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Porte St Nicolas
Situé le long des remparts Nord de la ville, cette porte fût construite entre 1762 et 1770 sur les plans de l'architecte Nicolas Lenoir Le Romain(1726-1810). C'est au maire Jean-François Maufoux (1725-1800) que l'on doit le projet d'aménagement des remparts de Beaune. Pour se faire,
il fit détruire l'ancienne porte Saint-Nicolas en 1761 et reçu de M. Théodore Chevignard de Chavigny, comte de Toulongeon, gouverneur de Beaune,
la somme de 4800 livres afin d'édifier cette porte. Les travaux durèrent huit ans et fûrent dirigé par l'entrepreneur Jacques Lebrun qui construisit cet
arc de triomphe sous la surveillance de Denis Lenoir, frère de l'architecte. Les textes en latin qui figurent sur la porte fûrent confiés au père Chappuis,
professeur de rhétorique au collège de l' Oratoire. Ces inscriptions, ainsi que les armoiries, fûrent détruites et remplacées en 1792 par des textes patriotiques.
Pour finir, en 1866, on coupa le reste des remparts et on détruisit le bureau d' octroi et la maison du portier qu'avait construit l'architecte Nicolas Lenoir.
La collégiale Notre-Dame de Beaune est un ensemble canonial datant de la deuxième moitié du XIIe
La Collégiale Notre-Dame de Beaune fait partie des dernières grandes églises romanes de Bourgogne. Sa construction fut entreprise au milieu du XIIe siècle sur le modèle
clunysien et fut achevée au début du siècle suivant en conservant une remarquable unité stylistique.
La collégiale classé au titre des Monuments historiques par inscription sur la liste des monuments historiques de 1840. Le bâtiment conventuel (presbytère), quant à lui,
fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 mai 1926
En souvenir du film tourné avec Bourvil et Louis de Funes "La grande vadrouille"
L 'Hôtel de Ville
Le beffroi, dit tour de l'horloge, de Beaune est une tour construite aux XIIIe et XIVe siècless, située rue Marey.
La tour de l'horloge de Beaune, qui appartient à la ville de Beaune, a été classée monument historique par arrêté du 27 août 1885 .
La rivière la Bouzaise prend sa source à l'est de la ville. Contournant la vieille ville par le sud, elle alterne sections souterraines et passages à l'air libre. Longue d'une
vingtaine de kilomètres, elle se jette dans la Dheune à hauteur de Palleau.
Beaune compte également deux ruisseaux, l'Aigue et le Genet, qui se jettent tous les deux dans la Bouzaise.
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Cuisine
Dotée d'une vaste cheminée à deux foyers, elle est meublée de différents éléments dont un tourne-broche automatisé datant de 1698, animé par un petit automate
en costume traditionnel appelé « Messire Bertrand » qui semble tourner la manivelle en veillant aux activités de la cuisine.
La cuisine est aujourd'hui présentée comme elle était au début du XIXe siècle avec son grand fourneau muni de deux robinets d'eau chaude appelés « cols de cygne ».
Une sainte Marthe en bois polychrome veille sur la pièce, encadrée de bassines de cuivre
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C'est en toute amitiés que je vous offre ce petit déjeuner en ce jour de Pâques
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ŒUFS DE PÂQUES
Voici venir Pâques fleuries,
Et devant les confiseries
Les petits vagabonds s'arrêtent, envieux.
Ils lèchent leurs lèvres de rose
Tout en contemplant quelque chose
Qui met de la flamme à leurs yeux.Leurs regards avides attaquent
Les magnifiques œufs de Pâques
Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins,
Magnifiques, fermes et lisses,
Et que regardent en coulisse
Les poissons d'avril, leurs voisins.Les uns sont blancs comme la neige.
Des copeaux soyeux les protègent.
Leurs flancs sont faits de sucre. Et l'on voit, à côté,
D'autres, montrant sur leurs flancs sombres
De chocolat brillant dans l'ombre,
De tout petits anges sculptés.Les uns sont petits et graciles,
Il semble qu'il serait facile
D'en croquer plus d'un à la fois ;
Et d'autres, prenant bien leurs aises,
Unis, simples, pansus, obèses,
S'étalent comme des bourgeois.Tous sont noués de faveurs roses.
On sent que mille bonnes choses
Logent dans leurs flancs spacieux
L'estomac et la poche vides,
Les pauvres petits, l'œil avide,
Semblent les savourer des yeux."Marcel Pagnol"
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Salle Saint-Nicolas
Située au nord-ouest de la cour, elle était destinée aux malades les plus graves et contenait 12 lits. Elle sert actuellement de salle d'exposition sur l'histoire des Hospices et
de son vignoble. Un pavage de verre permet de voir couler la Bouzaise qui servait à l'évacuation des eaux usées.
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Apothicairerie (pharmacie)
Elle comprend deux petites pièces avec ses étagères de flacons et de fioles. La première salle présente un mortier en bronze doté d'un arc accroché au pilon permettant
d'alléger son poids et ainsi de faciliter le travail des apothicaires lors de la préparation des remèdes.
Dans la deuxième salle, les étagères présentent une collection de 130 pots de faïence datés de 1782 dans lesquels étaient conservés les onguents, huiles, pilules et sirops ...
A suivre
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Chapelle
Elle fait partie intégrante de la salle des « pôvres » et était décorée, à l'origine du polyptyque Le Jugement dernier, attribué au peintre flamand Rogier van der Weyden, fermé
en semaine et ouvert pour les dimanches et fêtes solennelles. Guigone de Salins y reposent. Un jubé en bois sépare, depuis la restauration des bâtiments, chapelle et salle des malades.
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Mort de St Louis par "Isaac Moillon"
Salle Saint-Louis
Dédiée au roi Saint Louis, elle ferme la cour à l'est et a été construite en 1661 à l'emplacement d'une grange. Cette pièce contient aussi de beaux coffres gothiques, une fontaine
et deux séries de tapisseries du XVIe siècle, dont l'une tissée à Tournai raconte en sept épisodes la parabole du Fils Prodigue et l'autre provenant de Bruxelles évoque l'histoire
de Jacob.
A suivre
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Grande salle "Des Pôvres"
Salle "St Hugues"
Elle a été créée en 1645 et comprend quelques lits destinés à des malades plus aisés. Elle est remarquable par ses peintures murales
d'Isaac Moillon représentant différents miracles du Christ ainsi que saint Hughes, en évêque et chartreux.
Il est aussi représenté sur le retable de l'autel, ressuscitant des enfants morts de la peste. Cette salle de malades a été réaménagée
dans son décor du XVIIe siècle.
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"Explications" Grande salle « des pôvres »
De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de carène
de bateau (renversée). Les poutres traversières sortent de la gueule de dragons multicolores qui évoquent les monstres de l'enfer. De petites têtes sculptées, représentant des
caricatures des bourgeois beaunois dont les visages sont accompagnés de tête d'animaux qui symbolisent leurs défauts respectifs, rythment les travées. Le carrelage
comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle * ». Ce mot accompagné de l'étoile signifie que sa femme, Guigone de Salins est la seule dame de ses pensées.
La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs sud et nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le mobilier
a été reconstitué en 1875 par le gendre de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit. Derrière chaque lit un coffre permettait
de ranger les vêtements des malades. Un couloir comporte une banquette équipée de chaises d'aisance court le long du mur derrière les rideaux.
A suivre
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