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    Les Marrons Chauds

    J'ai froid dans le dos et j'ai la goutte au nez
    Quand l'hiver est là et que tombe la neige
    Pour me réchauffer il me faut plus qu'un baiser
    A... A... Alors tu m'achètes quelques marrons grillés

    [Refrain] :
    Chauds chauds les marrons, chauds je veux des marrons
    Achetez-moi des marrons chauds, chauds les marrons chauds
    La la la la la .....

    Un petit marron dans le creux de ma main
    Ta main par-dessus et le tout dans ma poche
    On s'en va gaiement riant comme des gamins
    Lécher les vitrines de tous les magasins

    [Refrain]

    Dès la nuit tombée les gens rentrent chez eux
    Pour rester au chaud les pieds dans leurs pantoufles
    Je me moque bien des soirées au coin du feu
    Etre près de toi c'est ce qu'il y a de mieux

    [Refrain]

    J'ai mon petit corps qui devient un glaçon
    Quand l'hiver est là et que tombe la neige
    Et lorsque l'on s'aime comme nous nous aimons
    L'hiver est quand même une belle saison

     


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  • 20 novembre 2013            " une leçon de français avec Yves Duteuil"

    Loin des vieux livres de grammaire,
      Écoutez comment un beau soir,
     Ma mère m'enseigna les  mystères
      Du verbe être et du verbe avoir.
    >  
     Parmi mes meilleurs auxiliaires,

     Il est  deux verbes originaux.
     Avoir et Être étaient deux  frères
      Que j'ai connus dès le berceau. 
    Bien qu'opposés de caractère,
      On pouvait les croire jumeaux,
      Tant leur histoire  est singulière.
      Mais ces deux frères étaient rivaux. 
    Ce qu'Avoir aurait voulu être
      Être voulait toujours l'avoir.
      À ne vouloir ni dieu ni maitre,
     Le verbe Être  s'est fait avoir.
    Son frère Avoir  était en banque
     Et faisait un grand  numéro,
     Alors qu'Être, toujours en  manque.
     Souffrait beaucoup dans son égo. 
    Pendant qu'Être apprenait à lire
     Et faisait ses humanités,
      De son côté sans  rien lui dire
      Avoir apprenait à compter.
    >
     
    Et il amassait des fortunes

     En avoirs, en liquidités,
     Pendant qu'Être,  un peu dans la lune
      S'était laissé  déposséder. 
    Avoir était  ostentatoire
     Lorsqu'il se montrait  généreux,
     Être en revanche, et c'est  notoire,
     Est bien souvent présomptueux.
     Avoir voyage en classe Affaires.
     Il  met tous ses titres à l'abri.
     Alors qu'Être est  plus débonnaire,
     Il ne gardera rien pour  lui. 
    Sa richesse est tout  intérieure,
     Ce sont les choses de l'esprit.
     Le verbe Être est tout en pudeur,
     Et  sa noblesse est à ce prix. 
    Un jour  à force de chimères
     Pour parvenir à un  accord,
     Entre verbes ça peut se faire,
     Ils conjuguèrent leurs efforts.
    >
     Et pour ne pas perdre la face
     Au milieu des mots  rassemblés,
     Ils se sont répartis les  tâches
     Pour enfin se réconcilier. 

    Le verbe Avoir a besoin d'Être
     Parce qu'être, c'est exister.
     Le verbe Être  a besoin d'avoirs
     Pour enrichir ses bons  côtés.

    >
     
     Et de palabres  interminables

     En arguties alambiquées,
     Nos deux frères inséparables
     Ont pu  être et avoir été.


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    LE VOILIER

     

    C’est un navire magnifique

    Bercé par le flot souriant,

     Qui, sur l’océan pacifique,

     Vient du côté de l’orient!...

     Le flot s’y brise en étincelles,

     Ses voiles sont comme des ailes

     Au souffle qui vient les gonfler;

     Il vogue, il vogue vers la plage,

     Et, comme le cygne qui nage,

    On sent qu’il pourrait s’envoler.

    Victor Hugo


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  • Ce soir, j’ai rendez-vous au clair de lune de ma jeunesse,
    Une valse à trois temps couvrira l’or d’une promesse,
    Au cœur de tous nos pas balbutiant dans le silence,
    Le charme de nos années retrouvera la même chance.
    Et toi, tu m’offriras le miel sacré de ton sourire,
    Et moi, j’avancerai un peu perdue dans ce navire.

    Je danserai à tes côtés
    Comme dans les bras de ces étés,
    Où les frissons étaient permis
    En une audace de l’interdit.

    Et toi, tu me tendras ma belle histoire qui ensorcelle,
    Et moi, j’aurai dans l’âme une chanson en ritournelle.
    Et puis, dans la vapeur au tourbillon de ces d’étoiles,
    Le jour me saisira, en aparté de son long voile.
    Nos yeux se tourneront vers le miroir des jours qui passent,
    J’irai vers l’inconnu, en t’emmenant dans les espaces.

    J’aurais dansé à tes cotés
    Comme dans les bras de ces étés,
    Où les frissons de l’interdit
    N’ont pas changé, même si depuis…

    Brigitte Cattaui


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  • Le charme de l’orchidée


    Dans le creux des papiers froissés
    Demeure une larme de sable
    Et le charme de l’orchidée
    Que tu déposais sur ma table.

    Le vent s’en va, il est passé
    Comme passent nos aventures
    Nos belles amours trépassées
    M’ont laissé de tendres blessures.

