-
Primevères sauvages
****************
Printemps
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini."Victor Hugo"
36 commentaires -
Un songe.
Le laboureur m'a dit en songe : « Fais ton pain,
Je ne te nourris plus, gratte la terre et sème. »
Le tisserand m'a dit : « Fais tes habits toi-même. »
Et le maçon m'a dit : « Prends ta truelle en main. »
Et seul, abandonné de tout le genre humain
Dont je traînais partout l'implacable anathème,
Quand j'implorais du ciel une pitié suprême,
Je trouvais des lions debout dans mon chemin.
J'ouvris les yeux, doutant si l'aube était réelle :
De hardis compagnons sifflaient sur leur échelle,
Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés.
Je connus mon bonheur et qu'au monde où nous sommes
Nul ne peut se vanter de se passer des hommes ;
Et depuis ce jour-là je les ai tous aimés.
René-François Sully Prudhomme.
12 commentaires -
-
V.Vise, mon Jules,
Cette crapule
Qui nous tombe sur les bras.
Depuis le temps
Qu'on l'attend,
Comme une bombe, le voilà.
Le voilà, le printemps,
Tout fleuri de lilas
Qui rapplique en dansant,
En dansant la java.
Le voilà, ce voyou,
Au son d'l'accordéon
Qui court le guilledou
En poussant la chanson.
Entends comme ça chahute
Dans tous les palpitants.
L'hiver se tire des flûtes.
Enfin le printemps
Ne fais pas la tête.
Tu serais bien bête
De te faire du mouron
Quand sur toute la terre
Flotte un petit air
De révolution.
J'ai sorti pour toi
Ma robe de soie,
Mes colifichets
Pour dormir sur l'herbe
En écoutant tinter les muguets
Vise, mon Jules,
Cette crapule
Qui nous tombe sur les bras.
Depuis le temps
Qu'on l'attend
Comme une bombe, le voilà.
Le revoilà, le printemps
Tout fleuri de lilas
Qui rapplique en dansant,
En dansant la java.
Y a la foule dans les rues
Qui suit les orphéons,
Des épaules toutes nues
Et du monde au balcon.
C'est la fête aux poètes
Et je t'aime éperdument
Et ça tourne dans ma tête.
Enfin le printemps
J'ai le vertige dans tes yeux.
Je voltige dans du bleu.
Je vois double et c'est mieux.
Vise mon cœur tout là-haut
Qui fait du cerf-volant.
Rattrape-le si tu peux,
Mon amour, mon amour
Qui fout le camp...
Enfin le printemps !"Chanté par Edith Piaf"
28 commentaires -
Mille Raisons de s'affliger
Mille Raisons d'avoir peurS'emparent jour après jour du sot
Mais non, du Sage
********
Ce que nous avons fait
Ne sera pas perdu à tout jamais
Tout mûrit à temps
Et devient fruit à son heure
*********
Face à l'obstacle
l'homme moyen
abandonne
ce qu'il a entreprisUn grand esprit ne se lasse pas
et termine ce qu'il a commencéMême si mille fois
des obstacles
se dressent devant lui
Jusqu'à ce qu'il ait
remporté le succès
34 commentaires -
Alors viens, oh oui viens.
Prend ma main
Oublie tes pleurs, tes chagrins
Allez viens
Oh ce soir j´t´emmène
Danser sur la lune
Flâner sur les dunes.
Le jour on tire sa révérence
La nuit se pose avec élégance
Tes yeux se lèvent plein d´insouciance
Tu voudrais bien que l´on recommence.s'évader un instant du souffle des tourments
Retrouver le sourire,
Le parfum des plaisirs
Je connais ce chemin.
Je t´y emmène allez viens!
Oublie tes pleurs, tes chagrins
Prend ma main
Ce soir, j´t´emmène,
Danser sur la lune
Flâner sur les dunes
Danser sur la lune."extrait d'une chanson"
34 commentaires