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    Pressoir des ducs de Bourgogne

    pressoir en chêne massif du 12 e siecle

     pressoir des moines de citeaux , au château du clos Vougeot

    pressoirs du clos vougeot

    cuverie bâtie par les moines cisterciens

    matériel qui servait à la culture de la vigne

    Chenôve possède une des merveilles de l'architecture et de la technologie viticole du Moyen-Age : les Pressoirs des Ducs de Bourgogne 

    Ces derniers, avec ceux du Clos Vougeot, sont les plus grands et les plus anciens "treulx" de la région, inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1934. 

    Un peu d'histoire

     Symboles prestigieux de la tradition viticole de Chenôve et de la Bourgogne toute entière, les Pressoirs présentent un double acte de naissance. La première mention d'un domaine ducal à Chenôve remonte à 1228. 

     
    Les premiers pressoirs auraient été construits en 1238 sous la régence d'Alix de Vergy, Duchesse de Bourgogne, pour son fils Eudes IV.

    Des archives permettent de situer l'origine des deux pressoirs actuels entre 1404 et 1407 sous le règne de Jean Sans Peur. Louis XI les fit entrer dans le patrimoine royal en 1477 à la mort de Charles le Téméraire. Ils restèrent propriété des rois de France jusqu'en 1567.

     Par la suite, les Pressoirs furent exploités par des particuliers et par différents négociants, produisant du vin sans discontinuer pendant six siècles, ce jusqu'en 1926.

     Autour de la maison des pressoirs, les Ducs de Bourgogne exploitaient un domaine de 150 journaux, soit environ 50 hectares de vignettes.

     Les dimensions imposantes des Pressoirs témoignent de l'importance que connurent jadis les vignes de Chenôve. En effet, sous une charpente dite de cathédrale (18 mètres de faîtage), ils pressaient jusqu'à 100 pièces de vendanges par jour soit environ 23 000 litres de vin. Le plus petit des deux pressoirs permettait de travailler à chaque pressée 40 pièces (12 tonnes de raisins) pour une production de 9 000 litres de jus

    L'ingéniosité des vignerons du XVe siècle

    Par leur mode de fonctionnement, ces pressoirs illustrent les compétences technologiques et l'ingéniosité des vignerons du XVe siècle.
     


    Comme un énorme casse-noix, ils agissent par un mécanisme de levier (long de 9 mètres pour l'un et de 11 mètres pour l'autre) aussi impressionnant qu'original. Sous le levier, le raisin est disposé sur le plateau de 16 mètres carrés (la "maie" ou "matis"). Il est étayé par des claies puis, couvert par des poutres en bois jusqu'à la hauteur du levier.

     


    Le plateau est légèrement incliné et muni d'une goulotte pour l'écoulement du jus. L'action d'une vis à cabestan entraîne le levier qui comprime le raisin. Sur l'axe de la vis, un contrepoids mobile - de 4 tonnes pour l'un et de 8 tonnes pour l'autre - amplifie la pression.

     

    Ce mécanisme de contrepoids mobile en pierre est unique en Bourgogne.

    Ce contrepoids a été surnommé "la Margot" en souvenir de Marguerite de Bourgogne, épouse de Louis X le Hutin, qui, dit-on, se plaisait en la joyeuse et paillarde compagnie des faiseurs de vin. Aujourd'hui, le cellier est réservé au vieillissement du vin. En 1987, à l'initiative de la Municipalité, l'un des deux pressoirs a été remis en état 

    A l'automne, Chenôve, dans une grande manifestation populaire,fête le "réveil de ses pressoirs" :

    c'est la Fête de la Pressée. Elle se déroule chaque année le troisième week-end de septembre et rencontre un vif succès.

    Musée des pressoirs de Bourgogne à "Chenôve"

     


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  •  Eglise St Joseph

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)Chapelle Vellemont 15e siècle , restaurée en 1810 après 120 année d'abandon

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

     

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

     Grosbois-en-Montagne est une petite commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

    Histoire

    L’ancien village était autrefois, sur la hauteur, au lieu-dit «Vellemont». Ce nom romain «villa montis» qui signifie la ferme ou le château de la montagne, donne lieu de croire que cet endroit, après avoir été un lieu de culte druidique et d’habitations celtiques, fut habité par des Romains auxquels succédèrent, suivant la tradition, des seigneurs francs et féodaux.

