• Le château de Bussy-Rabutin ou château de Bussy-le-Grand est un château du XIIe siècle et XIVe siècle

    de style Renaissance, à Bussy-le-Grand, en Côte-d'Or en Bourgogne. Le château est classé Monument Historique

    en 1862,le domaine est classé monument historique le 29 mars 2005 et le château est labellisé Maisons des Illustres.

    Propriété de l'État depuis 1929 avec une centaine d’autres monuments, il est géré et animé par le centre des monuments

    nationaux du Ministère de la Culture.

    Le château de Bussy-Rabutin

    Le château de Bussy-Rabutin

    Le château de Bussy-Rabutin

    Intérieur du château (à regarder plein écran)

    Historique

    Au XIIe siècle le seigneur Renaudin de Bussy fit construire un château fort à Bussy-le-Grand dans un vallon boisé du

    Morvan, à quelques km d'Alésia/Alise-Sainte-Reine, de l'abbaye de Fontenay et du château de Montbard.

    Il est reconstruit au XIVe siècle en château d'habitation de style Renaissance, et remanié sous les rois Henri II et

    Louis XIII. Le château est la propriété de nombreuses familles à travers le temps.

    Le plus célèbre propriétaire des lieux fut le comte de Bussy Roger de Bussy-Rabutin (1618-1693), général des armées

    royales du roi Louis XIV, courtisan de la cour de France, philosophe et écrivain épistolaire, pamphlétaire, satirique et

    libertin et membre de l'Académie française.

    À Pâques 1659, le comte de Bussy-Rabutin prend part à une orgie dans son château de Roissy, où il médit outrageusement

    et scandaleusement sur les mœurs de la cour, sur le roi et sur la famille royale (décrit plus tard dans son œuvre « Histoire amoureuse des Gaules »). Il est alors condamné, trois mois plus tard, à un premier exil de la Cour de France par le jeune

    roi Louis XIV, dans le château familial de Bussy de son domaine bourguignon.

     En 1660 incorrigible, il écrit sans vouloir le publier son pamphlet satirique et calomnieux « Histoire amoureuse des

    Gaules », chronique sur les frasques de certaines personnes de la cour et sur les premières amours du jeune Louis XIV

    et de Marie Mancini (nièce du cardinal / premier ministre Jules Mazarin) qu'il tourne en ridicule, pour amuser sa

    maîtresse, la marquise de Montglas et quelques-uns de ses amis. L'intrigante marquise de la Baume fait alors secrètement

    copier l’œuvre, puis répandre sa publication en avril 1665 à Liège, à l'insu de l'auteur.

     L'œuvre scandaleuse parvient à la cour et au jeune roi qui fait arrêter l'auteur en 1666, le destitue de toutes ses charges

    et le fait enfermer 13 mois à la Bastille (alors qu'il vient juste d'être élu à l'Académie française) avant de le faire exiler

    et disgracier à vie, pour la seconde fois, dans son château en Bourgogne, où ce dernier passera les dix-sept dernières

    années de sa vie.

     Le comte rédige alors ses mémoires, produit une très importante correspondance par lettres avec ses amis et notamment

    avec sa cousine Madame de Sévigné (mère de Madame de Grignan), avec laquelle il partage le plaisir de l'écriture,

    dont il découvre le talent littéraire et qui invente à l'encontre de l'esprit de leur famille le mot « rabutinage ».

     Pour illustrer sa vie, il fait décorer son château de plus de 500 portraits peints commentés des membres les

    plus importants de la cour de France qu'il a côtoyés et qui lui manquent, et de nombreux portraits des dames qu'il

    a aimées au cours de sa vie...

    En 1683 le souverain lui pardonne enfin en l'autorisant à assister à son lever (un des moments les plus enviés de

    la vie de la cour).

    En 1835 le comte Jean-Baptiste-César de Sarcus (1787-1875, père du baron Charles-Marie de Sarcus) achète le château

    qu'il fait classer Monument Historique en 1862. Il entreprend sa restauration en préservant l’œuvre intégrale de Roger

    de Rabutin. La famille des comtes de Sarcus fait installer entre autres un écusson aux armes de la famille au-dessus de

    la porte principale du château et installer dans le jardin à la française deux statues : Cybèle et sa corne d'abondance et

    Junon et son paon.

