• ris

    Bonjour, Paris !

    C’est toujours la même chanson,

    O mon amour, que je fredonne :

    Tout ce que j’ai, je te le donne,

    Nos cœurs battent à l’unisson.

    Sur les quais, le long de la Seine,

    À Montmartre, près des moulins,

    Mes souvenirs entrent en scène :

    Bonjour, Paris des assassins !

    Bonjour, Paris des midinettes,

    Des filles, des mauvais garçons,

    Des bistrots et des bals-musettes !

    Si je te dois d’être poète,

    C’est sur un air d’accordéon.

    "Francis Carco"

    Bonjour Paris


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  •  La Bourgogne en automne

    La Bourgogne en automne

    La Bourgogne en automne

    La Bourgogne en automne

    La route des grands crus et ses vignobles en dernier le château du Clos Vougeot

    La Bourgogne en automne

    La Bourgogne en automne

     La Bourgogne en automne

     Le Parc de la Colombiere à Dijon

    La Bourgogne en automne

    La Bourgogne en automne

    Le Val Suzon

    La Bourgogne en automne

    La Bourgogne en automne

     Le lac des Settons ( Morvan )

    ***********************

    La vigne en automne

    Sois le bienvenu, rouge Automne,
    Accours dans ton riche appareil,
    Embrase le coteau vermeil
    Que la vigne pare et festonne.

    Père, tu rempliras la tonne
    Qui nous verse le doux sommeil ;
    Sois le bienvenu, rouge Automne,
    Accours dans ton riche appareil.

    Déjà la Nymphe qui s’étonne,
    Blanche de la nuque à l’orteil,
    Rit aux chants ivres de soleil
    Que le gai vendangeur entonne.
    Sois le bienvenu, rouge Automne.

    "Théodore de Banville"

    La Bourgogne en automne

     

     

     

     


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  •  

    Le remède à tous les maux de la vie se cache dans les profondeurs de la vie elle-même, dont l’accès nous est rendu possible lorsque nous sommes seuls. Cette solitude est un monde en soi, plein de merveilles  et de trésors dont nous ne soupçonnions pas l’existence. Ce monde est absurdement proche et pourtant si incroyablement distant. 

    (Rabindranath Tagore) 

    Il n’est pas toujours donner de trouver à l’extérieur un espace de paix, mais fais le calme en toi …  et voici  le silence du désert, les océans murmurants, les marais battus par les vents, le sommet des montagnes … Tu détiens tout cela au plus profond de toi.

    (Victoria Trudeau)

      Les gens sereins ne sont pas coupés de la vie. Ils voient plus loin, aiment plus tendrement, prennent plaisir à des choses que les gens pressés ne voient ni n’entendent plus.

     (Odile Dormeuil)  

    La sérénité


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  •  

    Hommage à nos soldats pour le centenaire 14-18

    Mon grand-père un soldat parmi tant d'autre, fit cette grande Guerre, à Verdun, revenu gazé , sa  santé  fut fragile et sa vie  raccourcie  

    A travers lui je  rend un hommage à tous ces hommes qui on laissé leurs vies et leurs santé pour sauver notre beau pays .

    Je leurs dédie ce beau poème d'Aragon :

    ********************

    « Tu n'en reviendras pas », de Louis Aragon 

     

    Tu n’en reviendras pas toi qui courais les filles 

    Jeune homme dont j’ai vu battre le cœur à nu 

    Quand j’ai déchiré ta chemise et toi non plus

     Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille.

     

     Qu’un obus a coupé par le travers en deux

     Pour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre 

    Et toi le tatoué l’ancien légionnaire 

    Tu survivras longtemps sans visage sans yeux 

     

    On part Dieu sait pour où ça tient du mauvais rêve 

    On glissera le long de la ligne de feu 

    Quelque part ça commence à n’être plus du jeu 

    Les bonshommes là-bas attendent la relève

     

     Roule au loin roule train des dernières lueurs 

    Les soldats assoupis que ta danse secouent

     Laissent pencher leur front et fléchissent le cou 

    Cela sent le tabac l’haleine la sueur

     

     Comment vous regarder sans voir vos destinées 

    Fiancés de la terre et promis des douleurs 

    La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs 

    Vous bougez vaguement vos jambes condamnées (...)

     

     Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit 

    Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places 

    Déjà le souvenir de vos amours s’efface 

    Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri

     

     Louis Aragon, Extrait « La guerre, et ce qui s’ensuivit », 1956

    Le Roman Inachevé.de Louis Aragon, 

    Poème mis en musique par Léo Ferré en 1961

    Hommage à nos soldats pour le centenaire 14-18

     

     


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  •  "L’Ode à l’automne"

    A petits pas l’automne est arrivé, 

    Qu’elles sont belles nos forêts,

    Les feuilles des  arbres changent de couleurs,

    Donnant des  teintes chatoyantes tout en douceur.

     

    Le vent souffle agitant  les branches,

     Imposant aux feuilles la fin de leurs existences, 

    Le soir derrière nos volets clos,

    La pluie tape à nos carreaux. 

     

    De longues soirées nous attendent,

    Monotone deviendra   notre temps,  

    Au coin de la cheminée qui crépite,

    Qui nous berce de sa douce musique  .

     

    Puis, au matin quand se lève l’aube, 

    Une blonde lumière sur la nature se pose,

    Émanent d’un jour qui chantonne 

    Je suis une belle journée d’automne 

    « Hélène »

    L’Ode à l’automne

     

    Demain jeudi je ne pourrai pas passer sur les blogs , je serai absente toute la journée , je vous souhaite de passer à toutes et à tous un agréable jeudi

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  •  

    Je suis debout au bord de la plage.

    Un voilier passe dans la brise du soir,

    et part vers l'océan.

    Il est la beauté, il est la vie.

    Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.

    Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti !»

    Parti vers où ?

    Parti de mon regard, c'est tout !

    Son mât est toujours aussi haut,

    sa coque a toujours la force de porter

    sa charge humaine.

    Sa disparition totale de ma vue est en moi,

    pas en lui.

    Et juste au moment où quelqu'un prés de moi

    dit : «il est parti !»

    il en est d'autres qui le voyant poindre à l'horizon

    et venir vers eux s'exclament avec joie :

    «Le voilà !»

    C'est ça la mort !

    Il n'y a pas de morts.

    Il y a des vivants sur les deux rives.

    "William Blake"

    Voilier dans la nuit


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