-
Le muguet
Que ces jolies clochettes parfumées,
Vous apportent joie, chance et gaieté,
Qu’il soit en brin ou en brassée ,
Elles carillonnent « voici le mois de mai »
Que ces milliers de fleurs,
Par leurs blancheurs vous captivent,
Que leurs senteurs vous enivrent,
Pour une année de bonheur.
« Hélène »
40 commentaires -
Le Lilas
Contez- moi le printemps
Avec un brin de lilas
En hiver il n’y en a pas
En hiver il attend .
Plus qu’une fleur
C’est un arbre
Ancrée dans le bonheur
Il brise le marbre .
C’est une couleur
Quand il n’est pas blanc
Et vole les chemises, les gants
D’une teinte délicieuse de pâleur.
Son parfum illumine le regard
Des belles aux yeux lilas
Je les aime nom d’un pétard
Je ne m’en lasse pas .
C’est une fleur ,
Ou ce n’en est pas ,
Peu importe le bonheur
Comme un brin de lilas .
"Franck Girard"
34 commentaires -
Avec ses caprices, la Lune
Est comme une frivole amante ;
Elle sourit et se lamente,
Et vous fuit et vous importune.
La nuit, suivez-la sur la dune,
Elle vous raille et vous tourmente ;
Avec ses caprices, la Lune
Est comme une frivole amante.
Et souvent elle se met une
Nuée en manière de mante ;
Elle est absurde, elle est charmante ;
Il faut adorer sans rancune,
Avec ses caprices, la Lune."Théodore de Banville"
30 commentaires -
Inaugure le 1er juillet 1875 la ligne Pontarlier Vallorbe réduisait la distance Paris Lausanne de 57 km , soit un gain de temps de 2 heures
Percement du tunnel du Simplon en 1906 , la liaison devenait un maillon important pour le trajet Paris Milan sur lequel circulait le train de luxe « Simplon Express »
L’ouverture du raccourci Frasne Vallorbe en 1915 provoqua le déclin progressif de la ligne qui fut fermé aux voyageurs en avril 1939. Après la destruction du tunnel de Jougue pendant la guerre, la ligne fut réduite au trajet Pontarlier- Les Hôpitaux Neufs , avec l’arrêt du trafic de marchandises en 1969.
En 1993 un passionné des chemins de fer: Louis Poix redonne vie à cette ancienne ligne avec un tronçon de 700m. Grâce à son opiniâtreté le parcours s’allonge d’année en année pour mesurer aujourd’hui 8 km entre les Hôpitaux Neufs et Fontaine Ronde .
Le Coni’Fer qui culmine à 1012 m d’altitude , ambitionne de relier Pontarlier à la station touristique de Métabief en passant par Château de Joux
L'authentique wagon de l'Orient express , vous accueille pour y déguster un repas Franc- Comtois
On longe de magnifiques forêts de Sapins
Puis la station de métabief
on peu voir les pistes de ski où des névés résistent encore à la chaleur !
Une belle exploitation de bétail avec lequel sera fait le "Conté"
Petite gare de Fontaine-Ronde où le train fera un arrêt pour que nous finissions notre repas
Nous longeons un petit lac , je ne connais pas le nom !!
Petit moment de dégourdissement pour les jambes à l'entrée de Métabief , qui en ce moment est très calme !! où se trouvait ce joli petit moulin à eau
alimenté par ce petit cour d'eau
Voila nous allons repartir pour 2 heures 30 de bus ..........
**************************
Mon opinions sur cette excursion : intéressante, mais trop de bus pour peu de découverte , mais c'est mon avis ........
34 commentaires -
Oui, je t'attends pour le plaisir de la fête,
Et tous ces petits riens de chaque instant.
Oui, je t'attends, comme une femme à sa fenêtre,
Qui n'a pas eu d'amour depuis longtemps !
Dépêche-toi, le temps s'écrit sur mon visage,
Je voudrais être belle à ton regard.
Dépêche-toi, pour qu'il nous reste assez de pages
à tricoter ensemble aux mains du soir.
Oui, je t'attends pour les fous rires et la tendresse,
Les heures qui s'éternisent sous les draps.
Oui, je t'attends pour la passion et la paresse,
Qui tisseront leurs toiles entre nos bras.
Dépêche-toi, je t'ai gardé quelques voyages
Et les vacances qui m'ont oubliées.
Dépêche-toi, il pleut parfois sur les images ...
Mes rêves, sous les larmes, sont mouillés.
Oui, je t'attends pour le meilleur qui reste à vivre,
Après les jours d'automne et de désert..
Oui, je t'attends, pour les milliers de routes à suivre, qui chasseront l'ennui de notre hiver.
Oui, je t'attends pour le plaisir de la fête,
Et tous ces petits riens de chaque instant.
Oui, je t'attends ..., comme une femme à sa fenêtre,
Qui n'a pas eu d'amour depuis longtemps !"inconnu"
22 commentaires -
Commencée en 1248, la construction de ce chef-d'œuvre de l'art gothique se fit par étapes et ne s'acheva qu’en 1880. Au cours de ces sept siècles, ses bâtisseurs successifs furent animés de la même foi et d'un esprit de fidélité absolue aux plans d'origine. Outre son exceptionnelle valeur intrinsèque et les chefs-d'œuvre qu'elle recèle, la Cathédrale de Cologne témoigne de la force et de la persistance de la foi chrétienne en Europe. Aucune autre cathédrale n’est aussi parfaitement conçue, aussi uniformément exécutée et aussi totalement achevée.
La Cathédrale de Cologne est une basilique à cinq nefs du haut gothique (144,5m de long), avec un transept saillant (86,25m de large) et une façade flanquée de deux tours (157,22m de haut). La nef atteint 43,58m tandis que la hauteur des collatéraux est de 19,80m. La partie ouest, nef et transepts, a été commencée en 1330 selon un style différent, sans que cela soit perceptible dans l’apparence générale de l'édifice. Les travaux du XIXe siècle se sont fidèlement conformés au style et aux techniques médiévales, comme en atteste la comparaison avec les plans d’origine sur parchemin.
L'aménagement liturgique d'origine du chœur est encore très bien conservé. Il comporte un autel élevé avec un énorme monolithe de calcaire noir, considéré comme le plus grand de toutes les églises chrétiennes, des stalles en chêne sculpté (1308-1311), des écrans peints (1332-1340), 14 statues sur des piliers (1270-1290), et les vitraux en verre polychrome qui forment le plus important cycle de ce type dans toute l'Europe du XIVe siècle. La Cathédrale contient également une remarquable série de tombes de douze archevêques, datant de 976 à 1612.
Parmi le grand nombre de chefs-d’œuvre que recèle la Cathédrale, il faut noter le Crucifix de Géro de la fin du Xe siècle qui orne la chapelle du Saint-Sacrement et qui fut transféré de la précédente structure pré-romane dans la Cathédrale actuelle, ainsi que l’Autel des Rois Mages (1180-1225), dans le chœur, qui est le plus grand autel reliquaire d'Europe. On citera également d’autres chefs-d’œuvre artistiques comme l'autel de Sainte-Claire (1350-1400 env.) dans la nef nord, apporté en 1811 de l'église détruite du cloître des sœurs franciscaines ou l’autel des Saints Patrons de la ville de Stephan Lochner (1445 env.) dans la Chapelle Notre-Dame et l'autel de Saint Agilolphe (1520 env.) dans le transept sud.
26 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires