La ville de Dijon compte un grand nombre d'église hormis l'église Notre Dame et la Cathédrale Sainte Benigne

que je vous ai déjà montré en voici quelques unes

L'aspect extérieur de Saint-Pierre est celui
d'une église néogothique assez dépouillée.

Le chœur néogothique de l'église Saint-Pierre avec ses murs très dénudés.
A l'abside, la verrière figurative a été créée dans les années 1960 par le maître-verrier Colas Guérin.

L'ensemble de la verrière
du XIXe siècle

L'ensemble de la verrière
du XIXe siècle

Verrière de l'abside
Créée en 1960 par le maître-verrier Colas Guérin
Elle symbolise la passion et la mort du Christ.

Vitrail du croisillon gauche
Colas Guérin, vers 1960

                                   Près de l'entrée, oeuvre contemporaine (2009                                   La vierge et l'enfant

                                   de Pascal Héduin, "la porte"    

                                    
                               L’église Saint-Pierre de Dijon est située au cœur des 97 hectares du secteur sauvegardé de Dijon.

Elle s'élève place Wilson.

L'église saint-Pierre été construite sur les plan de l'architecte Jean-Baptiste Lassus de 1853 à 1858, dans le style néo-gothique.

L'histoire rapporte la présence d'une première église au XIIe siècle dans ce quartier (sud) de Dijon. A la Révolution, elle fut

vendue et détruite. Seul en réchappa un retable d'autel du XVIe, actuellement au musée des Beaux-Arts de la ville.
Avec la Monarchie de Juillet et le Second Empire, la population s'accroît. Il faut une nouvelle paroisse. L'architecte parisien

Lassus - l'un des chefs de file du renouveau de l'art médiéval avec Viollet-le-Duc - dresse les plans d'un édifice néogothique.

Commencé en 1853, il sera achevé en 1858. Sa cloche - venue de Sébastopol par l'entremise du maréchal Vaillant - est

bénie par l'empereur Napoléon III lui-même. Le grand orgue est installé en 1869.
Une restauration est entreprise en 1956 : les murs perdent leur ornement. En 1960, la plupart des vitraux du XIXe (dus à

L. Bordieu) menacent de s'écrouler. Le maître-verrier Colas Guérin remplace ceux du chœur et du croisillon gauche par des

fresques figuratives, le croisillon droit gardant ceux du XIXe. Les vitraux de la nef et de l'avant-chœur sont à leur tour refaits

dans le même style. Enfin, en 1989, le vieil orgue fait place à un orgue d'esthétique italienne.

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