ,qu'en l'année 826, deux marins Vénitiens dérobent le corps de l'évangéliste Marc à Alexandrie pour le ramener à Venise. Le corps a été caché sous des carcasses de porc pour éviter les fouilles des Sarrasins !

Une première basilique est alors construite pour abriter le corps de Saint Marc mais l'édifice actuel est celui construit au XIème siècle, les deux précédents ayant été détruits.

Au fil des siècles la basilique a été constamment enrichie, jusqu'à former cet ensemble unique, d'une luxuriante  incroyable 

Après avoir admiré l'intérieur d'une beauté à vous coupé le souffle ( dommage beaucoup trop de monde ) nous attaquons les escaliers qui nous mène à la galerie extérieure, dieu qu'ils sont dur !! mais l'effort en vaut la peine , nous pouvons voir de près les copies des Quadriges qui semble presque hennir et trépigner 

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Les quatre chevaux ont une origine toujours débattue : selon certains historiens, ils auraient été réalisés en Grèce au ive siècle av. J.-C. pour l’île de Rhodes ou celle de Chios, alors que pour d'autres ils seraient romains et dateraient du ive siècle après. J.-C.. Lors de la première restauration contemporaine (1977-1981), des fragments de terre en fusion prélevés à l'intérieur laissent plutôt penser à la première hypothèse. Lysippe pourrait en avoir été le sculpteur. Il s'agirait de l'une des rares sculptures métalliques de ce sculpteur encore aujourd'hui existante, la majorité ayant été fondue depuis l'Antiquité

Ils furent transportés à l'hippodrome de Constantinople, que l'empereur Constantin érigea en nouvelle capitale de l'Empire  à partir de 330. 

En1204, le doge Enrico Dandolo les fit transporter à Venise sur des galères. Les chevaux étant trop grands pour les installer sur les galères, ils furent « décapités » et par la suite les têtes furent remontées. Ils furent installés sur la façade de la basilique Saint Marc en 1254,« pour symboliser le triomphe de l'Église »

Les chevaux intérieur  (les originaux )

Le lapin blanc

J’ai parfois l’éclat de la neige, des yeux de braise
Les femmes, qui jugent les hommes, me trouvent toutes adorable
C’est comme quand le vent trace des sillons dans le sable,
Derrière les oreilles ça me donne des frissons

Une branche de thym une gorgée d’eau font mon bonheur
Mes goûts sont simples je ne roule pas sur l’or j’ai peur
Dès qu’une belle s’approche pour me demander l’heure
De répondre « je vous aime » n’écoutant que mon cœur

En avançant par bonds je fais fuir les grillons
Je muse dans les chaumes tel une sauterelle
Mon petit nez frisonne et j’ai de grandes oreilles

Je visite les fleurs en poursuivant les ailes
Des papillons je fais mon lit dans les sillons
Et je bois la rosée avec les coccinelles

"Alain HANNECART"

Ce matin  nous débarquons Place St Marc , nous nous dirigeons vers le Campanile et prenons l'ascenseur: au sommet nous embrasons Venise étalé à nos pieds, ses couleurs saumonés, avec des blancs rompus , des beiges morts , relevés par des cramoisis sombre de façades . Un léger vent fait frissonner la lagune , à travers la résille de fer ( qui dissuade les candidats au suicide) nous admirons tous ces chefs d'œuvres. Sur la place St Marc les pigeons paraissent des petits points , la terrasse de le brasserie un jeu de dames , les superbes coupoles de le Basilique St Giorgio , les gondoles   alignées sagement devant la Piazzetta ,  une merveille à vous couper le souffle ; bonheur  ce matin nous avons   un temps clair . A regret il faut  redescendre , d'autres personnes attendent à leurs tours pour voir ce panorama inoubliable

Cinq coupoles de la Basilique 

la piazzetta et ses gondoles 

Toits du palais des Doges

Au fond église St Giovanni et l'ile St Michèle

au premier plan St Zaccaria à gauche St Maria de Formosa

suite dans la semaine