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Pour mon père
Mon père aimé, mon père à moi,
Toi qui me fais bondir
Sur tes genoux
Comme un chamois,
Que pourrais-je te dire
Que tu ne sais déjà ?
Il fait si doux
Quand ton sourire
Éclaire tout
sous notre toit !
Je me sens fort, je me sens roi,
Quand je marche à côté de toi.
"Maurice Carême"
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Moulin des amours
Tu tournes tes ailes
Au ciel des beaux jours
Moulin des amours
Mon cœur a dansé
Sur tes ritournelles
Sans même y penser
Mon cœur a dansé
Ah, mon Dieu, qu'ils étaient jolis
Ces yeux qui valsaient dans les miens
On s'aimait presqu'à la folie
Et cet amour te plaisait bien
Des mots de bonheur
Chantaient sur tes ailes
Des mots de bonheur
Simples comme nos cœurs
Dis-moi chéri, dis-moi que tu m' aimes
Dis-moi chéri que c'est pour la vie
Comme on a dansé
Sur tes ritournelles
Tous deux enlacés
Comme on a dansé!
Que de fois l'on a répété
Ces mots
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Tout est beau, relaxant, attirant et calme,
Mon esprit flâne dans la nature, dans les cieux,
Partout, il admire ; il savoure sa quiétude,
Les étoiles éblouissent fortement mes yeux,
Dans mes oreilles, glisse une belle gratitude
Sur une douce mélodie qu’un oiseau paresseux
Chante pour exsuder toutes mes lassitudes.
Tout est beau en ce jour ensoleillé,
Au dessus des fleurs, les abeilles voltigent
Sous le regard pâle d’un papillon égaré
Dans un champ, où les roses de leurs tiges
Font rougir pudiquement l’éclat doré
D’un soleil devenu timide et sans prestige.
Tout est beau, calme, relaxant et attirant
Dans cette forêt où le cœur devient une lyre,
S’harmonisant avec le son des arbres profonds,
Ses battements cadencés attirent
Tout ce qui est vivant, plus des confusions
La nature a vaincu tous mes délires.
"Dad Allaoua"
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Le Lavoir
Les remparts
le donjon du XIe siècles
Eglise St Martin
Le haut de son clocher
l'échauguette d'angle et les arbalétrières
La tourelle : au bas de celle-ci , une niche accueille une agréable sculpture
Chœur du XIe siècle et grille de communion ornée des outils de la passion
Salives est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or (à 45 km au nord de Dijon)
Les panneaux explicatifs du patrimoine de Salives sont très instructifs pour qui veut visiter ce village à l'intérêt patrimonial indéniable.
Aussi près d'un rare puits fortifié bien restauré on peut lire sur une pancarte qu'il date du XIIIe siècle et qu'il fut dégagé en 1995 du remblais qu'il contenait.
Il se trouve à côté du donjon du XIe siècle et face à l'église Saint-Martin, il présente une tourelle carrée à échauguette d'angle et le puits qu'elle abrite permettait d'avoir une ressource en eau lors des sièges.
Les murs de cette tour sont épais de presque 2 mètres et l'on peut y voir des arbalétrières.
Le puits communique avec l'eau de la source de la Tille située en contrebas.
Une jolie sculpture a été incluse dans une niche au bas de la tourelle, près du lavoir.
Histoire
Son nom est dérivé du latin «fons saliva » (source jaillissante et abondante ou écumante), en référence à la source de la Tille La famille de Salives a régné sur le village depuis le XIe siècle jusqu'en 1256, date où elle a émigré en Franche-Comté. En 1242, Salives devient prévôté ducale, propriété des ducs de Bourgogne. En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, Salives devient prévôté royale.
La commune de Salives abrite le centre « Valduc » du CEA. Lieu longtemps tenu secret défense car c'est l'endroit où est fabriquée la partie fissile des bombes atomiques françaises depuis la création du CEA par Charles de Gaulle. Le centre est protégé et entouré de forêts de feuillus et résineux.
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Il fracasse la nuit
File en flèches effilochées
Dans un grand ciel de suie
Éclate
S'inverse
Se dilate
Se disperse
Fontaine de feu crépitant sa furie
Dans le feutre bleu noir du plein ciel en folie
Des hallebardes jaillissent
Se haussent
Se hissent
Harcelant l'espace et passent
Éclaboussures de perles
Qui naissent et déferlent
En fines gouttes de sang
Mêlées de vert de jaune de bleu et de blanc
Scintillent
Croissent
S'éparpillent
S'entrecroisent
Meurent et renaissent...
Pour écrire le rêve à l'ardoise de nuit...
Et disparaissent
"Gilbert Chatenoud"
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6 juin 1944 : enfants nous guettions notre liberté,
nous allions enfin pouvoir vivre, aimer et être aimer ,
Cet espoir nous venait du ciel , et des océans ,
Nous allions enfin nous retrouver, et vivre profondément ,
cette belle liberté retrouvée
6 juin 2019, petite fille qui contemple ces blanches croix ,
t'imagine tu que des milliers de vie sont là ,dans cet endroit,
Que c'est grâce à leurs courages , que tu peux découvrir le monde ,
tu es encore trop jeune , et ni pense pas !
J'espère ,plus tard ,quand ta jeune expérience sera longue,
en attendant profite de ton insouciance
et de la liberté que ces hommes t'ont donné avec bienveillance
"Hélène"
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