• Suspendu entre ciel et mer à l’entrée du Vieux-Port de Marseille, un nouveau musée national, le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, a ouvert ses portes au public, le 7 juin 2013. Point de rencontre des deux rives de la Méditerranée, se déployant sur trois sites en un ensemble de 40 000 m2, plus qu’un musée, le Mucem est une véritable cité culturelle.

    Le Mucem, un grand projet pour la Méditerranée

    Jamais encore un musée n’avait été consacré aux cultures de la Méditerranée. Ouvert sur le large, le Mucem est, par sa situation même, le premier grand projet culturel pour la Méditerranée. Il se substitue au musée national des Arts et Traditions populaires (Mnatp), créé en 1937 à Paris, fermé en 2005, après soixante-dix ans d’existence et dont l’ethnographie fut la discipline fondatrice. Les collections du Mnatp ont été transférées au Mucem mais le champ disciplinaire de ce dernier s’est aujourd’hui élargi à l’ensemble des sciences humaines (anthropologie, sciences politiques, sociologie, histoire, archéologie et histoire de l’art) et aux expressions artistiques des deux rives de la Méditerranée.

    Le J4 : cœur du Mucem

    Le nouveau musée, construit sur l’ancien môle portuaire J4, est le cœur du Mucem. Bijou d’architecture, ce bloc muséal conçu par Rudy Ricciotti est un cube parfait de 72 mètres de côté, recouvert d’une résille extérieure de béton sur deux côtés, face au sud, donnant sur la mer et sur le fort Saint-Jean. À l’intérieur du musée, cette résille de béton couleur poussière laisse filtrer la lumière, les couleurs de la pierre, de la mer et du ciel… De longues colonnes en béton entourent également les salles, entièrement vitrées, où sont exposés collections et objets. Une rampe, la "ziggourat", monte le long de l’édifice jusqu’au toit-terrasse.

    Ce nouveau bâtiment du J4 a pour vocation d’accueillir les grandes expositions sur deux vastes plateaux :

    • Au niveau 1 : 1 600 m2 pour la "Galerie de la Méditerranée", une galerie thématique (amenée à se transformer tous les 3 à 5 ans) consacrée aux singularités du monde méditerranéen dans sa diversité et sa complexité.
    • Au niveau 2 : 2 000 m2 d’espaces flexibles dédiés à des expositions temporaires.

    Les deux passerelles du Mucem

    Le fort Saint-Jean, point de jonction entre la ville et le musée, entre l’histoire et son écrin contemporain, est relié au nouveau J4 par une harmonieuse passerelle de 115 mètres de long au-dessus de la mer. Une seconde passerelle, d’une longueur de 70 mètres, est dressée entre le port et le parvis de l’église Saint-Laurent, dans le quartier du Panier.

    Le Fort Saint-Jean : un nouveau lieu de vie

    À l’entrée du port de Marseille, en aplomb au-dessus du môle J4, le fort Saint-Jean, dont les fondations remontent à la fin 12e siècle, fut un complexe militaire indissociable de l’histoire de Marseille. Classé monument historique en 1964, il fait maintenant partie du Mucem, avec un espace d’exposition de près de 1 200 m2 pour les collections permanentes et des manifestations temporaires. Autour du fort, il est proposé au visiteur une promenade paysagère au cœur d’un jardin méditerranéen de 12 000 m2, le "jardin des migrations".

    Le "centre de conservation des ressources" : les coulisses du musée

    Situé dans le quartier de la Belle de Mai, non loin de la gare Saint-Charles, le Mucem dispose également d’un "centre de conservation et de ressources". Ce bâtiment de 13 000 m2, dont plus de 8 000 m2 de réserves, abrite l’ensemble des collections et fonds conservés par le Mucem : près de 250 000 objets, 130 000 tableaux, estampes et dessins, 450 000 photographies, 100 000 ouvrages et périodiques…

    Ces collections, héritées du musée national des Arts et Traditions populaires et du musée de l’Homme, sont enrichies depuis le début des années 2000 par près de 20 000 objets de l’aire méditerranée.

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  • Qui n'ont plus rien à espérer
    Je voudrais faire une prière
    A tous les Maîtres de la Terre
    À chaque enfant qui disparaît
    C'est l'Univers qui tire un trait
    Sur un espoir pour l'avenir
    De pouvoir nous appartenir

    J'ai vu des enfants s'en aller
    Sourire aux lèvres et coeur léger
    Vers la mort et le paradis
    Que des adultes avaient promis

    Mais quand ils sautaient sur les mines
    C'était Mozart qu'on assassine
    Si le bonheur est à ce prix
    De quel enfer s'est-il nourri?

    Et combien faudra-t-il payer
    De silence et d'obscurité
    Pour effacer dans les mémoires
    Le souvenir de leur histoire ?

    Quel testament, quel évangile
    Quelle main aveugle ou imbécile
    Pour condamner tant d'innocence
    À tant de larmes et de soufrances ?