    L’eau coule aux fissures du cœur
    Gouttes de cristal qui se figent
    Larmes de rose sans rancœur
    Qui meurt lentement sur sa tige…

    Dans le creux des papiers froissés
    Demeure une larme de sable
    Et le charme de l’orchidée
    Tremble, beauté impérissable.

    Mèchèle Corti


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  • Il a neigé à Port-au-Prince
    Il pleut encore à Chamonix
    On traverse à gué la Garonne
    Le ciel est plein bleu à Paris

    Ma mie l´hiver est à l´envers
    Ne t´en retourne pas dehors
    Le monde est en chamaille
    On gèle au sud, on sue au nord

    Fais du feu dans la cheminée
    Je reviens chez nous
    S´il fait du soleil à Paris
    Il en fait partout

    La Seine a repris ses vingt berges
    Malgré les lourdes giboulées
    Si j´ai du frimas sur les lèvres
    C´est que je veille à ses côtés

    Ma mie j´ai le cœur à l´envers
    Le temps ravive le cerfeuil
    Je ne veux pas être tout seul
    Quand l´hiver tournera de l´œil

    Fais du feu dans la cheminée
    Je reviens chez nous
    S´il fait du soleil à Paris
    Il en fait partout

    Je rapporte avec mes bagages
    Un goût qui m´était étranger
    Moitié dompté, moitié sauvage
    C´est l´amour de mon potager

    Fais du feu dans la cheminée
    Je reviens chez nous
    S´il fait du soleil à Paris
    Il en fait partout
    Fais du feu dans la cheminée
    Je rentre chez moi
    Et si l´hiver est trop buté
    On hibernera


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  • Son coeur a souri ce matin

    A l'idée de s'évader dans le lointain

    Loin de cette foule de citadins

     

    Elle a envie de s'échapper

    Avec ses rêves idéalisés

    Resté au fond de son coeur

     

    Percevoir la mélodie du silence

    Noyer son regard dans les flots écumants

    Pour oublier ses citadins

     

    Garder ces images au fond des yeux

     Se rappeler ces jours de bonheur

    Pour à nouveau affronter le quotidien

     

    Hélène

     


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  • Fut-il en nous une seule tendresse

    Fut-il en nous une seule tendresse,
    Une pensée, une joie, une promesse,
    Que nous n'ayons semée au-devant de nos pas ?

    Fut-il une prière en secret entendue,
    Dont nous n'ayons serré les mains tendues
    Avec douceur sur notre sein ?

    Fut-il un seul appel, un seul dessein,
    Un voeu tranquille ou violent
    Dont nous n'ayons accéléré l'élan ?

    Et, nous aimant ainsi,
    Nos coeurs s'en sont allés, tels des apôtres,
    Vers les doux coeurs timides et transis
    Des autres,
    Ils les ont conviés, par la pensée,
    A se sentir aux nôtres fiancés,
    A proclamer l'amour avec des ardeurs franches,
    Comme un peuple de fleurs aime la même branche,
    Qui le suspend et le baigne dans le soleil ;
    Et notre âme, comme agrandie, en cet éveil,
    S'est mise à célébrer tout ce qui aime,
    Magnifiant l'amour pour l'amour même,
    Et à chérir, divinement, d'un désir fou,
    Le monde entier qui se résume en nous.


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  • Chanson de vendanges (Gaston Couté)

    L’automne sourit au flanc des coteaux
    En le rouge orgueil des grappes vermeilles,
    Allons les beaux gas ! Hotte sur le dos !
    Filles, emportez serpes et corbeilles
    Et, tout en chantant, bras dessus dessous
    Dans les vignes d’or prenez la volée.

    Refrain :
    Allez en vendange et dépêchez-vous
    (Les raisins sont mûrs, les raisins sont doux)
    N’attendez pas la gelée,
    N’attendez pas la gelée.

    Mordant ou frôlant les raisins rosés,
    Les lèvres ont l’air de raisins farouches
    Allons les beaux gas ! Cueillez des baisers,
    Filles, pour cela, tendez-leur vos bouches ;
    Et vers le bonheur d’au-dessus de nous
    Vendangeurs d’amour prenez la volée.
    (au refrain)

    Le temps de vendange et celui d’amour
    Durent dans la vie une nuit de rêve,
    Hélas les beaux gas ! Le bonheur est court
    Filles ! La jeunesse est encor plus brève !
    Et l’hiver blanc, fils des automnes roux,
    Glace le baiser qui prend sa volée.
    (au refrain)


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  • Etrange sculpture en fer

    Dans le fond la bâtiment de la poste principale et chèques postaux

    Obélisque construit en 1786 pour célébrer les débuts de la futur liaison Saône Seine et par l'extention Manche Méditérranée

    Le port du canal de Dijon est un ancien port fluvial de commerce du XIXe siècle, sur le canal de Bourgogne, devenu port de plaisance à Dijon 

     

    Historique

     

    En 1773, le roi Louis XV de France ordonne la création du canal de Bourgogne pour relier l’Yonne et la Saône, et Paris à la mer Méditerranée.

    Le premier bateau venant de St Jeau de Losne est entré dans ce port le 14 décembre 1808

    En 1832 le canal et le port commercial sont ouverts au transport fluvial des péniches et sont à l'origine d'une importante activité commerciale.

    Entre 1979 et 1984, le port est transformé en port de plaisance ouvert au tourisme fluvial, avec un bassin de 3 hectares et un jardin d’agrément.

     

    Le port du canal en 1900

    *****************

    Sur les quais du port étaient implantés de nombreux entrepots et industries (exemple Amora)

     

     


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