    La première fois que le nom de Grosbois apparut fut sous Grosboes en 1099 pour apparaître plus tard sous le nom de Grossus Boscus en 1220. La trace d'actes de ventes permet de savoir que le fief fut vendu par Guy de Saffres au Duc de Bourgogne Hugues IV en 1258. Grosbois fut le fief des Bauffremont en 1487, des Tavannes en 1517 et puis des Vienne de Châteauneuf lesquels, ruinés par les guerres de religion, vendirent leurs droits aux Potot d’Avosnes qui les passèrent, en 1612, à Étienne Bernardon, Conseiller au Parlement de Dijon. Ce dernier commença la construction du château qu’habitent, encore aujourd’hui, ses descendants.

    La construction, en 1739, de la «Route royale», devenue depuis la «Route impériale», puis la Nationale 5, devait accentuer la décadence de Vellemont et profiter au développement de Grosbois où plusieurs moulins s’installèrent, où le château s’agrandit par adjonction d’une bibliothèque et de plusieurs constructions disparates, où des cultures de chanvre prospérèrent.

    La population maximale fut atteinte en 1830, avec plus de 600 habitants !

     

    Mais le chemin de fer, l’ère industrielle et la construction du réservoir qui devait priver les habitants de leurs meilleures terres, amorcèrent le déclin du village. Pourtant, il y a à peine plus de cent ans, on dut agrandir l’église pour que toute la population pût y tenir !

     

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

     

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

     Le Réservoir de Grosbois

    Grosbois est, avec une capacité de 8,6 millions de mètres cubes, le plus important de tous les réservoirs du canal de Bourgogne jusqu'en 1875, date à laquelle il est agrandi.

    Cette retenue est établie sur la haute vallée de la Brenne, à près de 400 m d'altitude. Une rigole de 14 km apporte l'eau dans le bassin de Pouilly, à 378 m d'altitude, ce qui donne une pente de 0,16 %. Cette rigole franchit le relief très marqué qui sépare le versant de la Brenne de celui de l'Armançon, par un souterrain de 3,6 km de long qui débouche à Soussey, où, au passage, elle capte l'eau de la Brionne avant de faire de même avec deux autres ruisseaux plus loin.

    En 1900, Grosbois reçoit un "contre-réservoir" juste à l'aval de sa digue, destiné à contrebalancer la poussée exercée sur celle-ci par la retenue (préciser car manque de clarté. Merci). Ce second plan d'eau contient 0,9 million de mètres cubes, et est exploité comme lieu de loisirs nautiques, en plus de son rôle régulateur de la Brenne.

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

     

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

     

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)

     

     Les bâtiments les plus anciens auraient été construits au XVIe siècle, vraisemblablement à l'emplacement d'une maison-forte ayant appartenu aux Vienne, aux Bauffremont et à Claude d'Eguilly, par Etienne Bernardon, conseiller au Parlement de Dijon, qui possédait cette terre en 1580. Dans leur prolongement, son petit-fils, Nicolas Perreney, président au Parlement de Dijon, édifia, vers 1700, le château Rose qui tire son nom de la couleur du crépi qui en recouvre les murs. Le dernier Perreney, Claude-Irénée fit transformer au milieu du XVIIIe siècle les communs pour abriter la bibliothèque de Louis Quarré de Quintin, dont il avait hérité, et qu'il continua d'enrichir jusqu'à sa mort en 1840. Ni lui ni son père n'émigrèrent, aussi purent-ils conserver la totalité de leurs biens. Le château fut restauré en 1835, à la fin du XIXe siècle, Jeanne d'Harcourt, comtesse de La Tour du Pin, fit bâtir une aile en retour d'équerre d'esprit néo-gothique.

    château de Grosbois  propriété privée, ne se visite pas.

    Gros bois en Montagne (petit cadeau pour Vero)


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  •  Oh si seulement nous pouvions nous penchant sur l'âme qu'on aime, voir en elle comme en un miroir, quelle image nous y posons ! lire en autrui comme en nous- même, mieux qu'en nous même! quelle tranquillité dans la tendresse ! Quelle sécurité dans l'action !quelle pureté dans l'amour !

    "La porte étroite" André Gid

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    dans ce monde égoïste qui est le nôtre, on se demande parfois si on ne devrait pas se déguiser en miroir pour que les autres nous accordent un regard

    "Philippe Geluck"

    Mon miroir

     

     


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    Notre-Dame d'Étang

     

    Notre-Dame d'Étang

    Notre-Dame d'Étang

    Notre-Dame d'Étang

    Notre-Dame d'Étang

     

    Notre-Dame d'Étang

     

    intérieur du monument à Notre dame de l'Etang : statues  adossées à la colonne centrale 

    Notre-Dame d'Étang

     

    Monument à Notre-Dame d'Étang

    Le monument à Notre-Dame d’Étang, construit de 1877 à 1896, s’élève à l’extrémité nord de la montagne d’Étang, à 545 mètres d’altitude. Il se compose d’une chapelle octogonale surmontée d’une tour lanterne, supportant une statue colossale de Vierge à l’enfant. Le monument constitue un repère pour les voyageurs arrivant à Dijon par la route ou le chemin de fer empruntant la vallée de l'Ouche. Propriété de la commune de Velars-sur-Ouche, il a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 22 janvier 1996.

