• La grande allée d'honneur menant au château est plantée de platanes sur presque 1 km. De chaque côté de l'allée d'honneur : la ferme du XVIe siècle à droite, le Labyrinthe et les Cariatides à gauche.

    La paire de sphinx du XVIIIe siècle encadrant l'allée d'honneur installée par le comte René de Villeneuve provient du château de Chanteloup à Amboise, ancien domaine du duc de Choiseul, dépecé au XIXe siècle; on voit - entre autres lieux - une paire de sphinx en pierre au départ de l'escalier d'honneur de Château-Margaux en Gironde (1810).

    Jardins

    On compte deux jardins principaux : celui de Diane de Poitiers et celui de Catherine de Médicis, situés de part et d'autre de la tour des Marques, vestige des fortifications précédant l'édification du château actuel.

    En 1565 les jardins de la rive gauche du Cher sont « nouvellement construits », comme le décrit Sonia Lesot dans son ouvrage :

    « La fontaine du rocher de Chenonceau construite par Bernard (Palissy) pour Catherine (de Médicis); elle était déjà existante du temps de Diane de Poitiers, et avait servi à alimenter les bassins de son parterre […] (dans) le parc de Francueil, sur la rive gauche du Cher […] fut aménagé un jardin bas en bordure du fleuve, composé de deux vastes carrés séparés d'une allée tracée dans le prolongement de la galerie, accentuant l'axe Nord-Sud déjà si fort. Le coteau était percé de grottes. »

    Jardin de Diane

    Le jardin de Diane de Poitiers, dont l'entrée est commandée par la maison du Régisseur : la chancellerie, construite au XVIe siècle ; au pied de laquelle se trouve un embarcadère, agrémenté d'une vigne, accès indispensable à toute promenade sur le Cher.

    En son centre se trouve un jet d'eau, décrit par Jacques Androuet du Cerceau dans son livre, Les plus excellents bastiments de France (1576). D'une conception surprenante pour l'époque, le jet d'eau jaillit d'un gros caillou taillé en conséquence et retombe « en gerbe » vers un réceptacle pentagonal de pierre blanche.

    Ce jardin est protégé des crues du Cher par des terrasses surélevées depuis lesquelles on a de beaux points de vue sur les parterres de fleurs et le château.

    Jardin de Catherine de Médicis

    Le jardin de Catherine de Médicis est plus intime, avec un bassin central, et fait face au côté Ouest du château.

    La décoration florale des jardins, renouvelée au printemps et en été, nécessite la mise en place de 130 000 plants de fleurs cultivés sur le domaine.

    Chateau de Chanonceau suite et fin


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  • Le château de Chenonceau est situé dans la commune de Chenonceaux en Indre-et-Loire (France). Il fait partie des châteaux communément appelés les châteaux de la Loire.

    Chenonceau est construit, aménagé et transformé par des femmes très différentes de par leur tempérament. Il est édifié par Katherine Briçonnet en 1513, enrichi par Diane de Poitiers et agrandi sous Catherine de Médicis. Il devient un lieu de recueillement avec la reine blanche Louise de Lorraine, puis il est sauvegardé par Louise Dupin au cours de la Révolution française et enfin, métamorphosé par madame Pelouze. C'est ainsi qu'il est surnommé le château des Dames, car « cette empreinte féminine est partout présente, le préservant des conflits et des guerres pour en faire depuis toujours un lieu de paix. Château meublé, décoré de rares tapisseries et peintures anciennes, c'est le monument historique privé le plus visité de France, serti de plusieurs jardins d'agrément, un parc et un domaine viticole .

    L'ensemble du domaine accueille annuellement 850 000 visiteurs. Le château est classé au titre des monuments historiques depuis son inscription sur la liste de 1840 et le parc par arrêté en date du 7 novembre 1962.

