• Vue d'hélicoptère

    église St Valérien

    Dos de l'église St Valérien

    haut du clocher

    Chitry est une commune française, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Chitry fait partie de l'agglomération d'Auxerre, c'est une commune membre de la Communauté de l’Auxerrois

    Histoire

     En 1549, les deux parties du village, formant deux fiefs séparés s'appelaient Chitry-Dessus et Chitry-Dessous. Ces deux dénominations indiquaient que, du Xe au XIIIe siècle, Chitry était divisé en deux parties, en raison de deux seigneuries distinctes et parfois rivales. La première, côté sud de la rue principale, la partie haute, relevait du comté de Tonnerre, en Champagne et la seconde, côté nord, la partie basse, comprenant l'église fortifiée, relevait du comté d'Auxerre, en Bourgogne. La grande rue était la ligne de séparation des deux provinces.

     Petite anecdote sur la mairie : La mairie et les écoles ont été construites sur pilotis en 1868 car, à cette époque, il y avait un marais à cet endroit.

    Moyen Age

    La terre de Chitry appartient au XIIIe siècle à une branche de la famille des Barres (1275 Jean des Barres et son neveu Gui). Les de Maisey (Jean en 1346) ; de Mello, de Saint-Bris, leur succèdent (Dreu en 1369). Les archives communales détiennent un lot exceptionnel de documents concernant la communauté villageoise durant la guerre de Cent Ans. C'est ainsi qu'on voit les habitants se cotiser durant la première phase de cette guerre pour fortifier leur église. L'initiative contrariant la politique de "Terre Brûlée" du Dauphin, les habitants sont amenés à accepter que la Couronne désigne le capitaine de leur moutier qu'ils avaient pris l'habitude de désigner directement. L'église comportera jusqu'à trois tours. Il n'en subsiste que deux, dont une tour massive en forme de donjon. Au milieu du XVIIe siècle, la famille de Lambert, des marquis de Saint-Bris, acquiert la seigneurie de Chitry.

    Un village coupé en deux pour le plus grand bien de tous

    La rue centrale du village sert de limite à deux circonscriptions fiscales : celle de Tonnerre et celle d'Auxerre. Elles-mêmes perpétuaient une division féodale. Autant dire que lors des visites des "rats de cave", les tonneaux passaient d'un côté à l'autre de la rue. Ce mouvement de tangage souterrain peut expliquer la fortune des marchands de vin locaux.

    Renaissance

    Chitry est fortifié en 1538, avec des murailles.En 1509, le Pape accorde cent jours d'indulgence à ceux qui visiteront l'église Saint-Valérien à l'occasion de certaines fêtes.

    Les Choiseul tiennent la seigneurie : Alix de Choiseul veuve de Nicolas de Choiseul seigneur de Praslain en 1548 ; George en 1575 ; Ferry de Choiseul maréchal des camps et armées du Roi en 1623 ; Madeleine de Choiseul veuve de Jean Mallet comte de Dubrée en 1646. Mais d'autres lots sont à Jean de Crespy (la moitié en 1575 et 1602)

    L'ère de Lambert

    En 1646 et 1647, Jean de Lambert, marquis de Saint-Bris et maréchal des camps et armées du Roi achète la baronnie au sieur de Vatimont de Praslain, de Choiseul et à la veuve de Jean Mallet. Le sort de Chitry devient lié à celui de sa puissante voisine.

    Les familles de Chitry

    Le commerce du vin permet aux fils du village de se rendre à Paris et de s'y faire immatriculer bourgeois de Paris. Ce statut procure des avantages pour y introduire des productions venues de province. La réussite profite aux plus hardis. Les Poan deviennent marchand de vin privilégiés suivant la Cour dès le début du XVIIe siècle. Par la suite les Guénier (venus de Saint-Cyr-les-Colons, passés à Quennes et Saint-Bris), les Campenon (venus de Saint-Bris et repartis à Tonnerre) brilleront dans le monde étroit des marchands commissionnaires de vin.

    Le village de Chitry est connu pour avoir donné un nombre remarquablement élevé de prêtres au diocèse durant le XXe siècle.

    Citry-le-Fort

     


    24 commentaires
  • La roche de Solutré (à droite) et la roche de Vergisson (à gauche).

    Vignes appellation Pouilly-Fuissé

    Vue sur la roche de Solutré depuis le hameau « La Grange du Bois ».

     Sommet 493 m

    Vue de Solutré, Alphonse Riballier, Musée des Ursulines de Mâcon.

     

    La Roche de Solutré, escarpement calcaire surplombant la commune de Solutré-Pouilly à 8 km à l'ouest de Mâcon, est un site emblématique de Saône-et-Loire, au sud de la région Bourgogne-Franche-Comté.

    Protégée au titre de la loi sur les sites classés et aujourd’hui au cœur d'une Opération Grand Site, elle tire sa célébrité de plusieurs points d’intérêt : phénomène géologique rare dans cette région, site préhistorique éponyme d'une culture paléolithique (le Solutréen), elle abrite sur son sommet, qui culmine à 493 mètres, un milieu spécifique (les pelouses calcicoles du Mâconnais) à la faune et la flore particulières.