    Histoire 

    Cet édifice a été bâti à l’initiative de l'abbé Bernard Javelle (1832-1897), curé de Velars-sur-Ouche, à une époque où le pèlerinage à Notre-Dame d’Étang connaissait un succès très important. Le monument a été entièrement financé par les souscriptions de personnes privées. Sa construction sur les plans de l'architecte Mairet a duré dix-neuf ans, de 1877 à 1896. L’inauguration s’est déroulée le 2 juillet 1896.

    Le monument a été accolé à la chapelle ancienne, qui avait été reconstruite en dernier lieu en 1689. Il comporte une chapelle octogonale percée de trois grandes portes en arc brisé, qui est en partie couverte par une terrasse à laquelle on accède par une tourelle d’escalier. La chapelle est surmontée d'une tour lanterne à huit grandes fenêtres, coiffée d'une coupole. Celle-ci porte un chapiteau sur lequel s’élève une statue colossale haute de huit mètres, en fonte dorée, de la Vierge soutenant de la main gauche l’enfant Jésus qu’elle présente de la main droite. Cette statue, mise en place en 1893, ne s’appelle pas Notre-Dame d’Étang ; c’est une effigie de la Vierge à l’enfant sans ressemblance avec la statuette de Notre-Dame d’Étang. Elle a été réalisée dans les fonderies de Louis Gasne à Tusey, dans la Meuse, et pèse près de dix tonnes. Elle n’est pas l’une des plus grandes statues mariales de France, celle de Notre-Dame de France au Puy-en-Velay mesurant 16 mètres de haut ; celle de Notre-Dame de la Garde, à Marseille, mesurant 11,2 mètres.

    À l’intérieur de la chapelle, quatre autels sont adossés à la puissante colonne centrale qui soutient la statue de la Vierge. Ils sont surmontés de statues de saint Bénignesaint Bernardsaint François de Sales et sainte Jeanne de Chantal. Trois de ces autels sont situés en face des grandes portes de la chapelle, qui s’ouvraient, lors des pèlerinages, pour permettre à la foule stationnant hors du monument de voir le prêtre célébrer la messe.

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    Monument à Notre-Dame d'Étang

    Monument à Notre-Dame d'Étang

    Monument à Notre-Dame d'Étang

     

    Restauration.

    Depuis son inauguration, le monument a nécessité des réparations. Une réfection complète a été décidée au début du xxie siècle. La statue monumentale a été déposée en avril 2013, restaurée, redorée et remise en place en mars 2015. Les travaux sont financés notamment par l’État, la commune de Velars et la Fondation du Patrimoine. L’association des amis de Notre-Dame d’Étang, héritière de la confrérie, recueille également des fonds pour la restauration, sous le slogan : « Sauvons Notre-Dame d’Étang », qui devrait être : « Sauvons le monument à Notre-Dame d’Étang ».

    Monument à Notre-Dame d'Étang


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  • Je suis en Pause jusqu'à mardi bonne fin de semaine à toutes et à tous

    Promenade au crépuscule

     

    Promenade au crépuscule

    Rayons d'octobres 

    Maintenant, plus d’azur clair, plus de tiède haleine,

    Plus de concerts dans l’arbre aux lueurs du matin :
    L’oeil ne découvre plus les pourpres de la plaine
    Ni les flocons moelleux du nuage argentin.

    Les rayons ont pâli, leurs clartés fugitives
    S’éteignent tristement dans les cieux assombris.
    La campagne a voilé ses riches perspectives.
    L’orme glacé frissonne et pleure ses débris.

    Adieu soupirs des bois, mélodieuses brises,
    Murmure éolien du feuillage agité.
    Adieu dernières fleurs que le givre a surprises,
    Lambeaux épars du voile étoilé de l’été.

    Le jour meurt, l’eau s’éplore et la terre agonise.
    Les oiseaux partent. Seul, le roitelet, bravant
    Froidure et neige, reste, et son cri s’harmonise
    Avec le sifflement monotone du vent.

    "Nérée Beauchemin" Les floraisons matutinales

    Promenade au crépuscule


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https://youtube.com/clip/UgkxEvlgwfKtAMDUDQs9b-OL1TL1cPQnJwDb