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Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain,
Pour lui donner la confiance en son pas,
Prendre un enfant pour un roi.
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois,
Sécher ses larmes en étouffant de joie,
Prendre un enfant dans ses bras.Prendre un enfant par le cœur
Pour soulager ses malheurs,
Tout doucement, sans parler, sans pudeur,
Prendre un enfant sur son cœur.
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois,
Verser des larmes en étouffant sa joie,
Prendre un enfant contre soi.Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour,
Prendre un enfant par l'amour.
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins,
Vivre sa vie des années, puis soudain,
Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin,
Prendre un enfant pour le sien." Yves Duteil"
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L'amour change tout
Le devoir sans amour nous rend acharné.
La responsabilité sans amour nous rend impitoyable.
La justice sans amour nous rend dur.
La vérité sans amour nous rend critique.
L'intelligence sans amour nous rend rusé.
La gentillesse sans amour nous rend hypocrite.
L'ordre sans amour donne un esprit étroit.
L'honneur sans amour nous rend orgueilleux.
La possession sans amour nous rend avare.
La foi sans amour nous rend fanatique.
La vie sans amour est sans valeur.
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« Je fais le rêve, qu'un jour les hommes,
se lèveront et comprendront enfin,
qu'ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères.
Je fais le rêve, qu'un jour,
chaque homme différent dans le monde entier,
sera jugé pour sa valeur personnelle,
non sur la couleur de sa peau ou de son appartenance religieuse
et que les hommes respecteront
la dignité de la personne humaine...
Ce serait merveilleux !
Les étoiles pourront enfin chanter ensemble ! »
"Martin Luther King "
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Arrêt sur Images
Civilisation scarifiée
Géographie de l’intolérable
Impression de mortNotre société sidérée bafouille sa vérité
Nos lèvres tremblantes parlent de dignitéles visages flottent
se noient
se ressemblentnotre monde se partage
quotas de vivants
quotas de mortsles anges gardiens sont en fuite
trébuchent sur la frontière de l’inconcevableles rossignols ne chantent plus
figés à la bifurcation de la destinéeSybille Rembard,
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Vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez-moi un peu d'espoir ce soir...
J'ai tant de peine
Vous, dont je guette un regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir ?
Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"
C'est ridicule, c'est bohème,
C'est jeune et c'est triste aussi
Vous qui passez sans me voir
Me donnerez-vous ce soir
Un peu d'espoir ?
Les souvenirs sont là pour m'étouffer
Des larmes, de fleurs, de baisers
Oui je revois les beaux matins d'avril
Nous vivions sous les toits tout en haut de la ville.
Vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez-moi un peu d'espoir ce soir...
J'ai tant de peine
Vous, dont je guette un regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir ?
Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"
C'est ridicule, c'est bohème,"Jean Sablon"
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Un soir que je respirais le parfum des fleurs,
Au bord de la rivière,
Le vent m'apporta la chanson d'une flûte lointaine.
Pour lui répondre, je coupai une branche de saule,
Et la chanson de ma flûte berça la nuit charmée.
Depuis ce soir-lâ, tous les jours,
À l'heure où la campagne s'endort,
Les oiseaux entendent répondre à leur chant,
Celui d'un oiseau inconnu
Dont ils comprennent cependant le langage."Ti-Tun-Ling"
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