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Dans le désert au crépuscule,on s 'assoit sur une dune,on ne voit rien, on n'entend rien et cependantquelque chose rayonne en vous.
" Antoine de Saint-Exupéry"************Les biens de la terre glissent entre les doigts comme le sable fin des dunes.
" Antoine de Saint-Exupéry "**************************
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Sur la plage élégante au sable de velours
Que frappent, réguliers et calmes, les flots lourds,
Tels que des vers pompeux aux nobles hémistiches,
Les enfants des baigneurs oisifs, les enfants riches,
Qui viennent des hôtels voisins et des chalets,
La jaquette troussée au-dessus des mollets,
Courent, les pieds dans l’eau, jouant avec la lame.
Le rire dans les yeux et le bonheur dans l’âme,
Sains et superbes sous leurs habits étoffés
Et d’un mignon chapeau de matelot coiffés,
Ces beaux enfants gâtés, ainsi qu’on les appelle,
Creusent gaîment, avec une petite pelle,
Dans le fin sable d’or des canaux et des trous;
Et ce même Océan, qui peut dans son courroux
Broyer sur les récifs les grands steamers de cuivre,
Laisse, indulgent aïeul, son flot docile suivre
Le chemin que lui trace un caprice d’enfant.
Ils sont là, l’oeil ravi, les cheveux blonds au vent,.
François Coppée
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Le port de Toulon
La gardienne de chèvres
Le paysan dans le champ
au bord de la Méditérranée
Une marine
Frédéric Montenard, né à Paris le 21 mai 1849, et mort à Besse-sur-Issole (Var) le 11 février 1926, est un artiste peintre français.
Biographie
Issu d'une famille vieille famille provençale, Frédéric Montenard est le petit-neveu du sculpteur Jean-Baptiste Giraud, (1752-1830). Il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Pierre Puvis de Chavannes. En 1890, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire. Il débute au Salon en 1872 et y expose régulièrement des paysages et des marines.
En 1873, Frédéric Montenard fonde l'atelier des beaux-arts de Toulon avec les peintres Eugène-Baptiste Emile Dauphin, Gustave Garaud et Octave Gallian.
Il remporte un grand succès en 1883 avec Un Cimetière en Provence et La Corrèze, transport de guerre quittant Toulon, deux toiles acquises par l'État français. Il remporte une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889. Avec Puvis de Chavannes, il participe en 1890 à la création de la Société nationale des beaux-arts, fait la connaissance du peintre italo-brésilien Giovanni Battista Castagneto, (1851-1900) à qui il conseille de suivre les cours de François Nardi (1861-1936). Il est nommé peintre officiel de la Marine en 1921.
Après 1892, Montenard délaisse les côtes de la Manche et de l'Atlantique et peint essentiellement en Provence. Il enseigne à l'école des beaux-arts de Toulon. Il puise dans les paysages et les scènes de la vie provençale les thèmes de ses grandes compositions décoratives, commandes destinées à plusieurs édifices, notamment pour le Palais des Arts (Marseille)Palais des arts de Marseille vers 1894. En 1900, il réalise deux toiles pour la grande salle du restaurant Le Train bleu de la gare de Lyon à Paris.
Grand admirateur de Frédéric Mistral, il illustre en 1922 une édition de Mireille.
Frédéric Montenard se fixe définitivement après la Première Guerre mondiale au château de la Croix de Bontar à Besse-sur-Issole. Une salle lui est consacrée au premier étage du musée du pays brignolais, dans le palais des comtes de Provence à Brignoles.
Une rue de Besse-sur-Issole porte son nom, ainsi que le nouveau collège datant de 2005.
