•  

    La coutume d'allumer une bûche à Noël, dans l'âtre, remonte à très longtemps et existait dans toute l'Europe. On dit que le feu produit par la bûche est un hommage au soleil. Ce geste cérémoniel serait dérivé de diverses célébrations païennes associées au solstice d'hiver.


    À l'origine, il s'agissait d'une bûche qui devait brûler du 24 décembre jusqu'au Nouvel An. Allumée dans la pièce à vivre, elle apporte chaleur et lumière à la veillée. On devait choisir une très grosse bûche de bois dur ou une vielle souche et provenant de préférence d'un arbre fruitier. La bûche devait être coupée avant le lever du soleil. La bûche était souvent décorée de rubans. On la portait ensuite dans la grande pièce familiale avec un grand cérémonial.


    En France la coutume dit qu'on doit placer dans l'âtre autant de bûches qu'il y a d'habitants dans la maison. Le chef de famille bénissait la bûche avec de l'eau et du sel et parfois avec du vin.


    Il fallait s'occuper des bûches avec les mains; aucun instrument ne pouvant s'approcher du feu. Si le feu faisait beaucoup d'étincelles, on disait que la moisson de l'été suivant serait bonne. Si la lumière faisait projeter des silhouettes sur le mur, on disait qu'un membre de la famille allait mourir au cours de l'année.

    Les cendres de la bûche étaient précieusement conservées contre les orages, pour guérir certaines maladies et pour fertiliser les terres.


    C'est pour continuer à célébrer ce rituel, que la bûche de Noël a vu le jour sous la forme d'un délicieux dessert qui aurait été inventé par un pâtissier en 1945.


    26 commentaires
  • 10 décembre 2013           ♥   histoire des contes de noël  ♥

    La nuit de Noël est celle du merveilleux, des prédictions, des lumières symboles d’espérance et des contes faits à la veillée. Au fil des ans et des hommes qui les ont racontés, ces contes ont évolué, passant progressivement de Dieu à l’homme.


    Les premiers contes de Noëls


    Les premiers contes de Noël étaient colportés par les troubadours au Moyen Âge. Les anciens les racontaient ensuite à la veillée, notamment avant la messe de minuit. Ces contes médiévaux, liés à l’Histoire sainte et à la nativité, sont souvent inspirés des Évangiles apocryphes. Que racontent ces jolies légendes ? Des histoires d’animaux au grand cœur et des récits effrayants sur les envies meurtrières du roi Hérode... On y décrit comment le rossignol a pu endormir l’enfant Jésus dans sa crèche grâce à son chant aussi doux que celui de Marie ; comment le rouge-gorge s’est roussi le jabot en battant des ailes pour empêcher le feu de s’éteindre ; comment une araignée a tissé sa toile vite, vite, à l’entrée d’une grotte où s’était réfugiée la Sainte Famille pour que les soldats d’Hérode n’aient pas l’envie d’y entrer ; comment du blé semé a poussé et mûri en un seul jour pour que le paysan puisse répondre aux soldats, sans mentir, qu’il n’avait pas vu passer d’enfant depuis les semailles…

    Du premier Noël aux Noëls miraculeux


    .Ensuite, progressivement, les contes de Noël ont inscrit le merveilleux dans le quotidien : on racontait les miracles qui survenaient la nuit de Noël, les trésors cachés qui se découvraient, assurait-on dans de nombreuses régions, au moment de l’offertoire de la messe de minuit, le don de la parole dont les ânes et les bœufs se trouvaient pourvus cette nuit-là et qu’il ne fallait surtout pas surprendre (ça porterait malheur !), les morts qui reviennent, l’espace de quelques heures, se réchauffer ou dîner à la table des vivants… Dans de nombreuses provinces françaises, les familles laissaient d’ailleurs pour ceux de l’autre monde un peu de pain et de beurre sur la table avant de partir pour la messe de minuit.


