• Bel astre voyageur

    À La Comète de 1861

    Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives
    Des profondeurs du ciel et qu’on n’attendait pas,
    Où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ?
    Toi qui vogues au large en cette mer sans rives,
    Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint,
    N’as-tu vu comme ici que douleurs et misères ?
    Dans ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ?
    T’ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ?

    Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre
    L’homme aura disparu. Du fond de ce séjour
    Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
    Si ce globe épuisé s’est éteint solitaire,
    Dans l’espace infini poursuivant ton chemin,
    Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
    Un regard de pitié sur le théâtre vide
    De tant de maux soufferts et du labeur humain.

    Louise Ackermann,

    ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥


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  • Rendez vous entre manbres du bureau chez une des notres pour déguster un delicieux couscousTout d'abord l"apéritif accompagné d'un radieux soleil

    Rendez vous entre membres du bureau chez une des notres pour déguster un delicieux couscous

    Rendez vous entre membres du bureau chez une des notres pour déguster un delicieux couscous

    Pour enfin apprécier ce couscous que Lisette nous avait préparé avec amour !

    Rendez vous entre membres du bureau chez une des notres pour déguster un delicieux couscous

    Sans oublier de regarder la magnifique vue qu'elle a sur les collines

    C'était dimanche 8 janvier très belle journée

    ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

     


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  • Recueil : Les Poèmes de Provence (1874).

    Une forêt de pins s'étend dans la colline ; 
    Verticaux et serrés sur ce plan qui s'incline 
    Ils semblent une armée innombrable à l'assaut ; 
    Le regard qui les suit doit s'arrêter bientôt 
    Car des milliers de troncs lui font une barrière. 
    L'ombre grise a partout des lueurs de clairière, 
    Et la nuit des forêts n'existe pas ici : 
    C'est seulement l'éclat du jour très adouci. 
    Ne cherchez pas non plus la mousse souple et fraîche ; 
    Rien que des lichens gris que la chaleur dessèche, 
    Et qui craquent pilés en miettes sous vos pas. 
    Sous ce couvert, les fleurs ne se hasardent pas ; 
    Mais du tronc des pins coule en perles la résine 
    Qui d'un parfum ardent embaume la colline.

    Or, ce qui fait surtout le charme de ces bois 
    C'est leur bruissement doux et long, c'est leur voix 
    Quand un souffle léger passe dans les ramures ; 
    Oh ! les grandes rumeurs ! oh ! les tendres murmures ! 
    Non, nul arbre ne fait entendre un chant pareil ; 
    Oh ! luths éoliens pleins d'âme et de soleil, 
    Mes pins harmonieux, qu'il est doux à l'aurore 
    De marcher à pas lents sous votre ombre sonore !

    "Jean Aicard."
     
    la photos du fond de ma création ,est prise devant la maison où j'habitais dans le Var "les trois pins"
     
    ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

     

     


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     La Méditerranée.

     Les Poèmes de Provence (1874).

    La Méditerranée est couchée au soleil ; 
    Des monts chargés de pins, d'oliviers et de vignes 
    Qui font un éternel murmure au sien pareil, 
     Voient dans ses eaux trembler leurs lignes.

    Elle est couchée aux pieds des pins aux sueurs d'or, 
    Qui de leurs parfums d'ambre embaument la campagne ; 
    Elle veille en chantant ; en chantant elle dort ; 
     La cigale en chœur l'accompagne.

    Au bord de cette mer Praxitèle rêvant 
    A pris à la souplesse exquise de ses lames, 
    Pour fixer la Beauté dans le Paros vivant, 
     Des formes fuyantes de femmes.

    La Méditerranée, ô rêve ! est donc la mer 
    D'où sortit Vénus blonde aux pieds blanchis d'écume, 
    Et comme la Beauté donne un bonheur amer, 
     Les flots bleus sont faits d'amertume.

    Lorsque Pan dut céder aux dieux nouveaux venus 
    Vénus revint mêler aux flots sa beauté blonde, 
    Et sous leur transparence elle erre encor, seins nus, 
     Lumineuse, éparse dans l'onde.

    En ses limpides yeux se mirent nos grands bois ; 
    Cigales, nous rythmons ses chants avec nos lyres, 
    Car Pan aime d'amour ses yeux verts et sa voix, 
     Et ses innombrables sourires !

    Poète : Jean Aicard (1848-1921)

    ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

     


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  • Aujourd'hui mardi , voila les fêtes sont finit , bien agréablement mais fatigantes aussi et oui on a plus vingt ans !!! Je vous remercie toutes et tous pour vos voeux j'ai été très touchés , voici quelques photos souvenirs 

    Voila nous finissons l"année 2016 entre copains ( de notre âge )

     

    A midi du jour de l'an avec on amie une bonne bouillabaisse au resto des Salins de Hyères , un régal !!

    Pour digérer une petite promenade sur le port de la Londes , j'ai pensé très fort à tous ceux qui était dans le brouillard et le verglas , alors qu'ici vous pourrez le constater nous étions en veste !!

    A une prochaine fois des pensées et bisous à vous tous mes amis , je ne vous oublie pas 

    ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

     


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https://youtube.com/clip/UgkxEvlgwfKtAMDUDQs9b-OL1TL1cPQnJwDb