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Étymologie
Le terme est attesté tardivement en français (1544) garrigues « landes ». C'est un emprunt au provençal garrigo « garrigue », . latin médiéval garrica, et jusqu'au milieu du XIIe siècle, le masculin correspondant : a. provençal garric dans le sud Ces mots se rattachent à un vaste ensemble lexicologique désignant des plantes épineuses et des terres incultes, et dont on relève les représentants de la péninsule Ibérique à l'Italie du Sud. les sols pierreux donnant naissance à une végétation rabougrie et épineuse ;
Localisation
Cette formation, qui s'établit dans les massifs calcaires en terrain sec et filtrant, résulte en général de la dégradation de la forêt de chênes verts, qui passe progressivement à des peuplements de pins d'Alep, puis à la garrigue.
En France, elle occupe environ 400 000 hectares, principalement en Provence et dans le Languedoc.
Histoire
La garrigue n'a pas toujours été ce « désert » aride livré aux promeneurs que nous voyons. Autrefois elle était le lieu d'une importante activité.
Sans parler des nombreux vestiges préhistoriques et médiévaux (mégalithes, châteaux forts, cavernes fortifiées par les camisards, ermitages...), des troupeaux de chèvres ou de moutons y paissaient, des verriers alimentèrent leurs fours avec son bois dès le Moyen Âge, des bouscatiers y coupaient puis brûlaient le bois pour livrer les villes en charbon, des chaufourniers y bâtirent leurs fours à chaux près des zones les plus boisées, des ruscaïres (écorceurs) y prélevaient plusieurs types d'écorces à destination des tanneurs, des équipes entières de ramasseurs y récoltaient la lavande sauvage, l'aspic, et la ramenaient pour la distiller, une foule de petits propriétaires y défrichait un arpent pour y planter des oliviers ou de la vigne, l'épierrait et y construisirent des terrasses et ces cabanes en pierre sèche que l'on appelle communément (surtout dans le Gard) capitelles...
Toute cette ancienne activité a périclité avec l'avènement de la révolution industrielle puis l'exode rural. Le défrichement par l'homme et les troupeaux a progressivement cessé, la végétation regagnant du terrain, de nombreux chemins se sont refermés et la plupart des constructions de pierre sèche échappent désormais au regard.
La garrigue vue par les écrivains
- « Au pont Saint-Nicolas (la route) traversait le Gardon ; c’était la Palestine, la Judée. Les bouquets de cistes pourpres ou blancs chamarraient la rauque garrigue, que les lavandes embaumaient. Il soufflait par là-dessus un air sec, hilarant, qui nettoyait la route en dépoussiérant l'alentour. (…) Aux abords du Gardon croissaient des asphodèles et, dans le lit même du fleuve, presque partout à sec, une flore quasi tropicale » (André Gide, Si le grain ne meurt, 1926).
- « La Garrigue, c'est un grand plateau, remué de combes vertes et mystérieuses que découpent de grandes falaises gris clair, où bavent par endroit des coulées d'argile rouge » (Gérard Joyon, L'Appel de la Garrigue, 1989).
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Pique-nique et baignade dans l'étang , nous ont apporté la fraicheur et calme ,un plaisir!
Dans la soirée
Chemin ombragé faisant le tour du Lac
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Sumac des corroyeurs
Latin : Rhus coriaria
Provençal : Fauvi
Famille : Anacardiacées ; Latin : AnacardiaceaeBosquet d'arbustes de Sumac des corroyeurs
Collines de Riboux et Signes.
Le Sumac des corroyeurs se présente sous forme d'arbuste ou de petit arbre pouvant atteindre
3 mètres de haut.
Les feuilles sont alternes, de 10 à 20 cm de long, comportent de
7 à 21 folioles, ovales, pubescentes.
Les fleurs, denses, dressées, blanchâtres, apparaissent entre mai et août.
Les fruits se présentent en grappes dressées, sous forme de petites boules brunâtres à poils courts et raides.
Particularités : le Sumac des corroyeurs était utilisé en tannerie
et teinture pour ses pigments. L'écorce du tronc fournit des pigments jaune et noir, l'écorce des racines un pigment brun et les fruits un pigment rouge.
Situation : en basse altitude, sur sols calcaires et caillouteux.
Répartition : Sud de l'Europe, bassin méditerranéen, Proche-Orient.***********************************
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