    Occupée par l’homme depuis au moins 55 000 ans, il s’agit en outre du berceau du Pouilly-Fuissé, vin blanc renommé. Elle fut médiatisée à partir des années 1980 par l’ascension rituelle du président François Mitterrand.

    Géologie

    Dans la région, au Secondaire (Mésozoïque), s'étendaient des mers chaudes, dont de nombreux vestiges fossiles sont facilement visibles. La Roche de Solutré, tout comme celle de Vergisson, est issue de massifs coralliens fossilisés apparus il y a environ 160 millions d'années dans ces mers.

    Au Tertiaire, l'est de la Bourgogne subit le contrecoup du soulèvement alpin : tandis que les Alpes s'élèvent, le bassin de la Saône s'effondre. Dans le même temps, des plateaux s'élèvent à l'ouest de cette plaine, puis basculent vers l'est.

    Des terrains de nature différente ayant été mis côte à côte par ces mouvements, les différentes érosions font leur œuvre. Les profils des monts environnants s'arrondissent, tandis que se dégagent les falaises de Solutré et de Vergisson, côté ouest, qui contrastent avec les douces pentes de leur flanc est.

    Faune et flore

    Les usages humains autour et sur la Roche de Solutré ont eu un impact évident sur son aspect, et au-delà, sur son évolution. De la déforestation de la forêt gauloise originelle à la plantation des premières vignes, de la polyculture contemporaine à la monoculture viticole actuelle, le paysage s'est formé et modifié.

    Le défrichage du sommet et de la pente douce de la roche de Solutré a contribué à faire apparaître un milieu spécifique, puis à l'entretenir. En effet, jusqu'au milieu du XIXe siècle, les femmes des agriculteurs y menaient leurs troupeaux de chèvres, sur ces parcelles entourées de murets de pierre sèche. Ce pâturage, ainsi que la pratique du brûlage, entretenaient la pelouse sèche qui s'y est développée, et qui accueille de nombreuses espèces végétales et animales rares ou protégées qui y trouvent leur implantation la plus septentrionale.

    Les pelouses calcicoles du Mâconnais, dites aussi « pelouses calcaires », sont également présentes sur le sommet des quatre autres monts formés à la même époque (du nord au sud : le Monsard, le mont de Leynes, la roche de Vergisson, et enfin au sud de Solutré, le mont de Pouilly) et protégées. En effet, avec l'abandon après-guerre du pâturage, a commencé la colonisation par le buis, le genévrier et le chêne pédonculé.

    Environnée de vignes, la Roche de Solutré offre au regard un paysage contrasté et spectaculaire, depuis le haut de son éperon rocheux ou de sa pelouse sommitale.

    À l'est, s'étend la plaine de la Saône, où l'on distingue au premier plan le Mâconnais, plus loin, la Bresse et la Dombes (Ain), et enfin le Jura voire le mont Blanc en fond de toile, lorsque les conditions climatiques sont adéquates.

    Dans les trois autres directions, le paysage, moins ouvert et délimité par les lignes de crêtes des monts environnants, déroule vignes, villages et hameaux typiquement mâconnais, avec en particulier :

    • au nord, parmi les monts et les vignes, le village de Vergisson et sa Roche ;
    • à l'ouest, la « voie romaine », et au-delà, une zone mixte de vignobles, de bocage et de forêts ;
    • au sud, le village de Solutré-Pouilly et le Mont de Pouilly.

    La Roche de Solutré


    34 commentaires
  • Le prieuré Notre-Dame de La Charité-sur-Loire, est un prieuré bénédictin situé dans le département de la (Nièvre), dont la charte de fondation remonte à 1059 avec la donation d'une église Sainte-Marie. Il est connu en 1070 sous le nom de Caritate.

    Il a subi des modifications au XIIe siècle, notamment la construction d'un déambulatoire à chapelles rayonnantes. L'église est surtout réputée pour son chevet à chapelles rayonnantes et sa façade (Ouest) timbrée de deux tympans. Elle appartenait à un important prieuré dépendant de la puissante abbaye de Cluny, en Bourgogne dont il était une des cinq filles aînées. C'est pourquoi elle était, au Moyen Âge, la seconde plus grande église de France, après celle de Cluny III. Riche et puissant, le prieuré clunisien de La Charité-sur-Loire s'enrichit de nombreuses donations et possessions dès sa création. La grande église prieurale actuelle doit montrer de par son décor soigné et sa grandeur, tout comme celle de Cluny, le rayonnement de l'ordre et du prieuré.

    Le prieuré a été classé monument historique en 1840. Il figure depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Histoire

    La construction du monastère de La Charité commença en 1052 sous le prieur Dom Gérard, sur des terres que lui donna Guillaume Ier, comte de Nevers.

