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La semaine passée j'ai assisté à une assemblé générale et la j'ai découvert cette magnifique bâtisse datant des années 1800
j'ai appris qu'elle faisait partie à cette origine de la fabrique des "biscuiterie Pernot"
A. Pernot-Gille », rappel d’un passé industriel florissant. L’ histoire de cette “maison” est très représentative de
l’aventure de ces petites entreprises familiales du XIX e siècle devenues, grâce aux inventions techniques de l’époque,
des entreprises industrielles importantes avec un rayonnement dépassant largement la région dijonnaise. Le couple
Auguste Pernot – Rosalie Gille s’est d’abord installé, en 1869, rue Devosge pour développer une moutarderie-biscuiterie
dans laquelle il installe des fours à vapeur lui permettant des créations originales pour lesquelles il dépose des brevets.
Puis il établit des ateliers sur plus d’espace, rue Courtépée, et construit sa maison à côté, en 1879, date gravée au
fronton de la lucarne. Cette maison est agrandie en 1888, en même temps que l’usine qui s’étend considérablement,
avec la construction en 1899, d’un grand bâtiment à usage de hall d’expédition dans un style bien différent : il associe
la pierre et les briques colorées, la céramique émaillée, le fer des linteaux et de la grande marquise ; son fronton,
richement décoré et surmonté d’un étonnant pinacle, se déploie autour d’une grosse horloge. À côté, un château d’eau
est édifié dans une étonnante tour d’ inspiration mauresque. Tout cet ensemble architectural a longtemps figuré sur
les publicités des biscuits Pernot, dont l’histoire a été retracée par Albert Ricois. Lucien Richard reprend les rênes de
l’entreprise en 1886 et lui assure une brillante réussite, secondé plus tard par ses fils et gendre. Hélas, la seconde
moitié du XX e siècle verra la démolition de l’usine. Mais les deux bâtiments évoqués ci-dessus, après transformation,
resteront comme le témoignage d’une aventure déjà orientée vers l’agroalimentaire et la gastronomie.
C'est dans les années 1930 que la firme fit appel à des célèbres publicitaires "Cappiello" "Gex" "Noirot Vantant"et
Pinchon .Le musée des traditions de Dijon détient un nombre incalculable de ses boites à biscuits.
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L'innocence à travers les yeux d'un enfant
Alors qu'en 5 secondes, je m'évade une fois plongé dans les yeux d'un enfant...
je confronte ma réalité face à une autre, bien plus sombre...
Dans ton regard, je vois la vie,
L'espoir, la découverte, l'infini.A travers ses yeux écarquillés,
Le monde perdu s'est dévoilé,
Rappel de notre ancienne réalité.
Je vois la promesse de la connaissance
Les questions qui fusent dès ta naissance,
La compréhension par ma patience.
Dans la prunelle de tes yeux,
C'est un jardin d'éden merveilleux,
Où homme et femme vivent heureux.
Tu es la perception de la magie universelle,
D'une fleur sauvage, d'un joli carrousel,
Tu es vision d'amour et de bonheur éternel.
Éponge d'impressions et de sentiments,
Dans la plus simple réalité du présent,
Vous êtes le point de vue de l'enfant.Que reste-t-il quand l'innocence
à peine éclose, se trouve fauchée
Par la mort prématurée d'un proche,
la disparition d'un référant,
Quand le regard se voile face à des parents
qui s'étripent d'insouciance
Quand les coups portés ricochent
dans le coeur des enfants,
Quand l'alcool ou la drogue annihile
tous rêves et toute confiance
Quand la réalité d'une vie trop dure
berce les nouveaux nés ?Que reste-t-il quand dans un tunnel,
on ne voit pas l'espoir
Quand on reste seul, éperdu,
à pleurer dans le noir ???Rien...
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Au point du jour, je me lève
Au point du jour, souvent en sursaut, je me lève,
Éveillé par l'aurore, ou par la fin d'un rêve,
Ou par un doux oiseau qui chante, ou par le vent.
Et vite je me mets au travail, même avant
Les pauvres ouvriers qui près de moi demeurent.
La nuit s'en va. Parmi les étoiles qui meurent
Souvent ma rêverie errante fait un choix.
Je travaille debout, regardant à la fois
Éclore en moi l'idée et là-haut l'aube naître.
Je pose l'écritoire au bord de la fenêtre
Que voile et qu'assombrit, comme un antre de loups,
Une ample vigne vierge accrochée à cent clous,
Et j'écris au milieu des branches entr'ouvertes,
Essuyant par instants ma plume aux feuilles vertes.Le matin se lève...