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    Pour une étude plus approfondit se référer à "Wikipédia"

    Le château de Chenonceau

     

     


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  • Le Futuroscope a été lancé en 1987, ce qui fait de lui un ancêtre dans une profession jeune ! Le parc est aussi un peu une icône de la décentralisation, puisque c'est l'ancien président du Sénat et élu de Vienne, René Monory, qui a porté le projet et a réuni les 300 M€ nécessaires pour le lancer. En faisant le pari du tourisme comme levier de développement pour sa région, il a vraiment été précurseur. Reste que les débuts ont été difficiles. Le groupe Amaury, qui en a pris le contrôle en 2000, n'est pas parvenu à le redresser. Il l'a donc revendu deux ans plus tard.

    Le Futuroscope est repassé sous pavillon public (70 % pour le département de la Vienne et 22 % pour la Caisse des Dépôts), qui l'a remis sur les rails avant d'en céder le contrôle à la Compagnie générale des Alpes. Celle-ci a pris 45 % du capital et en a fait le succès que l'on connaît aujourd'hui. Le département de la Vienne, actionnaire minoritaire, est toujours propriétaire du site.
    Le Futuroscope, c'est donc un montage mixte-privé assez original et indépendant financièrement. Aujourd'hui, il est clairement une des locomotives de la Compagnie des Alpes.

    Le Parc du Futuroscope


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  • Le Marais poitevin est une région naturelle de France à cheval entre les départements de Vendée, des Deux-Sèvres et de Charente-Maritime ainsi qu'entre les régions Pays de la Loire et Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. L'ensemble constitué par le Marais poitevin et la baie de l'Aiguillon, relique du golfe des Pictons, s'étend sur environ 100 000 hectares.

    Le 20 mai 2010, les marais mouillés de la Venise Verte obtiennent le label Grand Site de France

    Formation géologique

    L'espace abandonné par l'océan au fil du temps s'est peu à peu comblé de sédiments, formant une grande étendue plane, dont l'altitude de 0 et 8 mètres (la moitié du marais se situant à moins de deux mètres) est à un niveau intermédiaire entre celui des marées hautes et des marées basses. Les marais desséchés couvrent une superficie d'environ 47 000 hectares. Les marais mouillés (dont la partie la plus orientale est qualifiée de « Venise Verte ») couvrent pour leur part une superficie d'environ 29 000 hectares, tandis que des marais qualifiés d'intermédiaires (ce qui signifie qu'ils sont imparfaitement desséchés) représentent environ 19 000 hectares.

    L'espace aujourd'hui occupé par le marais poitevin fait initialement partie du plateau de calcaire jurassique de la Plaine vendéenne. La dernière glaciation de Würm entraîne une régression marine et une reprise d'érosion des cours d'eau de ce plateau (bassin versant de 535 000 ha), mettant à nu des formations marno-calcaires, qui forment alors une cuvette tandis que subsistent des « buttes » calcaires plus résistantes. Cette cuvette est recouverte par la mer lors de la transgression flandrienne, formant le golfe des Pictons,

     À partir du VIIe siècle, de grands seigneurs féodaux, ont procédé à des concessions et donations de parties du marais au bénéfice des abbayes alentour (dont l'abbaye de Maillezais, celles de Nieul-sur-l'Autise, l'Absie, Saint-Maixent, Saint-Michel-en-l'Herm, et Moreilles, ou le monastère de Luçon) ; des travaux d'aménagement sont ainsi lancés, dans le but d'exploiter de manière plus organisée la productivité de ces milieux (cultures, élevage, saliculture, pêcheries mais aussi développement de marais salants). Les premiers endiguements de marais desséchés sont réalisés à partir de la fin du Xe siècle afin d'exploiter plus facilement les terres. En 1199, Pierre de Voluire demande à l'abbé de Moreilles, Ostensius, de creuser le canal de Bot Neuf, aujourd'hui appelé canal du Clain. Dans une charte de 1217, Pierre de Volvire, seigneur de Chaillé, permet à la coalition des abbayes de Saint-Michel, de l'Absie, de Saint-Maixent, de Maillezais et de Nieul de creuser un canal pour dessécher les marais du Langon et de Vouillé. Il a été appelé "canal des Cinq-Abbés", au nom évocateur de ce contexte. Dans le Congrès archéologique de France de 1863, il est donné la date du 15 juillet 1200 pour la première charte, 1217 serait la date d'achèvement . D'autres grands canaux évacuateurs sont creusés par la suite.