    En 1213, le pape Innocent III approuve la garde du prieuré et la procuration ou pension due par le prieuré de La Charité au comte de Nevers » Les comtes de Nevers: «  de fort grande anciénné avoient droit de garde & protection de plufieurs Abbayes, Prieurez & Églises, tant pour en être Fondateurs, comme en vertu des convenances faites avec juftes caufes, homologuées, ou par prefcription de tems immemorial...: le Prieuré de La Charité au Diocefe d'Auxerre... Quant à la garde du Prieuré de La Charité fe trouve Jugement arbitral de l'Évêque de Senlis, Guarin, Chancellier de France, par lequel les religieux reconnoiffent le Bourg de La Charité & appartenance, êtes de la garde du comte eft tenu de faire amender les torts qui auroient été faits aufdits Religieux en ce qui eft de Juridiction feculiere....Jugement homologué par Louis qui témoigne que le compromis fut fait en fa prefence en date de l'an 1224»

    Une crise va éclater au début du XIIIe siècle entre la maison mère et le prieuré qui va connaître des problèmes financiers, ainsi que des conflits politiques. Puis viennent les guerres des XIVe siècle et XVIe siècle, qui détruisent les bâtiments. Sans oublier l'incendie de juillet 1559 qu ravage église et bâtiments conventuels. N'ayant pas les moyens de remettre l'ensemble des bâtiments en état, les travaux de premières nécessités furent réalisés en ce temps de Guerres de religions. Pendant deux siècles du XVIIe au XVIIIe plusieurs tentatives de réforme seront envisagées sans succès.

    Le prieuré retrouvera son faste sous le prieurat du cardinal de Bernis (1757-1790).

    La Révolution laissera son empreinte sur le monastère qui est fermé en 1791. L'église devient paroissiale, les bâtiments sont vendus, et pendant les XIXe siècle et XXe siècle s'installeront successivement : faïencerie, fabrique de chaussures, négoce de vin, qui certes subirent des transformations néfastes, mais furent épargnés de la destruction.

    En 1840 Prosper Mérimée sauva l'édifice d'une destruction programmée par le passage de la route royale de Nevers à Paris entre le chœur et la tour de façade.

    Église prieurale, façade occidentale

    Son tympan (1130-1135), porte le thème de l'Assomption de la Vierge, thème assez peu répandu sur les tympans romans. Il est présent néanmoins à Corneilla-de-Conflent, Cabestany, Gensac-la-Pallue, et plus tard dans des compositions gothiques (Notre-Dame de Paris, Notre-Dame de Chartres). Il est associé avec les scènes du linteau mettant en valeur le Fiat de la Vierge: l'Annonciation, la Visitation, l'Assomption que complète l'Annonce aux bergers. La dévotion mariale est très forte dans la liturgie clunisienne et principalement à La Charité placée sous le vocable de la Vierge, dont la fête patronale était le jour de l'Assomption.

    Le transept sud

    Son tympan daté de 1132 provenant de la façade occidentale est visible sur la face intérieure du bras Sud du transept. Son thème principal est la Transfiguration, c'est-à-dire l'apparition de Moïse et d'Élie aux côtés du Christ dans sa gloire divine. Ce sujet n'était pas le plus représenté à l'époque romane, car le Christ n'en est pas l'unique protagoniste, donc ce n'est pas une théophanie dans le vrai sens du terme… Cependant, il est très bien maîtrisé à La Charité-sur-Loire, le Sauveur étant nettement séparé des personnages de l'Ancien Testament, dans une mandorle.

    Le tympan est ceinturé d'un arc outrepassé, qui lui permet d'être découpé en un demi-disque sur le registre supérieur, et une frise de type linteau pour le registre inférieur. Cette partie est elle-même scindée en deux zones inégales, à gauche portant l'Adoration des Mages et à droite la Présentation au Temple

    *********

    Un peu long mais difficile de décomposer le texte

    Le prieuré Notre-Dame de La Charité-sur-Loire,


    28 commentaires
  • Un amour infini
     
    Qui est pour la vie,
    Et encore plus loin,
    Qu'un simple été indien.

    Une douceur en cette journée,
    Où l'on se marie avec sa bien-aimée,
    Où l'on prononce ce merveilleux oui,
    Qui nous engage pour la vie.

    Ce oui d'espoir,
    Qui est répété chaque soir,
    Un amour si fort,
    Des rêves d'amour quand on dort.

    L'amour et le mariage,
    Une si belle image,
    Une journée fantastique,
    Qui est féérique.

    Le mariage est un passage si beau,
    Qui est l'un des plus beau cadeaux,
    Une preuve d'amour,
    Pour l'être que l'on aime chaque jour.

    Maxalexis

    Un beau jour !


    12 commentaires
  • À l’aube du printemps

    À l’aube du printemps,
    Comme un coucou malin,
    Dans le douillet du nid
    D’une grive insouciante,
    Entre les œufs bleutés,
    J’ai glissé mon poème
    Pour qu’il sache chanter.
    Et maintenant j’attends
    L’éclosion avec hâte
    Pour savoir si mes mots
    Sauront aussi voler.

    Paul BERGÈSE

    À l’aube du printemps


    26 commentaires
https://youtube.com/clip/UgkxEvlgwfKtAMDUDQs9b-OL1TL1cPQnJwDb