    Noël dans le cœur de l’homme


    ..À partir de la fin du XVIIIe siècle, les contes de Noël racontent moins la naissance de l’Enfant Jésus ou les miracles de cette nuit magique. Ils évoquent plutôt ce que Noël met alors de bonté et de merveilles dans le cœur des hommes. Le conte de Noël se développe au XIXe siècle au point de devenir un genre littéraire qui va se maintenir jusqu’à l’Entre-Deux-Guerres. Chaque année à Noël, les journaux et revues, tant pour adultes que pour enfants, vont publier le leur. Elles en demandent la rédaction à un journaliste, un romancier pour la jeunesse ou parfois à un écrivain de renom. On y découvre ainsi comment un homme dur peut retrouver la tendresse de son enfance (L’étrange Noël de M. Scrudge), comment rien n’est perdu en ce jour d’espérance (Les deux sapins de l’église Sainte-Aurélie, de Jean Variot), comment la pauvreté s’efface derrière l’amour ou la charité (Quand un mendiant devient père Noël, Les petits souliers…). Même un conte « dur» comme La petite fille aux allumettes d’Andersen sauve la noirceur du monde par la lumière de l’au-delà.

    . Évoquons aussi le souvenir de Charles Dickens : il avait écrit des contes de Noël tellement beaux qu’un industriel anglais, bouleversé à leur lecture, décida de donner tous les ans un jour de congé à ses employés pour Noël. Cela semble bien peu aujourd’hui, mais c’était beaucoup à l’époque : la magie de Noël avait joué son rôle…
    Texte : Marie-Odile Mergna

    10 décembre 2013           ♥   histoire des contes de noël  ♥


    32 commentaires
  •  

    L'enfance

    Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance
    Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
    je coulai ma douce existence,
    Sans songer au lendemain.
    Que me servait que tant de connaissances
    A mon esprit vinssent donner l'essor,
    On n'a pas besoin des sciences,
    Lorsque l'on vit dans l'âge d'or !
    Mon coeur encore tendre et novice,
    Ne connaissait pas la noirceur,
    De la vie en cueillant les fleurs,
    Je n'en sentais pas les épines,
    Et mes caresses enfantines
    Étaient pures et sans aigreurs.
    Croyais-je, exempt de toute peine
    Que, dans notre vaste univers,
    Tous les maux sortis des enfers,
    Avaient établi leur domaine ?

    Nous sommes loin de l'heureux temps
    Règne de Saturne et de Rhée,
    Où les vertus, les fléaux des méchants,
    Sur la terre étaient adorées,
    Car dans ces heureuses contrées
    Les hommes étaient des enfants.


    38 commentaires
  •  

    8 décembre 3014              ♥ l'Arc en ciel ♥

     

    L'Arc-en-Ciel !

     

    Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se mirent à se disputer. Chacune prétendait qu’elle était la plus belle, la plus importante, la plus utile, la préférée !

    Elles se vantaient, à haute-voix, chacune étant bien convaincue d’être la meilleure. Le bruit de leur querelle s’enfla de plus en plus.

    Soudain, un éclair d’une lumière aveuglante apparut dans le ciel, accompagné de roulements de tonnerre.La pluie commença à tomber à torrents sans discontinuer.

    Effrayées, toutes les couleurs se tapirent et se rapprochèrent pour chercher un abri les unes près des autres.

    La pluie prit la parole :

    «Stupides créatures qui vous battez entre vous, chacune essayant de dominer l’autre, ne savez-vous pas que c’est le grand esprit qui vous a faites toutes, chacune dans un but particulier, uniques et différentes ?

    Il aime chacune d’entre vous, il a besoin de vous toutes. Joignez vos mains et venez à moi. Il va vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-en-ciel, pour vous montrer qu’il vous aime toutes, que vous pouvez vivre ensemble en paix. Comme une promesse qu’il est avec vous, et comme un signe d’espérance pour demain…» .

    Ainsi, chaque fois que le grand esprit envoie une pluie pour laver le monde, il place l’arc-en-ciel dans son ciel, et quand nous l’apercevons nous devrions nous rappeler qu’il veut que nous sachions, nous aussi, nous apprécier les uns les autres et le louer de notre merveilleuse complémentarité.

    Légende amérindienne

     

    8 décembre 3014              ♥ l'Arc en ciel ♥

     


    22 commentaires
  • Le sens de la paix !

    Il était une fois un roi qui voulait offrir un prix à l'artiste qui ferait la plus belle peinture de la paix...

    Plusieurs artistes ont essayé. Le roi a regardé les peintures, mais il en aimait seulement deux et il avait à choisir entre ces deux peintures.

    La première image était celle d'un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes majestueuses autour. Au-dessus il y avait un ciel bleu avec quelques nuages blancs. Tous ceux qui ont vu cette peinture ont pensé que c'était l'image parfaite de la paix.

