•  Une belle rencontre , c'est parfois aussi une question de temps.

    Il faut se trouver l'un et l'autre au bon moment.

    "Marc Lévy"

     

    Belle rencontre !

     


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  •  "Le gentil cancre"

     Il dit non avec la tête

    Mais il dit oui avec le cœur

    Il dit oui à ce qu'il aime

    Il dit non au professeur

    Il est debout

    On le questionne

    Et tous les problèmes sont posés

    Soudain le fou rire le prend

    Et il efface tout

    Les chiffres et les mots

    Les dates et les noms

    Les phrases et les pièges

    Et malgré les menaces du maître

    Sous les huées des enfants prodiges

    Avec des craies de toutes les couleurs

    Sur le tableau noir du malheur

    Il dessine le visage du bonheur.

    "Jacques Prévert "

    (Les Éditions du Point du Jour,)

    Les enfants .........


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  •  

    La rivière "la Béze"

     Auberge La Quatreheurie, et l'église St Rémy construite en 1770

    Le pressoir rappelle que c’est d’ici que proviennent les ceps du fameux « Clos de Bèze » (à Gevrey-Chambertin). Le plus vieux vin de France 

    La tour d'oysel et le  lavoir des sœurs

     la maison d'ocre  aux airs d’Italie

    *************************

     Pour découvrir les secrets de Bèze, il faut commencer par son nom. S’il prête à sourire, son origine celtique explique l’importance du cours d’eau. « BEZW » signifie « rivière à sa source ». Depuis les grottes  jusqu’à l’abbaye, la vie s’organisait, au Moyen-âge, sur les rives de la Bèze, véritable poumon du village.

    Les lavoirs et abreuvoirs qui bordent la rivière renvoient les passants au XVe siècle.

    Devant un lavoir du XVIIIe siècle, deux rangs de vigne plantés au milieu des fleurs rappellent l’histoire du Chambertin Clos de Bèze. Oui, le réputé breuvage est né ici. Au VIIe siècle, les précieux ceps partent du village pour être plantés par les moines de l’abbaye sur leur domaine viticole qui s’étend jusqu’à Gevrey-Chambertin. Aujourd’hui, ce vin historique fait partie des 33 grands crus de Bourgogne.

    Le département doit d’ailleurs son nom aux vignes. « Charles Arnoult, né à Bèze et député de l’Assemblée en 1790, propose le nom Côte-d’Or pour rappeler la richesse des vignes qui bordent le territoire ». Une plaque lui est dédiée sur la façade de la mairie. 

    Sur la place principale, l’école monastique impressionne par son architecture gothique du XIIIe siècle parfaitement conservée. L’établissement fut fondé au VIIe siècle pour accueillir les enfants de nobles.

    Des ponts enjambent la rivière où les saules pleureurs trempent leurs branches. L’abbaye de Saint-Pierre se dessine enfin. Fondée en 630 par Amalgaire, duc de Bourgogne, elle fut sept fois détruite et reconstruite entre le VIIe siècle et le Siècle. Elle atteint finalement son apogée au XIIe siècle sous l’abbatial d’Étienne de Joinville.

    Elle est rachetée à la Révolution par un entrepreneur de Langres qui fait détruire une grande partie des bâtiments afin d’en revendre les matériaux. L’église et le cloître ont disparu.   Au pied d’une des tours de défense de l’enclos monastique s’étire le petit lavoir des sœurs, en demi-cercle face à la rivière. 

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    N'oubliez pas de visiter ses grottes également 

     

    Le village de Béze situé à 30 km de Dijon

     

     


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  • Bonne fête à toutes les Maman du monde

    Bonne fête à toutes les Maman du monde

     

    L’amour Maternel

    Dans cette vie , où tout n’est que chimère ,

    Où chaque jour les sentiments sont ternis ,

    Où l’on  s’unit et  se désunit ,

    Où même l’amitié devient parfois amère, 

     

    L’amour maternel est la seule chose qui n’est pas éphémère, 

    Cet amour ne vous trompe pas et jamais ne finit.

    Les voiles volent au port , l’oiseau vole à son nid,

    Et un enfant vole au cœur de sa mère.

     

    Parfois un doute se glisse vers un attachement,

    L’expérience de la vie vous fait découvrir un ver en elle,

    Quand on aime , on le craint profondément.

     

    Mais on ne doute jamais de la profondeur de l’âme maternelle,

    Comme une source ,l’amour  coule en ce grand sentiment,

    Et les lèvres de l’enfant y boit  éternellement. 

    « Hélène »

    Bonne fête à toutes les Maman du monde

     


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  • La danse est le plus sublime,

    Le plus émouvant,

    Le plus beau de tous les arts,

    Parce qu’elle n’est pas une simple traduction

    Ou abstraction de la vie,

    C’est la vie elle-même.

