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Par Matriarka64 le 23 Octobre 2020 à 00:05
L'île lointaine
Je suis né dans une île amoureuse du vent
Où l'air à des odeurs de sucre et de vanille
Et que berce au soleil du tropique mouvant
Les flots tièdes et bleus de la ... Martinique
Sous les brises au chant des arbres familiers
J'ai vu les horizons où planent les frégates
Et respirer l'encens sauvage des halliers
Dans ses forêts pleines de fleurs et d'aromates
Cent fois je suis monté sur ses mornes en feu
Pour voir à l'infini la mer splendide et nue
Ainsi qu'un grand désert mouvant de sable bleu
Border la perspective immense de la vue
A l'heure où sur les pics s'allument les boucans
Un hibou miaulait au cœur de la montagne
Et j'écoutais pensif au pied des noirs volcans
L'oiseau que la chanson de la nuit accompagne
Contre ses souvenirs en vain je me défends
Je me souviens des airs que les femmes créoles
Disent au crépuscule à leurs petits enfants
Car ma mère autrefois m'en appris les paroles
Et c'est pourquoi toujours mes rêves reviendront
Vers ses plages en feu ceintes de coquillages
Vers les arbres heureux qui parfument ses monts
Dans les balancement des fleurs et des feuillages
Et c'est pourquoi du temps des hivers lamentables
Où des orgues jouaient au fond des vieilles cours
Dans les jardins de France où meurent les érables.
J'ai chanté ses forêts qui verdissent toujours.
De respirer l'odeur d'une Antilles lointaine
Où pleure la chanson des longs filaos tristes
Et de revoir au fond du soir occidental
Flotter la lune rose au faîte des palmistes!
"Daniel THALY"
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Par Matriarka64 le 21 Octobre 2020 à 06:00
L'âme et le violon
Sur les cordes du temps pleure l’archet d’un cœur,
Monotones sanglots d’une vie intérieure
Jouant au violon la complainte des jours,
Lancinante musique des larmes de l’amour.
Dans le puits de mon âme résonne le silence
Et mon cri monocorde tombe sans complaisance ;
Aucune note gaie ne vient troubler la pluie,
Amère mélodie d’une vie qui s’enfuit.
Romances en caprices, votre chant indispose
Et mon cœur, assourdi, dans sa geôle repose,
Imagine cortège à la marche funèbre
De l’ultime soupir jeté dans la Ténèbres.
Où est le musicien à la main de caresse
Qui essuie la tristesse d’un revers de tendresse,
Endiable la vie, ensorcelle l’arpège,
Et sous ses doigts de joie, la nostalgie allège ?"Michèle Brodowicz"
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Par Matriarka64 le 19 Octobre 2020 à 06:00
village de la Sauce
Le Nant Brun (en haut le refuge)
Çà se gâte ! il est temps de redescendre !
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Au départ de St Jean monter jusqu'à Deux Nants et la Sauce, deux authentiques hameaux de montagne. A partir de ces deux hameaux de nombreuses randonnées s'offre à vous .
Il faut se faufiler dans les ruelles de ces villages miniatures , admirer les habitats d'alpage, figés dans le passé, pour goûter cette atmosphère à la fois bucolique et surannée! courage de beaux sommets vous attendent !
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Par Matriarka64 le 16 Octobre 2020 à 06:00
Soir d'automne
Il est doux, ô mes yeux, lorsque le vent d'automne
Cesse de s'acharner à l'arbre dont frissonne
Le spectre dépouillé qui craque et tremble encor,
De voir, dans l'air muet, où son vol se balance,
Tomber en tournoyant à travers le silence,
Une dernière feuille d'or.
Quand au jour éclatant qui se voile succède
Le crépuscule lent, humide, mol et tiède,
Qui fait perler la mousse au dos des bancs velus,
Il est doux, au jardin mystérieux, d'entendre
Résonner dans le soir le rire obscur et tendre
Des visages qu'on ne voit plus."Henri de Régnier" (1864-1936)
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Par Matriarka64 le 14 Octobre 2020 à 06:00
A mes yeux, la danse c'est la vie parce que la vie est rythme- celui du battement du cœur- la danse est inséparable du rythme. Elle sert d'interprète à tout ce qui fait notre vie puisqu'elle peut exprimer tous les rythmes, toutes les pulsions humaines."
Maurice BéjartLa danseuse
"Elle semble d'abord de ses pas plein d'esprit, effacer de la terre toute fatigue, et toute sottise...Et voici qu'elle se fait une demeure un peu au-dessus des choses, et l’on dirait qu’elle s’arrange un nid dans ses bras blancs... Mais, à présent, ne croirait-on pas qu’elle se tisse de ses pieds un tapis indéfinissable de sensations ?... Elle croise, elle décroise, elle trame la terre avec la durée... Ô le
charmant ouvrage, le travail très précieux de ses orteils intelligents qui attaquent, qui esquivent, qui nouent et qui dénouent, qui se pourchassent, qui s’envolent !... Qu’ils sont habiles, qu’ils sont vifs,
ces purs ouvriers des délices du temps perdu !... Ces deux pieds babillent entre eux, et se querellent comme des colombes !... Le même point du sol les fait se disputer comme pour un grain !... Ils s’emportent ensemble, et se choquent dans l’air, encore !..."Paul Valery " L'âme et la danse"
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Par Matriarka64 le 12 Octobre 2020 à 06:00
Le Musée des Traditions Populaires est installé au rez-de-chaussée du Palais des archevêques-comtes de Tarentaise, un lieu chargé d'histoire. Près d'un millier d'objets s'expose dans les anciennes salles des tribunaux. Travaux des champs, des foins, de la vigne, du lait, du bois, métiers d’autrefois (sabotier, menuisier, fileuse…), religion et croyances, sont passés en revue. La visite est un voyage pour remonter le temps, qui peut se poursuivre dans le parc où les plus grosses pièces ont été installées, comme c'est le cas du pressoir de 1872. Des objets insolites pourraient vous surprendre : le croejus, le peigne à chanvre, ou peut-être encore les trouilles
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Par Matriarka64 le 9 Octobre 2020 à 06:00
Bonsoir jolie madame.
Je suis venu vous dir' bonsoir,
Tout simplement. Je ne réclame
Qu'un peu d'espoir,
Espoir d'une visite.
Reviendrez-vous? Tout vous attend.
Dans ma maison, revenez vite:
C'est le printemps.
Demain par, la fenêtre ouverte,
La rivière vous f'ra les doux yeux.
Demain, la nature est offerte
Au soleil qui luit dans vos ch'veux.
Bonsoir jolie Madame.
Reviendrez-vous au rendez-vous
Où le printemps vous met dans l'âme
Un désir…"Extrait de la chanson de Charles Trenet"
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Par Matriarka64 le 7 Octobre 2020 à 06:00
"François Coppée"
Avant que le froid glace les ruisseaux
Et voile le ciel de vapeurs moroses,
Écoute chanter les derniers oiseaux,
Regarde fleurir les dernières roses.
Octobre permet un moment encor
Que dans leur éclat les choses demeurent ;
Son couchant de pourpre et ses arbres d'or
Ont le charme pur des beautés qui meurent.
Tu sais que cela ne peut pas durer,
Mon cœur ! mais, malgré la saison plaintive,
Un moment encor tâche d'espérer
Et saisis du moins l'heure fugitive.
Bâtis en Espagne un dernier château,
Oubliant l'hiver, qui frappe à nos portes
Et vient balayer de son dur râteau
Les espoirs brisés et les feuilles mortes .
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Par Matriarka64 le 5 Octobre 2020 à 06:00
Le moulin du Burdin
Est un ancien moulin à grains. C'est un moulin hydraulique, à roues horizontales, situé sur le territoire de la plus précisément sur la de Saint-Martin-de-Belleville, dans le département de la Savoie
Il se situe sur la rive droite du Doron de Belleville , à 1450 mètres d'altitude, entre les hameaux de Saint-Marcel et de Les Granges, en bordure d'un chemin de randonnée transformé en piste de ski de fond l'hiver. Le moulin du Burdin fut autrefois la propriété du village des Granges. Le meunier d'alors avait la charge de moudre les récoltes de seigle, orge et avoine que lui portaient les familles du village.La date de sa construction est impossible à déterminer précisément. Il date probablement du début du xviie siècle. La seule indication fiable est un plan cadastral daté de 1907. Il a fonctionné jusqu'en 1960.
Histoire actuelle
En 1996, la municipalité de Saint-Martin décide de racheter le moulin du Burdin et de le restaurer dans le but de réhabiliter et de valoriser le patrimoine local et les traditions agropastorales, surtout dans une vallée où le développement touristique a été brutal.
Cette restauration a permis de restituer à ce lieu son identité originelle. L'aménagement complet du site du moulin s'est articulé autour de trois éléments : le bâtiment, le mécanisme intérieur (meules à grain) et le circuit d'eau extérieur (vannes du bief, réservoir du déversoir, fosses, évacuation)
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Par Matriarka64 le 2 Octobre 2020 à 00:00
Je ne pourrai pas vous rendre visite ,sur vos blogs avant lundi ,
je vous souhaite avec mes amitiés un agréable week-end
Il m'attend : je ne sais quelle mélancolie
Au trouble de l'amour se mêle en cet instant :
Mon cœur s'est arrêté sous ma main affaiblie ;
L'heure sonne au hameau ; je l'écoute... et pourtant,
Il m'attend.
Il m'attend : d'où vient donc que dans ma chevelure
Je ne puis enlacer les fleurs qu'il aime tant ?
J'ai commencé deux fois sans finir ma parure,
Je n'ai pas regardé le miroir... et pourtant,
Il m'attend.
Il m'attend : le bonheur recèle-t-il des larmes ?
Que faut-il inventer pour le rendre content ?
Mes bouquets, mes aveux, ont-ils perdu leurs charmes ?
Il est triste, il soupire, il se tait... et pourtant,
Il m'attend.
Il m'attend : au retour serai-je plus heureuse ?
Quelle crainte s'élève en mon sein palpitant !
Ah ! dût-il me trouver moins tendre que peureuse,
Ah ! dussé-je en pleurer, viens, ma mère... et pourtant,
Il m'attend !"Marceline Desbordes-Valmore"
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