    Architecture et décoration

    Le château de Bussy-Rabutin fait cohabiter plusieurs époques. Sa façade date du XVIIe siècle, le rez-de-chaussée

    de Louis XIII et les étages de 1649. La cour d'honneur est entourée de galeries au décor typique de la première

    Renaissance française et la toiture est en ardoise. La riche et originale décoration intérieure est quant à elle, l’œuvre

    intégrale de l'écrivain Roger de Bussy-Rabutin.

    Le château de Bussy-Rabutin

    Le château de Bussy-Rabutin

    Le château de Bussy-Rabutin

    Parc et jardins

    Le château est construit dans un parc de 34 hectares, clos d'un mur d'enceinte en 1818.

    Le jardin à la française, attribué au paysagiste André Le Nôtre, est restauré au XVIIIe siècle dans son état du

    XVIIe siècle, avec fontaines, parterres, buis, statues, rosiers anciens, labyrinthe de charmille..

    Le château de Bussy-Rabutin

     


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  • Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre

    L'abbaye Saint-Pierre de Flavigny a été fondée au VIIIe siècle (719) par un seigneur Burgonde "Wideradus".
    Sa crypte qui contenait les reliques se verra attribuer à l'évêque d'Autun par Charles le Chauve.
    C'est une crypte exceptionnelle que l'on peut visiter librement, dans l'ancienne abbaye St Pierre, on y pénètre par l'entrée sud qui abritait les reliques de : Saint-Priest, Saint-Amarin, et un fragment du manteau de l'archange Gabriel, puis à partir de 866 celles de Sainte-Reine.
    Elle est encadrée au Nord et au sud par deux bras terminés par des oratoires et prolongée par une rotonde orientale.
    Les fouilles ont mis à jour les colonnes de la chapelle Notre-Dame des piliers et ses fondations circulaires. Son abside hexagonale a été élevée probablement au XIe siècle.
    Le culte des reliques attire les pèlerins et contribue à la prospérité de Flavigny.

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    L'église Saint-Genest

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre(Crypte Carolingienne de Flavigny-sur-Ozerain )

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre(Crypte Carolingienne de Flavigny-sur-Ozerain )

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre(Crypte Carolingienne de Flavigny-sur-Ozerain )

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre(Crypte Carolingienne de Flavigny-sur-Ozerain )

    L'église Saint-Genest (ou Saint Genès ) de Flavigny-sur-Ozerain est une église de style gothique, édifiée au XIIIe siècle, dont la transformation aux XVe siècle et XVIe siècle atteste de l'évolution du village à la fin du Moyen Âge.

    Histoire

    L'actuelle église fait suite à un édifice roman préexistant, la croissance de la cité expliquant la construction au XIIIe siècle d'un bâtiment plus spacieux susceptible de répondre aux besoins de la population. D'importantes transformations interviennent au XVe siècle sous l'impulsion de Quentin Ménard, archevêque de Besançon et natif du lieu. La nef est surélevée pour accueillir de part et d'autre des tribunes. L'église est consacrée en 1435 par Laurent Pinon, évêque d'Auxerre. Durant le XVIe siècle, des chapelles latérales sont rajoutées par de riches familles bourgeoises du village.

    L'église comporte une tribune centrale en pierre de style gothique flamboyant et des stalles du XVIe siècle, destinées à accueillir la confrérie des Messieurs de Saint Genest fondée par Quentin Ménard en 1459, collège de clercs qui existera jusqu'à la Révolution. Un important statuaire existe, avec une Vierge allaitant du XIIe siècle et un Ange de l'Annonciation du XVe siècle. Les reliques de Sainte Reine ont été transférées dans l'église en 1793.

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    A 12 h 30 repas pris à la ferme auberge face à l'église

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre(Crypte Carolingienne de Flavigny-sur-Ozerain )

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre(Crypte Carolingienne de Flavigny-sur-Ozerain )

    Découvrez l'authenticité d'un restaurant à la ferme à Flavigny-sur-Ozerain, cité médiévale classée parmi les plus beaux villages de France. Nous vous proposons de partager un repas préparé à partir des produits de nos exploitations agricoles, dans une ancienne grange aménagée au coeur du village.

    L'histoire de notre ferme auberge est originale : "La Grange a été créée par Madeleine et Marie-Jeanne en 1976, année de sécheresse inoubliable. Leur objectif était de diversifier les revenus de la ferme et de faire reconnaître le travail des femmes en milieu rural. A partir de 1990, un renouvellement des générations s'opère. Ainsi, entre 1988 et 2002 des jeunes femmes, et même un homme, s'investissent. L'évolution de ce projet ambitieux a abouti à la création, en 1991, d'un GIE : "Les Quatre Heures Soupatoires". Aujourd'hui, 15 personnes sont directement impliquées dans le fonctionnement de la Grange. L'équipe de la Grange vous offrira un repas fermier dans un cadre authentique et une ambiance chaleureuse."

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    demain suite de l'excursion l'après midi visite du château Bussy-Rabutin

    Suite de l'excusion du vendredi 25 septembre(Crypte Carolingienne de Flavigny-sur-Ozerain )


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  • Après une heure de car visite de la fabrique des "Anis de Flavigny "

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    L'épopée du bien bon bonbon

    A l'origine Flavien, grand voyageur romain, apporte à Flavigny son nom et la graine d'anis. En 718, Widerard chef

    burgonde, fonde dans ce village une abbaye bénédictine. Ce sont probablement les moines qui ont élaboré le recette

    des Anis de Flavigny. A la révolution française, l'abbaye fut morcelée en propriétés privée. C'est ainsi qu'en 1814, on

    dénombrera huit frabricants d'Anis dans le village de Flavigny.

    Jacques -Edmond Galimard achètera peu à peu toutes les fabriques d'Anis pour n'en former qu'une seule au sein de

    l'ancienne abbaye. En 1900, 30 tonnes, puis 50 tonnes en 1910 distribuées dans toute la France et exportées.

    En 1923, Jean Troubat reprend la fabrique. Il a l'idée de vendre les anis dans les premiers distributeurs automatiques

    dans les gares , les métros ainsi que dans les premiers grands magasins de Paris, les fêtes foraines et les cinémas.

    Ce sont 80 tonnes d'anis de Flavigny distribuées en France , aux Etats-Unis, au Canada, en Algérie et un peu partout en

    Europe.

    A partir de 1965, son fils Nicolas Troubat fait passer la production à 250 tonnes. Depuis 1990, Catherine Troubat,sa

    petite- fille, a pris le relais toujours au sein de l'ancienne abbaye. L'équipe de 30 personnes de l'entreprise familiale

    produits chaque année des millions d'Anis qui parcourent le monde entier

    Une graine d’anis...

    Notre bonbon est fabriqué avec de l’anis vert. Il s’agit d’une plante, Pimpinella anisum qui est à distinguer du fenouil (le légume) ou de l’anis étoilé (la badiane de Chine, fruit d’un arbre exotique).




    L’anis dont nous parlons est une ombellifère et ses petits fruits ovoïdes, striés longitudinalement, ont une saveur chaude, piquante et une odeur remarquablement aromatique. Nous choisissons nos graines d’anis vert, au mois d’août, après leur récolte en provenance d’Espagne, de Tunisie, de Turquie, de Syrie...

    ... du sucre...

    Puis nous mettons les graines dans les grandes bassines et faisons couler un sirop de sucre (de l’eau et du sucre) sur celles-ci. Les graines roulent, peu à peu elles se couvrent de fines couches successives de sirop, un peu comme des boules de neige qui grossissent au fur et à mesure qu’elles dévalent une pente enneigée. Cette rotation dans les bassines permet également aux bonbons de se lisser, un peu comme des galets bercés sur la plage par les vagues incessantes de la mer. Il s’agit d’un travail délicat et patient. il faut 15 jours au dragéiste pour faire passer la petite graine d’à peine deux milligrammes au bonbon d’un gramme.

    ... et un arôme naturel.

    Les Anis de Flavigny  se déclinent avec dix saveurs différentes : l’anis bien sûr, mais aussi le cassis, le citron, la fleur d’oranger, le gingembre, la mandarine, la menthe, la réglisse, la rose et la violette.