    « Henry Havelock Ellis »

    (auteur anglais 1859-1939) 

    La danse

                                                               

     

                                         


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    Les anis de Flavigny

    ancien atelier des étuis

    Les anis de Flavigny

    l'atelier de conditionnement des anis  en 1930

    Les anis de Flavigny

    ancienne atelier des turbines  

    Les anis de Flavigny

    Atelier actuel 

    Les anis de Flavigny

     l'atelier de conditionnement   la ligne de boite ovales

    Les anis de Flavigny

      la machine de boites ovales

    Les anis de Flavigny

    Les anis de Flavigny

    Entrée du magasin

    Les anis de Flavigny

    Les anis de Flavigny

    Les anis de Flavigny

    Les anis de Flavigny

    bâtiment de fabrication (ancienne abbaye )

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    Un peu d’histoire : un empereur, un philosophe, un pape, des moines bénédictins et des sœurs ursulines

    L’Anis de Flavigny est la spécialité de Flavigny-sur-Ozerain .La légende dit que c’est grâce à Jules César que la fabrication d'anis a été introduite en Bourgogne. Les médecins romains accompagnant les troupes de l’empereur qui ont assiégé en 52 avant Jésus Christ la ville d’Alésia auraient semé des graines d'anis vert, rapportées par un voyageur romain du nom de Flavius, sur le terrain de l'hôpital de campagne qu’ils avaient érigé. A cette époque, l’Anis de Flavigny était en effet recommandé pour ses vertus thérapeutiques, et était  conseillé notamment pour lutter contre les effets des piqures de scorpion . Selon les historiens, l'ancienne ville d'Alésia était située à proximité de ce qui est maintenant le village de Flavigny-sur-Ozerain.

    L’Anis de Flavigny a été pour la première fois mentionné dans un document datant des années 870 après JC qui fait état d’un cadeau de quelques livres d'anis au pape Jean VIII par les moines Bénédictins de Flavigny pour le remercier d’avoir passé trois semaines dans leur abbaye avec sa suite de dix-huit évêques. 

    Il faut attendre le 17ème siècle pour retrouver la trace de l'Anis de Flavigny. Sous la supervision de leur mère supérieure Claude Jacotot, les sœurs Ursulines qui habitaient alors l’abbaye ont décidé de se lancer dans la fabrication d’anis confit. Les sœurs auraient puisé leur inspiration dans la fontaine de la Recluse d’où jaillissaient naturellement de l’eau de fleur d’oranger et de l’eau de rose, les deux saveurs utilisées à l’époque. C’est ainsi que serait née la recette de l’Anis de Flavigny, un bonbon constitué d’une graine d’anis enrobée de sucre et parfumée à l’eau de fleur d’oranger ou à l’eau de rose. Savez-vous qu’entre les phases d’enrobage à la main et de séchage, près de six mois étaient alors nécessaires pour fabriquer un bonbon ?

    Après la révolution et le départ des religieuses, plusieurs confiseurs du village de Flavigny-sur-Ozerain se sont à leur tour mis à faire commerce de sucreries. C’est après la première guerre mondiale que les fabriques de l’époque, « A la Belle Marraine », « A la Source des Douceurs » et « A la Fontaine de la Recluse », se sont réunies sous le nom de « Au Galant Berger », en référence au berger contant fleurette à sa bergère que l’on peut encore voir aujourd’hui sur la boite métallique traditionnelle des Anis de Flavigny.

    La tradition du « bien bon bonbon » perpétuée par la famille Troubat

    L’usine située au cœur même de l’ancienne abbaye a été rachetée en 1923 par Jean Troubat, dont la famille perpétue encore aujourd'hui la tradition de la fabrication de l'Anis de Flavigny sous la houlette de Catherine Troubat qui assure depuis 1990 la succession . Grâce à la modernisation des installations, seuls quinze jours suffisent désormais à fabriquer les bonbons, toujours selon la recette classique qui n’a pas changé depuis. Les Anis de Flavigny sont désormais déclinés dans une gamme de bonbons parfumés à l’anis bien sûr, mais également à la menthe, la rose, la violette, la réglisse, le citron, la mandarine ou la fleur d’oranger, pour ne citer que quelque uns des arômes naturels utilisés par la famille Troubat.

    Le « bien bon bonbon » de l’abbaye de Flavigny fut la première confiserie à apparaître dans les distributeurs automatiques des quais de gare et du métro parisien. Depuis, son succès ne s’est jamais démenti et ce sont désormais près de 250 tonnes de ces petites billes d’un gramme qui quittent chaque année Flavigny pour régaler les gourmands du monde entier.

    Un conseil pour savourer le « bien bon bonbon » : ne le croquez pas !

     Pour déguster les petites billes immaculées, suivez le conseil de Catherine Troubat : « Prenez les deux par deux et faites les rouler dans la bouche jusqu’à retrouver la graine. Deux par deux, c’est bon bon

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     Pour compléter mon article cette vidéo visite de la crypte

    Les anis de Flavigny

     

     


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