-
-
-
Le plus bel hommage que nous puissions rendre à un auteur n'est pas de rester attachés à la lecture de ses pages, mais plutôt de cesser
inconsciemment de lire, de reposer le livre, de le méditer et de voir au-delà de ses intentions avec des yeux neufs.
"Charles Morgan"
14 commentaires -
En réfection
Orgues du XVIII e siecle
A droite la chère à prêcher style Louis XIV mise en place en 1897
Photo de 1829
*********************
Une première basilique, dédiée à saint Bénigne (martyrisé vers la fin du IIe siècle), est construite au VIe siècle sous l'autorité
de saint Grégoire. Délabrée et insuffisante pour l'afflux des pélerins venus se recueillir sur la tombe du martyr, l'évêque Isaac
fit bâtir une basilique carolingienne plus vaste (vers 870), tout en imposant aux moines de l'abbaye la règle austère de saint Benoît.
Au début du XIe siècle, l'italien Guillaume de Volpiano est nommé abbé de Saint-Bénigne. Il s'engage dans la construction d'une
troisième basilique dite «lombarde» (car inspirée des églises de Lombardie).
Après l'incendie de 1137 qui détruisit presque toute la ville, le nouvel abbé, Pierre de Genêve, fait rebâtir la partie de la basilique
qui a le plus souffert en église romane. Église que le destin frappa en 1271 quand une tour s'écroula sur elle. On réussit en
quelques années à recueillir les fonds nécessaires à l'édification d'une basilique gothique. Le chœur fut construit entre 1280 et 1287,
le reste achevé en un demi-siècle. Mais l'état du bâtiment se dégrade dangereusement par manque d'entretien. Coup supplémentaire :
les pillages de la Révolution la vident complètement (hormis l'orgue du XVIIIe). En 1819, une commission en recommande même la
destruction. Malgré tout, des travaux de restauration s'engagent en 1830. Suivis d'une nouvelle campagne en 1884 sous la
responsabilité de Charles Suisse. Depuis 2003, avec la création d'un nouvel archevêché (région de Bourgogne), Saint-Bénigne est devenue cathédrale métropolitaine.
26 commentaires -
UNE CRYPTE DU XIÈME SIÈCLE
La crypte de Saint-Bénigne est tout ce qui reste de la partie supérieure de la rotonde élevée à l'époque de la construction de l'église du XIème siècle. La crypte qui
avait été ensevelie au cours des différentes transformations de l'église et redécouverte au XIXème siècle lorsqu'on voulut établir une sacristie dans le cadre de la
restauration de Saint-Bénigne, devenue cathédrale en 1801. C'est alors qu'on découvrit le sarcophage de Saint-Bénigne (que l'on peut voir dans la crypte) qui aurait
été le premier apôtre et martyr de la ville. Ce qui est remarquable, ce sont les voûtes d'arêtes et les chapiteaux qui témoignent des recherches des sculpteurs locaux
alors que d'autres sont l'oeuvres de sculpteurs confirmés. Ces chapiteaux sont décorés d'animaux fantastiques, de figures humaines, de motifs floraux ou végétaux,
de dessins géométriques... Nombre d'entre eux ont été restaurés au XIXème siècle.
34 commentaires -
> La route touristique des Grands Crus
La route touristique des Grands Crus traverse la partie la plus prestigieuse du vignoble de Bourgogne soit trente-huit villages viticoles pittoresques des Côte de Nuits
et Côte de Beaune, entre Dijon et Santenay, sur une longueur de 60 km.
Le château du Clos de Vougeot ou château du clos Vougeot est un célèbre château de style Renaissance du vignoble de Bourgogne qui s'élève au milieu du clos-vougeot à Vougeot,
près de la route des Grands Crus reliant Dijon et Beaune en Côte-d'Or en Bourgogne. Le château est classé aux monuments historiques depuis 1949 et ouvert à la visite pour son
musée du vin. C'est un haut lieu de promotion de la gastronomie traditionnelle bourguignonne et des vins de Bourgogne par la confrérie des Chevaliers du Tastevin.
Historique
Au XIIe siècle, les moines cisterciens de l'importante abbaye de Cîteaux, située à quelques kilomètres de Vougeot, propriétaires du clos-vougeot grâce à des dons de riches
seigneurs bourguignons et d'achats faits par l'abbaye entre 1109 et 1115, y cultivent la vigne. Ils construisent la cuverie avec quatre pressoirs à cabestan monumentaux en bois de
chêne ainsi que le grand cellier d'une capacité de 2000 pièces de vins. Au-dessus du cellier, ils édifient un vaste grenier à la charpente monumentale qui sert de dortoir aux
moines viticulteurs du domaine.
Ancien Lavoir
Le château de Brochon est un château néorenaissance du XIXe siècle à Brochon, en Côte-d'Or, en Bourgogne. Il a été bâti par l'homme de lettres Stéphen Liégeard et
abrite depuis 1962 le lycée Stéphen-Liégeard.
L'origine du domaine
Au XIVe siècle, Philippe le Hardi, premier duc Valois de Bourgogne et fils du roi de France Jean II le Bon, fait don à l'ordre des Chartreux d'un domaine situé à Brochon.
Il s'agit de bâtiments renforcés ainsi que d'autres constructions, entourés de vignes. Au XVIIe siècle, des terres de ce domaine, le "Crais-Billon", sont achetées par Melchior
Jolyot originaire de Nuits-Saint-Georges, greffier en chef de la chambre des comptes de Bourgogne et de Bresse, et père de Prosper Jolyot de Crébillon dit "Crébillon père".
Le nom de ce petit « fief » est transformé en Crébillon ; il serait une des sources de la revendication nobiliaire des Jolyot . En 1804, Étienne Liégeard, membre d'une vieille famille
dijonnaise proche des milieux bonapartistes, fait l'acquisition d'une partie du domaine. En 1843, son fils Jean-Baptiste Liégeard (1811-1887), futur maire de Dijon, agrandit celui-ci.
Finalement, en 1879, le petit-fils d'Étienne, Stéphen Liégeard (1830-1925), ancien homme politique, écrivain et poète en vue, complète l'ensemble. Fortuné, il rachète le reste des
terres à la famille Darcy. Il songe alors à y bâtir un château néorenaissance.
***********************************
42 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires