• Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.

    (Paul Eluard)

     

    Écoute ton cœur. Il connaît toute chose parce qu’il vient de l’Âme du Monde et qu’un jour, il y retournera.

    (Paulo Coelho)

     

    Nous ne sommes que des grains de  sable

    mais nous sommes ensemble.

    Nous sommes comme les grains de sable sur la plage,

    mais sans les grains de sable la plage n'existerait pas.

    (Bernard Werber)




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  •  Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge
    Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge !
    Sinon là-bas, vers le milieu
    De l'étang clair et radieux,
    Pareils à des langues de feu,
    Des poissons rouges.
    Ce sont nos souvenirs jouant en nos pensées
    Calmes et apaisées
    Et lucides - comme cette eau
    De confiance et de repos.
    Et l'eau s'éclaire et les poissons sautillent
    Au brusque et merveilleux soleil,
    Non loin des iris verts et des blanches coquilles
    Et des pierres, immobiles
    Autour des bords vermeils.
    Et c'est doux de les voir aller, venir ainsi,
    Dans la fraîcheur et la splendeur
    Qui les effleure,
    Sans crainte aucune et sans souci,
    Qu'ils ramènent, du fond à la surface,
    D'autres regrets que des regrets fugaces.
    "Emile Verhaeren"

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  • Sainte-Agnès est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Agnésois.

    Histoire

    Selon la légende, une princesse italienne en voyage, dénommée « Agnès », fuyant un violent orage, aurait trouvé refuge dans une grotte du village.

    Perché à 800 m sur un piton rocheux, le château pourrait dater de 1180. Après les découvertes des fouilles de 1993, les assises de la tour remontent à la fin du Xe siècle ou au début du XIe siècle. Les Agnésois ayant encouragé à la résistance leur bourg voisin de Peille, le chevalier de la Fare, gouverneur du comté de Louis XIV, fit détruire le château en 1691. Mais cette destruction ne fut pas totale et la forteresse joua de nouveau un rôle dans la guerre de Succession d'Autriche de 1744 à 1749.

    Il a aussi été l'objet de nombreuses convoitises de la part des comtes de Vintimille, des comtes de Provence, de la Maison de Savoie et même des Grimaldi.

    Dépendant du royaume de Piémont-Sardaigne, Sainte-Agnès ne fut rattachée à la France qu'en 1860.

    En 1932, débute la construction de l'ouvrage de Sainte-Agnès, creusé dans le rocher et doté d'une redoutable artillerie. Ultime maillon de la ligne Maginot, sa force de feu permit de stopper les troupes italiennes.


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  • Devant la mer, un soir.

    Devant la mer, un soir, un beau soir d'Italie,
    Nous rêvions... toi, câline et d'amour amollie,
    Tu regardais, bercée au cœur de ton amant,
    Le ciel qui s'allumait d'astres splendidement.

    Les souffles qui flottaient parlaient de défaillance ;
    Là-bas, d'un bal lointain, à travers le silence,
    Douces comme un sanglot qu'on exhale à genoux,
    Des valses d'Allemagne arrivaient jusqu'à nous.

    Incliné sur ton cou, j'aspirais à pleine âme
    Ta vie intense et tes secrets parfums de femme,
    Et je posais, comme une extase, par instants,
    Ma lèvre au ciel voilé de tes yeux palpitants !

    Des arbres parfumés encensaient la terrasse,
    Et la mer, comme un monstre apaisé par ta grâce,
    La mer jusqu'à tes pieds allongeait son velours,
    La mer...

    ... Tu te taisais ; sous tes beaux cheveux lourds
    Ta tête à l'abandon, lasse, s'était penchée,
    Et l'indéfinissable douceur épanchée
    À travers le ciel tiède et le parfum amer
    De la grève noyait ton cœur d'une autre mer,

    Si bien que, lentement, sur ta main pâle et chaude
    Une larme tomba de tes yeux d'émeraude.
    Pauvre, comme une enfant tu te mis à pleurer,
    Souffrante de n'avoir nul mot à proférer.

    Or, dans le même instant, à travers les espaces
    Les étoiles tombaient, on eût dit, comme lasses,
    Et je sentis mon coeur, tout mon cœur fondre en moi
    Devant le ciel mourant qui pleurait comme toi...

    C'était devant la mer, un beau soir d'Italie,
    Un soir de volupté suprême, où tout s'oublie,
    Ô Ange de faiblesse et de mélancolie.

    Albert Samain.


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  • Èze est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes

    en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est un village perché et

    ses habitants sont appelés les Ézasques.

     

    La commune s'étend sur un territoire escarpé, allant du bord de mer où un hameau forme Èze-sur-Mer (appellation reprenant le nom de la gare d'Èze-sur-Mer tandis que le panneau routier indique Èze-Bord-de-Mer), jusqu'au piton escarpé où de vieilles maisons pittoresques et médiévales forment Èze-Village.

    Le quartier Saint-Laurent-d'Èze relie le bord de mer au village. À Saint-Laurent-d'Èze, après les feux volontaires et terribles des années 1980, beaucoup d'habitants locaux y firent construire leurs villas.

    Le col d'Èze est situé à proximité de la commune.

    La première mention écrite dont nous disposons date du IVe siècle sous la forme ab Avisione (dans la section maritime de l'Itinéraire d'Antonin). Les formes suivantes, du XIe siècle jusqu'au Moyen Âge, sont du type Esa, Eza, Isia, Isie, etc. La première mention de Ese date de 1241 mais ne durera pas : on retrouve ensuite de nouveau Isia, Isie, Ysia, Esia, etc. Le nom semble enfin se fixer sous la forme Esa après son passage à la Maison de Savoie en 1388, nom qui sera repris en provençal Ezo par Mistral et traduit en français Èze.


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    La Chandeleur est une fête chrétienne célébrée tous les 2 février, soit 40 jours après Noël. Le terme de Chandeleur vient de « fête des chandelles », lui même traduit du latin festa candelarum. Il s'agit pour les fidèles de célébrer le fait que « Jésus est lumière », ainsi que la pureté de la vierge Marie.

     

    En effet, la Chandeleur commémore la présentation de Jésus au Temple, la tradition juive voulant que chaque premier né mâle de la famille soit amené au Temple 40 jours après sa naissance afin d'être consacré au seigneur. Cette durée de 40 jours correspond à la période durant laquelle les mères étaient considérées comme impures par la loi juive après leur accouchement, interdiction leur était donc faite de se rendre sur un lieu de culte. Une fois ce délai écoulé, les mères pouvaient se rendre au temple afin d'y effectuer un sacrifice animal et recouvrer ainsi leur pureté.

     

    Le jour où Marie et Joseph emmenèrent Jésus au Temple, l'évangile de Luc raconte qu'un homme nommé Siméon y vint, poussé par l'Esprit Saint et la promesse qu'il ne mourrait pas avant d'avoir vu le Messie. Il y prit Jésus dans ses bras et dit « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut. Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations. Et gloire d'Israël, ton peuple ».

     

    C'est donc cet événement religieux précis que les fidèles se remémorent lors de la Chandeleur. Toutefois, il semble que cette fête ait des origines plus anciennes, et pourrait être la reprise d'un rite romain, les amburbiales, lié à la purification de la ville. Rite célébré par des processions au flambeau autour de Rome. La christianisation de ce rite païen serait l'oeuvre du pape Gélase 1er (en 494) ou de l'empereur Justinien (dans un édit de 542), les sources divergeant à ce sujet.

     

    La Chandeleur dans la culture populaire : les crêpes

    Aujourd'hui, comme Mardi Gras, cette fête est associée aux crêpes que l'on cuisine à cette occasion. Tradition que l'on fait remonté à la coutume de distribuer des galettes aux pèlerins venant à Rome, ou plus simplement, pour se rappeler que la fin de l'hiver approche et que l'on a encore des réserves de nourriture. Cette pratique associant fête des Lumières à la consommation d'un dessert « gras » se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste à manger des beignets lors de la fête de Hanoucca (fête des Lumières du judaïsme).

    De plus, lorsqu'on cuisine la première crêpe, il est courant de la faire sauter plusieurs fois de suite afin de conjurer le mauvais sort pour l'année à venir. Une vieille tradition rapporte que les paysans avaient coutume de le faire en tenant une pièce de monnaie dans la main gauche (un louis d'or pour les plus riches) afin d'attirer sur eux bonheur et prospérité...


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