    L'autre peinture avait aussi des montagnes. Mais elles étaient abruptes, rocheuses et le sommet sans arbre. Au-dessus, il y avait un ciel orageux avec de la pluie et des éclairs. À côté de la montagne,il y avait une grosse chûte d'eau. Cela ne ressemblait en rien à la paix.

    Mais après que le roi l'eut bien regardée en détail, il a vu derrière la chûte un petit buisson qui avait poussé sur le rocher. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu de tout ce remous d'eau, était assise la maman oiseau sur son nid... en parfaite paix.

    Le roi choisit la seconde, et expliqua : "La paix ne veut pas dire être à un endroit où il n'y a ni bruit, ni trouble. Non... La paix veut dire être au milieu de toutes ces choses perturbantes, mais être toujours au calme dans son coeur."

    Auteur inconnu

     

     


    38 commentaires
  • La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants, mettant en scène le saint Nicolas de Myre. C'est une tradition vivace dans plusieurs pays européens et quelques régions françaises, qui se déroule le décembre ou le 19 décembre pour l'Église orthodoxe utilisant le calendrier julien

    On fête la Saint-Nicolas surtout aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au nord et nord-est de la France (en Flandre française, dans le nord de la Champagne, les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron), en Allemagne, en Autriche, en Croatie, en Hongrie, en Pologne, en République tchèque, en Lituanie, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Ukraine en Slovaquie, en Serbie et en Suisse.

    Les traditions diffèrent selon les régions. Un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants, qui est parfois substituée par celle du Père Noël.

    La Saint-Nicolas est une fête inspirée d'une personne ayant réellement vécu, Nicolas de Myre, appelé aussi Nicolas de Bari. Né à Patara au sud-ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270, il fut le successeur de son oncle, l'évêque de Myre.

    De son vivant, Nicolas de Myre fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. Il fut bienveillant et généreux.

    L'empereur Dioclétien régnant alors sur toute l'Asie mineure poursuivit cruellement les chrétiens, entraînant ainsi l'emprisonnement de saint Nicolas qui fut contraint de vivre, par la suite, un certain temps en exil.

    En 313, l'empereur Constantin rétablit la liberté religieuse, et saint Nicolas put alors reprendre sa place d'évêque.

    Saint Nicolas serait décédé un 6 décembre 343. Il fut enterré à Myre, mais ses ossements furent volés en 1087 par des marchands italiens qui les emportèrent à Bari en Italie. Selon la légende, saint Nicolas aurait ressuscité trois enfants tués par un boucher. Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu'il est aujourd'hui le saint patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les navigateurs, les prisonniers, les avocats ou les célibataires

     

    Dès le Xe siècle, une relique (une phalange du saint) fut transférée depuis Bari vers le Duché de Lorraine, et il fut édifié au Sud de Nancy une grande basilique dédiée au Saint, à Saint-Nicolas-de-Port. Vénéré et très souvent invoqué il deviendra très rapidement le saint-patron de la Lorraine. Port était une cité célèbre pour ses foires et marché et le culte de Saint-Nicolas se répandit très rapidement au delà des frontières du Duché de Lorraine et notamment d'outre-Rhin où la tradition est également très vive

    La Saint-Nicolas est également célébrée en Allemagne dès le Xe siècle, et la journée du 6 décembre a été choisie comme le jour de la fête des commerçants, des boulangers et des marins.

     

    Aujourd'hui, la Saint-Nicolas est fêtée dans un grand nombre de pays d'Europe : la France, l'Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, la Russie, la Pologne, l'Autriche et d'autres encore. Dans la nuit du 5 au 6 décembre, le saint passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et surtout de grands pains d'épices représentant le saint évêque. Dans certaines régions, il est accompagné par le Père Fouettard (Zwarte PietPère Fouettard ou « Pierre le Noir » textuellement – en néerlandais. Hans Trapp en alsacien) qui, vêtu d'un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes et portant parfois un fouet et un sac, n'a pas le beau rôle, puisqu'il menace de distribuer des coups de trique aux enfants qui n'ont pas été sages ou de les emporter dans son sac et qui donne, parfois, du charbon, des pommes de terre et des oignons. Le Père Fouettard est également souvent représenté avec des cornes et une queue.

                                              ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

    Aujourd'hui mon dernier petit  fils a 12 ans , bon anniversaire mon Baptistin

    6 décembre             ♥ Bonjour  St Nicolas ♥

     

    .

