Le vieux loup de mer 

Le regard fixé sur l'horizon

Visage buriné, mal rasé

Casquette vissée sur le crâne

Mordillant le tuyau de sa pipe

Il fait corps avec la mer

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Il s'est battu contre elle

Il l'a aimée puis détestée

Mais toujours il l'a respectée

Il aime tant sa beauté

Qu'elle soit calme ou déchaînée

Elle l'a toujours fait rêver

Et pourtant il en a bavé 

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C'est avec nostalgie

Morose, le cœur serré

Qu'il regarde le va et viens

des pêcheurs solitaires

Renfrognés et taciturnes

Qui bravent les intempéries 

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IL n'a plus que son monde à lui

Fait de rêves et de souvenirs

De voyages au long cours

Pleins d'aventures, de chagrins et d'amour

Comme il l'aimait sa vie de marin

"par Jacky"

L'étang à Brognon samedi dernier

Norges la ville ( 5 km de chez moi )

Le lavoir à Norges la Ville 

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Reflets. 

Sous l'eau du songe qui s'élève,
Mon âme a peur, mon âme a peur !
Et la lune luit dans mon cœur,
Plongé dans les sources du rêve.

Sous l'ennui morne des roseaux,
Seuls les reflets profonds des choses,
Des lys, des palmes et des roses,
Pleurent encore au fond des eaux.

Les fleurs s'effeuillent une à une
Sur le reflet du firmament,
Pour descendre éternellement
Dans l'eau du songe et de la lune.

"Maurice Maeterlinck"

Dans un champ de lavande au pays du soleil

J'ai trouvé que la vie avait un goût de miel.

Chaque cigale en fête agitait sa crécelle

Et le vent du midi dansait la tarentelle.

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On moissonnait les fleurs. Leur parfum me grisait

Je m'enivrais de joie et je déraisonnais.

Dans la lavande bleue au soleil de Provence

Je voulais prendre un bain d'amour et de jouvence.

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Tous les mots séduisants que je n'avais pas dits

Se formaient dans mon cœur en joyeux gazouillis.

Dans cet air embaumé j'imaginais une âme

 Je lui donnais un corps fait de braise et de flamme.

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Bien au chaud dans ses bras je croyais au bonheur

Et son regard de feu me caressait le cœur.

Ce champ bleu nous offrait une odorante couche !

Et je buvais les sons qui sortaient de sa bouche.

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Dans ce site enchanté vaporeusement flou

Ne pouvant pas le voir je le sentais partout.

 Et je ne souffrais pas de cette incohérence

Puisque de son amour je saisissais l'essence.

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  Sous l'emprise des fleurs, j'ai fait de grands projets

 Qui petit à petit se changeaient en regrets...

J'avais glané pour lui des épis de lavande

Passant près d'un calvaire à Dieu j'en fis offrande

"Blanche Maynadier"

Si nous rêvions un peu… Oh, pouvoir retrouver
Comme on nous l’a promis ces joyeux soirs d’été
Ponctués de chansons et d’énormes fous-rires !
Nous revoir tous, enfin ; réapprendre à sourire

En voyant le soleil plonger sous l’horizon ;
Sortir souvent, le soir ; oublier nos maisons
Pour aller au resto dîner sur la terrasse,
Ou pouvoir de nouveau déguster une glace 

Avec la langue au vent ! Désapprendre l’image
De ces masques affreux effaçant le visage
De nos frères humains croisés sur le trottoir !
Pouvoir nous détacher de nos villes dortoirs

Pour marcher librement ; effacer les misères
Infligées par le Monstre à notre pauvre Terre
Enfin débarrassée de ce drame inouï.
Retrouver la chaleur des étés du Midi ! 

Ne plus craindre d’aller, d’être des touche-à-tout ;
Musées, plage, cinés, nous balader partout
Où nous le désirons, et redevenir libres !
Sentir en notre cœur re-vibrer cette fibre

Qui nous identifie en tant qu’êtres humains.
S’étreindre de nouveau, marcher main dans la main.
Voir notre gai soleil redevenir le maître,
Ses chauds rayons dorés nous aidant à renaître…

"Vette de Fonclare"

Un jour passé avec toi,

Un moment qui a compté pour moi,

Nous prenions le route,

Sans place au moindre doute,

Dans la voiture un climat bon enfant,

Instant partagé avec son parent,

Nous voila parti pour une journée de pêche,

Malgré une température un peu fraîche,

En arrivant jeu de patience,

Pour moi encore dans l'enfance,

Mon père garde son calme,

Une lueur lui vient de l'âme,

Il est à cet instant tout sourire 

Il a l'air fier de me voir grandir,

Je ne l'ai pas compris sur le moment,

Mais je le sais maintenant,

Midi,  nos poissons au barbecue,

Feront notre repas entre nous,

Ce moment  restera gravé,

Merci Papa pour cette journée

"Hélène"

Elle porte une ombrelle cette Dame
qui erre tantôt dans un jardin,
tantôt près de la mer.
Que cherche-t-elle au juste ?
Un amant ou son enfant ?
Un arbre et son ombre ?
Une allée d'iris ou de roses ?
Une pause pour faire le point
sur sa jeunesse qui s'étiole au vent
comme ces millions de pollens
qui papillonnent en tous sens.

Qui est-elle cette belle Dame portant ombrelle
qui marche dans les prés près de l'enfant ?
Une jeune femme à la recherche de l'amour ?
Une femme heureuse et comblée ?
Une femme friande de solitude et d'oisiveté ?
Elle porte une ombrelle pour la protéger du soleil
ou pour cacher son visage triste ?
Pourtant je la regarde sous tous les angles,
j'observe le moindre de ses gestes
et rien, absolument rien ne m'est d'un secours
pour lever le mystère qui sommeille sous son ombrelle.

Rancourt Guy

Faire glisser le sable

Pour sentir le temps

Couler, s'écouler

Le laisser s'égrener

Librement sans compter

Il est bien la le temps des vacances

Bonne vacances à tout ceux qui partent , soyez prudent , bon courage à tout ceux qui reste !

et oui jeudi matin .......la pluie !!

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Deux jours avant 

 Dans la nuit de mercredi à jeudi la pluie a cassé des branches