• Les anis de Flavigny

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    Les anis de Flavigny

    ancien atelier des étuis

    Les anis de Flavigny

    l'atelier de conditionnement des anis  en 1930

    Les anis de Flavigny

    ancienne atelier des turbines  

    Les anis de Flavigny

    Atelier actuel 

    Les anis de Flavigny

     l'atelier de conditionnement   la ligne de boite ovales

    Les anis de Flavigny

      la machine de boites ovales

    Les anis de Flavigny

    Les anis de Flavigny

    Entrée du magasin

    Les anis de Flavigny

    Les anis de Flavigny

    Les anis de Flavigny

    Les anis de Flavigny

    bâtiment de fabrication (ancienne abbaye )

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    Un peu d’histoire : un empereur, un philosophe, un pape, des moines bénédictins et des sœurs ursulines

    L’Anis de Flavigny est la spécialité de Flavigny-sur-Ozerain .La légende dit que c’est grâce à Jules César que la fabrication d'anis a été introduite en Bourgogne. Les médecins romains accompagnant les troupes de l’empereur qui ont assiégé en 52 avant Jésus Christ la ville d’Alésia auraient semé des graines d'anis vert, rapportées par un voyageur romain du nom de Flavius, sur le terrain de l'hôpital de campagne qu’ils avaient érigé. A cette époque, l’Anis de Flavigny était en effet recommandé pour ses vertus thérapeutiques, et était  conseillé notamment pour lutter contre les effets des piqures de scorpion . Selon les historiens, l'ancienne ville d'Alésia était située à proximité de ce qui est maintenant le village de Flavigny-sur-Ozerain.

    L’Anis de Flavigny a été pour la première fois mentionné dans un document datant des années 870 après JC qui fait état d’un cadeau de quelques livres d'anis au pape Jean VIII par les moines Bénédictins de Flavigny pour le remercier d’avoir passé trois semaines dans leur abbaye avec sa suite de dix-huit évêques. 

    Il faut attendre le 17ème siècle pour retrouver la trace de l'Anis de Flavigny. Sous la supervision de leur mère supérieure Claude Jacotot, les sœurs Ursulines qui habitaient alors l’abbaye ont décidé de se lancer dans la fabrication d’anis confit. Les sœurs auraient puisé leur inspiration dans la fontaine de la Recluse d’où jaillissaient naturellement de l’eau de fleur d’oranger et de l’eau de rose, les deux saveurs utilisées à l’époque. C’est ainsi que serait née la recette de l’Anis de Flavigny, un bonbon constitué d’une graine d’anis enrobée de sucre et parfumée à l’eau de fleur d’oranger ou à l’eau de rose. Savez-vous qu’entre les phases d’enrobage à la main et de séchage, près de six mois étaient alors nécessaires pour fabriquer un bonbon ?

    Après la révolution et le départ des religieuses, plusieurs confiseurs du village de Flavigny-sur-Ozerain se sont à leur tour mis à faire commerce de sucreries. C’est après la première guerre mondiale que les fabriques de l’époque, « A la Belle Marraine », « A la Source des Douceurs » et « A la Fontaine de la Recluse », se sont réunies sous le nom de « Au Galant Berger », en référence au berger contant fleurette à sa bergère que l’on peut encore voir aujourd’hui sur la boite métallique traditionnelle des Anis de Flavigny.

    La tradition du « bien bon bonbon » perpétuée par la famille Troubat

    L’usine située au cœur même de l’ancienne abbaye a été rachetée en 1923 par Jean Troubat, dont la famille perpétue encore aujourd'hui la tradition de la fabrication de l'Anis de Flavigny sous la houlette de Catherine Troubat qui assure depuis 1990 la succession . Grâce à la modernisation des installations, seuls quinze jours suffisent désormais à fabriquer les bonbons, toujours selon la recette classique qui n’a pas changé depuis. Les Anis de Flavigny sont désormais déclinés dans une gamme de bonbons parfumés à l’anis bien sûr, mais également à la menthe, la rose, la violette, la réglisse, le citron, la mandarine ou la fleur d’oranger, pour ne citer que quelque uns des arômes naturels utilisés par la famille Troubat.

    Le « bien bon bonbon » de l’abbaye de Flavigny fut la première confiserie à apparaître dans les distributeurs automatiques des quais de gare et du métro parisien. Depuis, son succès ne s’est jamais démenti et ce sont désormais près de 250 tonnes de ces petites billes d’un gramme qui quittent chaque année Flavigny pour régaler les gourmands du monde entier.

    Un conseil pour savourer le « bien bon bonbon » : ne le croquez pas !

     Pour déguster les petites billes immaculées, suivez le conseil de Catherine Troubat : « Prenez les deux par deux et faites les rouler dans la bouche jusqu’à retrouver la graine. Deux par deux, c’est bon bon

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     Pour compléter mon article cette vidéo visite de la crypte

    Les anis de Flavigny

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 20 Mai 2019 à 07:30

    Bonjour Hélène
    j'espère que tu as passé un bon week-end
    ces bonbons ne sont pas ma tasse de thé car je n'aime pas tout ce qui est anisé
    11°ce matin et ce début de semaine s’annonce pluvieuse
    je te souhaite une agréable journée 
    gros bisous d'mitié

    2
    Lundi 20 Mai 2019 à 07:47

    Joli reportage sur cette pastille, j'ai une ou deux boîtes que j'ai gardées dans ma collection, elles sont de plus fabriquées dans un bel endroit !