     


    38 commentaires
  • Le 3 décembre 8 heure du matin

    Le même jour 17 heures

      Le brouillard  

    Le brouillard a tout mis

    Dans son sac de coton ;

    Le brouillard a tout pris

    Autour de ma maison

    Plus de fleurs au jardin,

    Plus d'arbres dans l'allée ;

    La serre des voisins

    Semble s'être envolée.

    Et je ne sais vraiment

    Où peut s'être posé

    Le moineau que j'entends

    Si tristement crier.

    Maurice Carême

    5 décembre 2013          ♥ photos prisent le 3 décembre : purée de pois à Dijon ♥


    30 commentaires
  •  

    Le secret du bonheur !

    Un vieux monsieur envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes. Le jeune garçon marcha quarante jours dans le désert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne. C'était là que vivait le Sage dont il était en quête.

    Au lieu de rencontrer un Saint homme, pourtant, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense: des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il y avait une table chargée de mets les plus délicieux de cette région du monde. Le Sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour.

    Le Sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit alors qu'il n'avait alors pas le temps de lui révéler le secret du bonheur. Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là. "Cependant, je veux vous demander une faveur" ajouta le Sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller, dans laquelle il versa deux goutes d'huile:" Tout au long de votre promenade, tenez cette cuiller à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile".

    Le jeune homme commenca à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures il revint en présence du Sage. "Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouve dans ma salle à manger? Avez-vous vu le parc que le Maitre des Jardiniers a mis dix ans à créer? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliotèque?"

    Le jeune homme, confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout. Son seul soucis avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le Sage lui avait confiées.

    "Et bien, retournez faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le Sage. On ne peut se fier à un homme si l'on ne connait pas la maison qu'il habite." Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuiller et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentours, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée à la place qui convenait. De retour auprès du Sage, il relata de facon détaillée tout ce qu'il avait vu.

    "Mais où sont les deux gouttes d'huile que je t'avais confiées?" demanda le Sage. Le jeune homme, regardant alors dans sa cuiller, constata qu'il les avait renversées."Et bien, dit le Sage des Sages, c'est là le seul conseil que j'aie à te donner:

    le secret du bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuiller"

    Un extrait de "L' Alchimiste" de Paolo Coelho

     

     


    40 commentaires
  • L'arbre de l'humanité - Conte malgache !

    "L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.

    Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.

    Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village. Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.

    Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.

    Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.

    Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.

    En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits."

                                                            ♥♥♥♥♥♥

    Que représente cet arbre, sinon le symbole de nous-mêmes ? À la fois bons et méchants, généreux et avides, emportés et sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous traversons pourtant la vie sur nos deux jambes.

    Et tant que nous restons entiers, le positif se mêle en nous au négatif. C'est une preuve de bonne santé !

    Y avez-vous déjà pensé ? si nous étions naturellement bons, nous n'aurions aucun mérite à le devenir...

    La première étape vers le bonheur est de nous accepter tel que nous sommes, la seconde de changer ce que nous souhaitons changer en nous !

    Christian Godefroy

     

     


    28 commentaires
  • Les anges dans notre montagne

    conte de Kees Vanderheyden
    Mont-Saint-Hilaire

    Les anges de toutes grandeurs et de toutes couleurs étaient enchantés de quitter leurs cachettes pour aller à montagne préparer une grande fête de Noël. Ils et elles ont tous trouvé un beau pin et sapin d'où on voyait la montagne avec ses sommets et le grand miroir du lac. Les arbres étaient fiers d'avoir des visiteurs ailés aussi chics et les oiseaux étaient au début un peu envieux. Mais les anges étaient discrets et ne dérangeaient pas les nids des oiseaux.
    Mais, les érables et les hêtres étaient tristes. Ils n'avaient pas d'anges pour décorer leurs sommets.
    "Pourquoi sommes-nous toujours oubliés durant le temps des fêtes? Ce sont toujours les mêmes, les sapins et les pins, qui se font décorer et admirer. Ce n'est pas juste !"

     

    .Les anges, qui ont pour tâche de voir au bonheur des vivants et veiller à ce que tous soient traités justement, se sont consultés.
    "Comment pouvons-nous inclure les érables et les hêtres dans la grande fête de Noël?"
    Ce n'était pas facile, car les anges ne pouvaient pas s'installer sur les petites branches des cimes au risque de tomber. Les sapins et les pins avaient des sommets pointus. C'était bien pratique.


    30 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique
https://youtube.com/clip/UgkxEvlgwfKtAMDUDQs9b-OL1TL1cPQnJwDb