    La peur, la haine et la violence
    Ont mis le feu à leur enfance
    Leurs chemins se sont hérissés
    De misère et de barbelés

    Peut-on convaincre un dictateur
    D'écouter battre un peu son coeur ?
    Peut-on souhaiter d'un président
    Qu'il pleure aussi de temps en temps ?
    Pour les enfants du monde entier
    Qui n'ont de voix que pour pleurer
    Je voudrais faire une prière
    A tous les Maîtres de la Terre
    Dans vos sommeils de somnifères
    Où vous dormez les yeux ouverts
    Laissez souffler pour un instant
    La magie de vos coeurs d'enfants

    Puisque l'on sait de par le monde
    Faire la paix pour quelques secondes
    Au nom du Père et pour Noël
    Que la trêve soit éternelle.

    Qu'elle taise à jamais les rancoeurs
    Et qu'elle apaise au fond des coeurs
    La vengeance et la cruauté
    Jusqu'au bout de l'éternité.

    Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir
    Mais j'ai le coeur rempli d'espoir
    Et de chansons pour aujourd'hui
    Qui sont des hymnes pour la vie

    Et des ghettos, des bidonvilles
    Du coeur du siècle de l'exil
    Des voix s'élèvent un peu partout
    Qui font chanter les gens debout

    Vous pouvez fermer vos frontières
    Bloquer vos ports et vos rivières
    Mais les chansons voyagent à pied
    En secret dans des coeurs fermés

    Ce sont les mères qui les apprennent
    A leurs enfants qui les reprennent
    Elles finiront par éclater
    Sous le ciel de la liberté.

    "Yves Duteuil"

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  • Aujourd´hui ça fait six ans que nous sommes mariés
    Tu m´as donné de beaux enfants tu sais
    Et depuis ce p´tit bal où l´on s´est rencontrés
    Je n´ai cessé de t´aimer

    Mais ce soir j´ai envie de déposer mon tablier
    De me faire belle pour toi comme par le passé
    Ton fauteuil, ton journal, tes cigarettes et la télé
    Ce soir laisse les de côté

    Emmène-moi danser ce soir
    Joue contre joue et serrés dans le noir
    Fais-moi la cour comme aux premiers instants
    Comme cette nuit où tu m´as pris mes dix-sept ans
    Emmène-moi danser ce soir
    Flirtons ensemble enlacés dans le noir
    Timidement dis-moi ´Michèle je t´aime
    Amoureusement je suis restée la même


    Il n´y a plus que tes amis et le football qui comptent pour toi
    Et j´ai l´impression que tu ne vois plus en moi que la mère de tes enfants
    Je ne te demande pas de m´offrir des fleurs tous les jours,
    Mais de faire de temps en temps un geste d´amour

    Et ce soir je voudrais encore une fois te retrouver
    Rentrer au petit jour et puis t´embrasser
    Ton fauteuil, ton journal, tes cigarettes et la télé
    Ce soir laisse-les de côté

    Emmène-moi danser ce soir
    Joue contre joue et serrés dans le noir
    Fais-moi la cour comme aux premiers instants
    Comme cette nuit où tu m´as pris mes dix-sept ans
    Emmène-moi danser ce soir
    Flirtons ensemble enlacés dans le noir
    Timidement dis-moi ´Michèle je t´aime
    Amoureusement je suis restée la même

    "Michèle Torr"

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    La cathédrale Sainte-Marie-Majeure

    La première pierre de la cathédrale a été posée le 26 septembre 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte. C’est l'architecte Léon Vaudoyer qui en a tracé les plans. A sa mort, en 1872, le chantier est alors confié à Henry Espérandieu jusqu'à sa propre disparition en 1874. C'est Henri Revoil qui achève enfin la nouvelle cathédrale, après 44 ans de construction. Le 6 mai 1896, la basilique-cathédrale est consacrée.