    Belle journée Hélène gros bisous

    3
    Lundi 20 Mai 2019 à 08:04

    Bonjour ma douce Hélène

    Oh quel bel article, sur ces petits billes on en trouve pas tellement dans le commerce mais j'en ai trouvé chez un jardinier "Villa Verde" là ou j'achète mes fleurs. merci pour la petit histoire de ce bonbon et la crypte est très belle je pense que c'est toi qui à fait la vidéo non?. bon et bien c'est avec le retour de la plie que je passe aujourd'hui nous la semaine commence bien, après un journée de soleil je crois que cette année le printemps est râpé nous n'en aurons pas. pour mon arbre je viens de voir le jardinier d'après lui le gelé à brûle les jeunes pousses et avec le vent chaud qu'il a fait après il les a séché il pense que ce n'est pas trop grave si non tout le sapin serai comme je verrais bien en tout cas le l'espère 

    je vais te souhaiter une douce journée et t'envoie une pluie de doux bisous d'amitié

    Marlène 

    4
    Lundi 20 Mai 2019 à 09:27

    Bonjour chère Hélène

    Bon, je veux bien essayer ces bonbons, il me reste à trouver une boite !

    Bises savoyardes

    5
    Lundi 20 Mai 2019 à 09:49

    Je suis déjà allé à Flavigny, mais je n'ai jamais pris le temps de visiter la fabrique et c'est bien dommage, heureusement ton article richement documenté vient combler la curiosité que je n'ai pas eu à l'époque

    Amicalement

    Claude

    6
    Lundi 20 Mai 2019 à 10:41

    La création du jour

    Bonjour Hélène,

    un article fort bien détaillé sur les anis de Flavigny..On en trouve rarement.

    Le soleil est de retour ce matin, mais les orages sont annoncés pour ce soir..

    J'ai eu dix séances de kiné, une par semaine, cela est fatigant...

    Bonne journée, gros bisous

    7
    Lundi 20 Mai 2019 à 12:44

    bonjour Hélène

    j'utilise ma boite vide pour transporter parfois quelques médicaments..pour un séjour court.

    Question météo on a plus de chance que sur le Var, moins de pluie, surtout dans notre coin. Mais bon pas terrible ce printemps en dents de scie !!

    bisous

    8
    Lundi 20 Mai 2019 à 13:43

    joli reportage, merci, j'aime les bonbons à l'anis, souvent j'en achète mais en espagne, ou au Pas de la Casa (andorre) ! ce ne sont pas les mêmes, mais le goût d'anis oui !!

    belle journée à toi, bisous, MIAOU !!!!

    9
    Lundi 20 Mai 2019 à 16:49

    BONJOUR HÉLÈNE

    Il en reste 3 au fond d ma boite ! je les aies trouvé moins bons que part le passé

    ils ont moins de goût !

    joli reportage ,bonne journée bisous

    10
    Lundi 20 Mai 2019 à 18:49

    ..j'ai quelques boîtes vides de collection et j'y tiens! C'est un délicieux bonbon qui mérite son succès.

    Bises du soir

    Mireille du sablon

    11
    Mardi 21 Mai 2019 à 07:58

    Bonjour ma douce Hélène

    Mon petit tour du matin, refaire un petite visiter dans cette fabrique d'anis pour admirer les photos comme je te l'ai dis hier j'en trouve vers chez moi enfin il faut faire quand même quelques km ce n'est pas tout les magasin qui en vende, c'est vrai ce que tu dis il faut les faire rouler dans la bouche cela dure un moment et après on retrouve la graine. Je ne sais pas le temps que tu as mais c'est vraiment minable grrr douce journée je dépose de doux bisous avec toute mon amitié

    Marlène

    12
    Mardi 21 Mai 2019 à 09:22

    La création du jour

    Bonjour Hélène,

    ne crois pas que j'ai du beau temps, le soleil se fait rare aussi sur la côte..

    Le mois de mai n'aura pas été beau..

    Oui, je pense qu'il est bon de situer sur une carte l'endroit

    où se trouve la région dont on a fait l'article...

    Bonne journée, gros bisous de nous deux

    13
    Mardi 21 Mai 2019 à 10:54

    pour l'eau qui bouge oui j'ai fais des essais pas facile mais on ne peut pas le faire avec le simple photo filtre il faut photofiltre studio mais je l'ai gratuit pour un mois seulement et il me reste que 16 jours à l'essai si non il faut l'acheter bisous

    14
    Mardi 21 Mai 2019 à 20:42

    Il vaut mieux que je n'aille pas visiter une tele fabrique. Je suis trop gourmande et cela pourrait les emmener à la faillite. Bravo chère Hélène, pour le choix des photos. Bone soiée . Chinou

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