    Les travaux d’assèchement sont repris et intensifiés sous Henri IV, qui, dans une perspective de reconstruction, accorde divers privilèges à des investisseurs huguenots originaires des Pays-Bas et de Flandre. Nommé Grand maître des digues du royaume par le roi, l'ingénieur Flamand Humphrey Bradley n'intervient cependant pas dans le marais poitevin. Le duc de Roannez, gouverneur du Poitou à partir de 1651, cherche des financements pour mener les travaux à terme. De grands aristocrates de la Cour ne tardent pas à entrevoir les profits qui peuvent être tirés de ces assèchements (rotation élevage/céréaliculture, les excréments du bétail enrichissant le sol pour la culture notamment du blé), malgré les difficultés nombreuses qu'ils rencontrent dans leur réalisation.

     

    Napoléon Ier prend en 1808 un décret d'aménagement de la Sèvre Niortaise, pour en conforter la vocation navigable. Cette décision constitue le premier acte d'une campagne de grands travaux qui vont, entre le début du XIXe siècle et le début du XXe siècle, donner au marais mouillé l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui. On peut considérer également ce décret, qui place la police de la navigation et de l'eau du fleuve domanial sous l'unique responsabilité de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées des Deux-Sèvres, donne un cadre de gestion conforme à la logique hydrographique du bassin versant de la Sèvre Niortaise. À l'inverse, la création sous la Révolution française des départements divise artificiellement cet espace entre la Vendée, la Charente-Maritime, et les Deux-Sèvres.

     Sous la Monarchie de Juillet, une ordonnance royale de Louis-Philippe Ier structure les marais mouillés en syndicats départementaux de propriétaires. Ces syndicats se fédèrent par la suite en une Union des marais mouillés, dont la vocation est d'assurer une cohérence d'ensemble sur ce territoire. C'est dans cette période (à partir des années 1835 et jusque vers 1850) que sont percés ou aménagés les canaux évacuateurs de crue et les grandes « rigoles » comme celle de La Garette.

     De grands travaux hydro-agricoles ont été réalisés dans les années 1960 (remembrements, création de nouveaux évacuateurs, recalibrage de canaux), puis dans les années 1980 (développement du drainage agricole par drains enterrés), dans une perspective d'assèchement généralisé et d'intensification de la production agricole, avec une spécialisation de plus en plus marquée des exploitations dans les cultures céréalières. Le marais poitevin est aussi concerné par un assèchement des nappes phréatiques. Celles-ci sont menacées par des pompages intensifs effectués par l'agriculture intensive plus récents (hivers 2011-2012).

    Du coup, une polémique est née de la surexploitation des richesses hydrauliques du secteur. L'assèchement forcé du marais poitevin a provoqué un recul de la biodiversité, notamment pour une très grande quantité d'oiseaux (plus de 250 espèces répertoriées). Le déclassement du Parc naturel régional en 1997 a provoqué une remise en question chez tous les acteurs du lieu qui doivent œuvrer en commun pour ne pas détruire un espace naturel très particulier et fragile

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    Un peu long mais peut intéresser certain !

    Marais poitevin

     


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  • La chartreuse de la Sainte-Trinité de Champmol est un ancien monastère de l'ordre des Chartreux situé à Dijon en Bourgogne, dont l'emplacement est actuellement occupé par un centre hospitalier.

    Sa construction a commencé sur un domaine acquis en septembre 1378 au lieu-dit de Champmol, alors à l'extérieur de la ville de Dijon, par Philippe le Hardi. Dans son testament de 1386, il souhaite y être inhumé dans l'habit des chartreux. Les ducs de Bourgogne y font venir de nombreux artistes afin d'y réaliser des œuvres d'art (peintures et sculptures) destinées à décorer le couvent. Le couvent est fermé et vendu en avril 1791, lors de la Révolution française, et le nouveau propriétaire ne tarde pas à démolir l'église et les bâtiments dont il n'a pas l'usage. Le site est racheté en 1833, par le département de la Côte-d’Or, pour en faire un asile psychiatrique. Les œuvres d'art qui y étaient conservées sont en partie dispersées dans de nombreux musées dans le monde.