    ­­ ­­­­L’Histoire­

    ­À l'emplacement de la  cathédrale actuelle de la Major, plusieurs édifices religieux ce sont succédés : une église paléochrétienne et un baptistère suivis par la première Major, construite au XIIe siècle.
    La "nouvelle" Major s’élève à l'ouest des vestiges de l’ancienne cathédrale romane, l’église de la vieille Major. Sa construction est décidée alors que la ville de Marseille traverse une période de croissance économique, sociale et démographique et se pare d’édifices importants. Dressée sur une esplanade entre le Vieux-Port et le « nouveau » port de commerce, à proximité du quartier de la Joliette et du Fort Saint-Jean, sa première pierre est posée le le 26 septembre 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte sur les plans de Léon Vaudoyer.
    Sainte-Marie-Majeure (souvent appelée « la Major ») est la seule cathédrale édifiée en France au XIXe siècle, où l'on n'en avait pas construit depuis deux siècles. Elle est considérée comme l’une des plus grandes cathédrales bâtie dans ce pays depuis le Moyen Âge. Ses dimensions, comparables à celle de la basilique Saint-Pierre de Rome, devaient, selon la conception de l’époque, être dignes de l’importance de la deuxième ville et du premier port de France, « porte de l’Orient » et lui permettre d'accueillir 3 000 personnes.
    Commencée par Léon Vaudoyer qui décède en 1872, la construction sera reprise par l'architecte Jacques Henri Esperandieu, élève et collaborateur de Léon Vaudoyer. Celui-ci aura le temps de mener à bien la pose des charpentes métalliques et la réalisation des coupoles avant de décéder à son tour en 1874. La fin des travaux sera alors confiée à Henri Antoine Révoil. Celui-ci s'attachera plus particulièrement à la décoration : mosaïques, sculptures, bronze, en compagnie des inspecteurs Errard, Mouren et Joly.
    Terminée le 30 novembre 1893, elle est remise a Mgr Jean-Louis. Le 24 janvier 1896, la cathédrale est érigée en basilique mineure le 2­4 janvier 1896 par le pape Léon XIII, puis consacrée le 6 mai 1897.
    Elle a été classée monument historique par arrêté du 9 août 1906  ­

    ­­L’Architecture

    ­Avec son appareillage de pierres alternativement vertes et blanches, cet édifice d’inspiration byzantine juxtapose des éléments romans et gothiques.
    Le plan en croix latine est conçu par Léon Vaudoyer dans le style romano-byzantin ]. La présence simultanée de clochers et de coupoles est due à la volonté de l'architecte de faire référence à l'Occident et à l'Orient, sur le modèle de Notre-Dame des Doms à Avignon. Mais ses dômes et ses coupoles rappellent ceux des églises d'Istanbul.
    Structurée comme un édifice tripartite composé d’un portique monumental encadré de deux tours, d’une nef imposante et d’un massif groupant les sanctuaires, la cathédrale forme un ensemble architectural extraordinaire, qui n’a pas eu d’équivalent dans tout le XIXe siècle.
    Les matériaux utilisés pour la construction de cette cathédrale de style byzantin sont très variés : pierre verte de Florence, marbre blanc de Carrare, pierres de Calissane et du Gard, onyx d'Italie et de Tunisie, mosaïques de Venise. La décoration intérieure et extérieur, en marbre et porphyre lui donnent un aspect particulier pour un édifice religieux. Les Marseillais la surnomment d'ailleurs le "pyjama". Les coupoles et les balustrades sont décorées avec des éléments empruntés aux cathédrales de Lucques et de Sienne. La nouveauté du décor tient surtout à l'importance des cycles de mosaïque.
    La façade est ornée de statues du Christ, des apôtres, de Saint Pierre, Saint Paul et des saints de Provence ainsi qu'une statue en bronze représente Monseigneur de Belsunce, évêque de Marseille lors de la peste de 1720.
    La longueur totale de la cathédrale est de 146m, la coupole principale a près de 70m de hauteur et 18m de diamètre.

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    Dernier baisers sur la plage...................

    Quand vient la fin de l'été sur la plage
    Il faut alors se quitter peut-être pour toujours
    Oublier cette plage et nos baisers
    Quand vient la fin de l'été sur la plage
    L'amour va se terminer comme il a commencé
    Doucement sur la plage par un baiser

    Le soleil est plus pale mais nos deux corps sont bronzés
    Crois-tu qu'après un long hiver notre amour aura changé ?
    Quand vient la fin de l'été sur la plage
    Il faut alors se quitter les vacances ont duré
    Lorsque vient septembre et nos baisers

    Quand vient la fin de l'été sur la plage
    Il faut alors se quitter peut-être pour toujours
    Oublier cette plage et nos baisers, et nos baisers
    Et nos baisers !

    "Laurent Voulzy"

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  • Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là 
    nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
    c'était l'automne, un automne où il faisait beau
    une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
    Là -bas on l'appelle l'été indien
    mais c'était tout simplement le nôtre
    avec ta robe longue tu ressemblais
    à  une aquarelle de Marie Laurencin
    et je me souviens, je me souviens très bien
    de ce que je t'ai dit ce matin-là 
    il y a un an, y a un siècle, y a une éternité

    on ira où tu voudras, quand tu voudras
    et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
    toute la vie sera pareille à  ce matin
    aux couleurs de l'été indien

    aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
    mais c'est comme si j'y étais
    je pense à  toi
    où es tu?
    que fais-tu?
    est-ce que j'existe encore pour toi?
    je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
    tu vois, comme elle je me couche sur le sable
    et je me souviens
    je me souviens des marées hautes
    du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
    il y a une éternité, un siècle, il y a un an

    on ira où tu voudras, quand tu voudras
    et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
    toute la vie sera pareille à  ce matin
    aux couleurs de l'été indien

    "Joe Dassin"

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