Le matin se lève toujours trop tôt
car le cœur ne vibre
que la nuit, dans le noir
recouvrant les rêves
un doux velours tendu
à la fenêtre, le verbe aimer
conjugué au futur
le contour d’une silhouette
encore inconnue
mais qui viendra un jour
dans ma vie
je la reconnaîtrai à ses lèvres
suspendues à la mer
ou à sa passion
pour les langues laissant chanter
leurs voyelles
Il faudra me fier à ces antennes
qu’on sent parfois sous la peau
ces frêles antennes
de papillon en éveil
Le matin se lève...
Le matin se lève toujours trop tôt
car le cœur ne vibre
que la nuit, dans le noir
recouvrant les rêves
un doux velours tendu
à la fenêtre, le verbe aimer
conjugué au futur
le contour d’une silhouette
encore inconnue
mais qui viendra un jour
dans ma vie
je la reconnaîtrai à ses lèvres
suspendues à la mer
ou à sa passion
pour les langues laissant chanter
leurs voyelles
Il faudra me fier à ces antennes
qu’on sent parfois sous la peau
ces frêles antennes
de papillon en éveil
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Le matin se lève...
Le matin se lève toujours trop tôt
car le cœur ne vibre
que la nuit, dans le noir
recouvrant les rêves
un doux velours tendu
à la fenêtre, le verbe aimer
conjugué au futur
le contour d’une silhouette
encore inconnue
mais qui viendra un jour
dans ma vie
je la reconnaîtrai à ses lèvres
suspendues à la mer
ou à sa passion
pour les langues laissant chanter
leurs voyelles
Il faudra me fier à ces antennes
qu’on sent parfois sous la peau
ces frêles antennes
de papillon en éveil
24 commentaires -
“Tristesse” – Alfred de Musset
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaîté ;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.
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Clair de lune
La lune était sereine et jouait sur les flots. -
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.
De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?
Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?
Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ? -
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.
Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine... -
La lune était sereine et jouait sur les flots."Victor Hugo"
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La fête de la Sainte-Catherine se célèbre le 25 novembre de chaque année depuis le Xe siècle et commémore
le martyr de Catherine d'Alexandrie. La fête est particulièrement populaire en Estonie, où elle marque l'arrivée
de l'hiver. D'ailleurs, dans les contrées uthériennes, la fête est également associée à Catherine, femme
Selon les cultures où elle est célébrée, la Sainte-Catherine est une fête ayant différentes implications chez les
femmes.
« Sainte Catherine, soyez bonne
Nous n'avons plus d'espoir
qu'en vous
Vous êtes notre patronne
Ayez pitié de nous
Nous vous implorons à genoux
Aidez-nous à nous marier
Pitié, donnez-nous un époux
Car nous brûlons d'aimer
Daignez écouter la prière
De nos cœurs fortement épris
Oh, vous qui êtes notre mère
Donnez-nous un mari »En France, la fête était l'occasion pour les femmes célibataires de prier pour avoir un mari et pour célébrer les
Catherinettes, c'est-à-dire les femmes ayant atteint l'âge de 25 ans sans s'être mariées.
Avant d'atteindre l'âge de 25 ans, une prière typique aurait été : « Donnez-moi, Seigneur, un mari de bon lieu!
Qu'il soit doux, opulent, libéral et agréable! . Après 25 ans : « Seigneur, un qui soit supportable, ou
qui, parmi le monde, au moins puisse passer! ». Après 30 ans : « Un tel qu'il te plaira Seigneur, je m'en contente! »
Grande-Bretagne
L'une des traditions en Grande-Bretagne est de cuisiner des Cattern Cakes lors de la Sainte-Catherine. Celui-ci est
principalement composé de pâte, d'œufs, de graisse ou de beurre et de graines de carvi.
Québec et Canada
Au Québec et ailleurs au Canada français, dans le passé, la Sainte-Catherine, saint patron des femmes célibataires,
était une fête particulière pour les « vieilles filles », c'est-à-dire les femmes de plus de 25 ans n'ayant pas de mari.
Ces dernières pouvaient porter une certaine marque distinctive (elle « coiffaient » Sainte-Catherine).
La fête était aussi l'occasion de cuisiner la tire de la Sainte-Catherine. Cette tradition remonterait au temps de Marguerite Bourgeoys, qui, pour garder l'attention de ses élèves, aurait mis de la tire en face de son école, sur le chemin des classes.
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