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    La chartreuse de Champmol en septembre 2007.

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Ancienne tourelle de l'oratoire ducal

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    La copie du Puits de Moïse de l'hôpital de Dijon.

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Le Puits de Moïse (extérieur).

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Le Puits de Moïse intérieur par (,Claus Sluter et Claus de Werve en 1405)

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Portail de la chapelle

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

     La Vierge du trumeau regardant le Christ.

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Statue de Philippe le Hardi

    Les oeuvres suivantes se trouvent dans les musées

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Retable de la crucifixion sculpté par Jacques de Baerze et peint par Melchior Broederlam. Musée des beaux-arts de Dijon.

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Le Retable de Saint-Denis (1416) par Henri Bellechose pour l'église de la chartreuse. Musée du Louvre.

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Polyptyque Orsini par Simone Martini, actuellement au Musée royal des beaux-arts d'Anvers.

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Retable de Saint Georges avec un moine chartreux. Henri Bellechose, 1416. Musée des beaux-arts de Dijon

    Chartreuse de Champmol et Puits de Moïse

    Porte d'un des deux retables de Jacques de Baerze, peint par Melchior Broederlam. Musée des beaux-arts de Dijon.

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    Vous avez pu voir dans ma vidéo du 13 juin dans le jardin de l'Arquebuse un vestige du cloître

    Image du Blog zezete2.centerblog.net

     

     

     


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  • Le jardin botanique de l'arquebuse de Dijon est un jardin botanique municipal créé en 1833 à Dijon, riche d'environ 3 500 espèces de plantes botaniques de Bourgogne et du monde entier, réparties sur plus de 5 hectares avec jardin public, arboretum, roseraie, musée d'histoire naturelle et d'ethnologie et planétarium

    Historique

    En 1543 la « compagnie des arquebusiers du roi de Dijon » s'installe dans les bâtiments, parc et jardin de ce domaine, derrière l'actuelle gare de Dijon-Ville, aux portes du centre ville. Au XVIIIe siècle, le dernier capitaine de la compagnie, Marc-Antoine Chartraire de Montigny, fait restaurer et embellir jardins et bâtiments à ses frais.

    Le parc et jardin botanique de Dijon orné de statues, d'un temple de l'Amour, et traversé par le Raines, petit ruisseau sur lequel vivent des cygnes et des canards est constitué de :Le « muséum d'histoire naturelle et d'ethnologie de Dijon » inauguré en 1836 dans les anciens bâtiments de la compagnie des arquebusiers, présente des expositions permanentes (Pavillon de l'Arquebuse) et temporaires (Pavillon du Raines) en zoologie, géologie, paléontologie, ethnographie et minéralogie.Le « planétarium Hubert Curien » (éminent physicien, « père » de la fusée Ariane et ancien ministre de la Recherche et de l'Espace de 1988 à 1993) avec une coupole de 10 m de diamètre.Un arboretum de près de 600 feuillus et 100 variétés de conifères.Une roseraie de 280 m² de plus de 230 espèces de roses / rosiers.

    Derniere promenade avec ma petite fille au "Jardin botanique de l'Arquebuse "il y a 18 mois

    En 1771 Bénigne Le Gouz de Gerland fonde le premier jardin botanique de Dijon sur l'actuel boulevard Voltaire. Le jardin est transféré en 1833 sur le domaine de la compagnie des arquebusiers, cédé à la ville en 1808.

    Derniere promenade avec ma petite fille au "Jardin botanique de l'Arquebuse "il y a 18 mois


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https://youtube.com/clip/UgkxEvlgwfKtAMDUDQs9b-OL1TL1cPQnJwDb