    Le goût des boissons anisées fut introduit sur les bords de la Méditerranée, sous l’Antiquité, au gré des dominations turques et helléniques. La culture de l’anis s’est ainsi peu à peu étendue à tout le bassin méditerranéen.

    Après l’Anis à l’anis vint l’Anis à la rose, suivi des autres arômes. En 1800, les Anis de l’Abbaye de Flavigny ® existaient déjà en une généreuse déclinaison d'arômes.

    Nos arômes naturels sont extraits de végétaux par distillation à la vapeur d’eau ou à l’alcool.Pour la menthe, par exemple, les feuilles sont déposées dans un alambic, puis l’eau est chauffée. La vapeur d’eau ainsi développée traverse les feuilles et se charge de l’huile essentielle de menthe. L’huile essentielle est récupérée, après le passage dans le col de cygne, lorsque le conduit traverse un bain d’eau froide.

    Pour faire un litre d’essence naturelle de néroli (essence de la fleur d’oranger), il faut une tonne de pétales de fleurs d’orangers (l’arbre, l’oranger, s’appelle un bigaradier). Pour faire un litre d’essence naturelle de rose il faut deux tonnes de pétales de roses.

    Bienvenue au pays des Anis Flavygny sur Ozerain (excursion du vendredi 25 septembre 2015)

    Demain suite de la visite par la Crypte, l'église et la ferme auberge

    Bienvenue au pays des Anis Flavygny sur Ozerain (excursion du vendredi 25 septembre 2015)

     

     


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  • Le jardin mouillé

    A petit bruit et peu à peu,
    Sur le jardin frais et dormant,
    Feuille à feuille, la pluie éveille
    L’arbre poudreux qu’elle verdit ;
    Au mur on dirait que la treille
    S’étire d’un geste engourdi.

    L’herbe frémit, le gravier tiède
    Crépite et l’on croirait, là-bas,
    Entendre sur le sable et l’herbe
    Comme d’imperceptibles pas.

    Le jardin chuchote et tressaille,
    Furtif et confidentiel ;
    L’averse semble maille à maille
    Tisser la terre avec le ciel.

    "Henri de REGNIER"

    Le jardin mouillé............


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  • L'automne de la vie

    Un été qui s'achève
    Aux saisons de la vie,
    Un bel été de rêve
    Qui nous laisse ravis.
    Aujourd'hui, c'est l'automne
    Qui frappe à notre porte,
    Un oiseau-lyre entonne
    Un chant qui nous tranporte.

    Un amour transformé
    En plus grande tendresse,
    Ne viendra désarmer
    Notre dernière jeunesse.
    La douceur automnale
    Aux couleurs ravivées,
    Jouera son festival
    Sur nos sens enivrés.

    Les tapis de douceurs
    Par le temps déposés,
    Ont embelli nos coeurs
    Désormais reposés.
    Et le miel des fleurs
    De nos jours dépassés,
    Reviendra adoucir
    Ce présent du passé.

    L'automne sera très long
    Cela ne fait de doute,
    Si les chemins sont bons
    Vers cette nouvelle route.
    C'est au soleil couchant
    Que le ciel nous invite,
    Quand tinte le doux chant
    D'une ombre qui dit...vite!

    "Dominique SIMONET"

    L'automne de la vie...............


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  • Le crépuscule du matin

    La diane chantait dans les cours des casernes,
    Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.

    C’était l’heure où l’essaim des rêves malfaisants
    Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents ;
    Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
    La lampe sur le jour fait une tache rouge ;
    Où l’âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
    Imite les combats de la lampe et du jour.
    Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
    L’air est plein du frisson des choses qui s’enfuient,
    Et l’homme est las d’écrire et la femme d’aimer.

    Les maisons çà et là commençaient à fumer.
    Les femmes de plaisir, la paupière livide,
    Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ;
    Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
    Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
    C’était l’heure où parmi le froid et la lésine
    S’aggravent les douleurs des femmes en gésine ;
    Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
    Le chant du coq au loin déchirait l’air brumeux ;
    Une mer de brouillards baignait les édifices,
    Et les agonisants dans le fond des hospices
    Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
    Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.

    L’aurore grelottante en robe rose et verte
    S’avançait lentement sur la Seine déserte,
    Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
    Empoignait ses outils, vieillard laborieux.

    (Charles BAUDELAIRE)

    Le crépuscule du matin…


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