• La montagne

    Gravissant d’un bon pas le chemin forestier,
    Nous marchons silencieux, stimulés par l’approche
    Des vastes champs de neige et des sommets altiers
    Dominant tout là-haut les alpages et les roches.

    Notre cœur est léger, nos pas sont un peu lourds.
    Mais enfin du sommet, tout en haut de la pente,
    Cette vallée nous offre avec ses alentours
    Une profonde vue, grandiose et exaltante.

    Nous plongeons nos regards, savourant le repos,
    Tout au fond des vallons dans la verte campagne.
    Des voix, des sons de cloches de lointains troupeaux
    Nous parviennent amplifiés par l’écho des montagnes.

    Le soleil rayonne et le ciel est d’azur.
    Des parfums de nature, apportés par la brise,
    Circulent dans l’air frais, pétillant et si pur
    Que nous le respirons comme une gourmandise.

    Devant nos yeux s’étend, tel un vaste océan,
    Sous un moutonnement de neiges et de glaces,
    La chaîne des sommets avec ses monts géants
    Pointant jusque aux cieux leurs pics avec audace.

    La force dégagée par ces puissants massifs
    Aux remparts et donjons d’immenses citadelles
    Impose le respect et nous laissent pensifs,
    Le regard fasciné par leurs neiges éternelles.

    Et je sens, contemplant ces sommets prodigieux,
    Hauts lieux d’inspiration où se joignent deux mondes,
    Une pure énergie qui, descendant des cieux,
    Exalte mon esprit qui vibre dans son onde.

    Vous êtes des antennes, Ô montagnes sacrées,
    Dont les cimes aux nues, impériales, se dressent
    Et captent du cosmos des messages secrets
    De lumière, d’amour, de paix et de sagesse.

    "Arnaud Jonquet"

    La montagne (Un clin d'œil à notre ami Christian)

     


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  • "Le souffle du vent dit à la feuilles d'automne!"

    Te voilà déjà rougeâtre ,

    N'aie point hâte de de devenir jaunâtre,

    Prends le temps, assez vite il viendra,

    Ainsi que le jour où tu tomberas.

     

    Murmurait le vent doucement,

    à cette charmante feuille d'automne,

    Prémices de son règne,

    et à l'aube de son changement.

     

    « Mais j'ai hâte ! Dit elle !

    De voir à quoi je ressemble,

    Mes songes me voient ravissante»

     

    Aie confiance mon amie,

    En ce divin jardinier,

    Dont la nature et la vie,

    Emanent du jour premier.

     

    Puis un soir tu t'endormiras,

    Pour des jours plus lointain , où tu renaitras à la vie,

    Pour y  découvrir ,des trésors.

     

    "C'est le souffle dans les branches qui l'a dit"

    « Hélène »

    Paysages d'automne (je suis un peu en avance .........


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  • Bougainvillier 

     

     Ancrée vivante la liane s’envole sur son

    Arbre-proie l’entoure le parasite la fieffée

    Rieuse la colorée la dansante la jolie

    Piquante parasite s’agrippe aime s’enroule

    Ondule joue de ses pétales dans le vent chaud

    Du tropical exotique parterre créole

     

    Violette jaune blanche comment ne pas se laisser

    tentée par la péronnelle qui jette ses parures ses

    pouvoirs colorés rythmés lignes géométriques

    ponctuées de billes blanches confettis chuchotant

    à sa victime subjuguée les secrets incongrus

    du vent du temps qui passe et de l’amour végétal

     

    "Rosemay NIVARD "

    Les bougainvilliers

     


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  • Sur la plage

    Dans le sable de la plage, il y enfoui
    Des pas de solitude, des petits matins gris,
    Des vagues en voyage, des rêves enfuis
    Au vide des coquillages des mots d’amour incompris…

    Dans le sable de la plage, il y a enterré
    Des rires d’enfants, des souvenirs de vacances,
    Des hivers moroses et pleins d’étés dorés,
    Des horizons mouvants, des désirs de partance…

    Dans le sable de la plage, il y a effacé
    Des cœurs dessinés d’un doigt, amours de passage
    Des serments oubliés aux couleurs fanées…
    Des mots flottés…sur le sable de la plage…

    "inconnu"

    Les vacances "plaisir de la plage"

     

     

     


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  • En 2016  , allant visiter ce moulin  de  mon enfance , j'ai eu  le plaisir d'y retrouver une camarade de classe "Bernadette" l'animatrice , elle est à l'origine de la réfection de ce moulin avec ses frères)

    Moulin à huile de noix du 18e siècle, en fonction jusqu'en 1955, entièrement rénové. 

    L'un des derniers témoins des nombreux mécanismes qui jalonnaient le parcours de l'Eau Blanche, ce moulin est carté sur le relevé du cadastre sarde de 1729. Son mécanisme est unique en son genre. 

    Construite au XVe ou au XVI siècle elle reste en fonction jusqu’en 1955.

    En plus de produire de l’huile de noix, sa destination initiale, on y retrouve un moulin à grain. En 1900, au tout début de l’électricité, une génératrice est installée et éclaire le quartier de l’église. Les derniers exploitants, scieurs, construisent une scie battante au premier étage, utilisant toujours la force de l’eau.

    Les propriétaires successifs retrouvés sur le cadastre sarde sont :

    Balthazard Ougier et ses descendants sur plusieurs générations.

    La famille Tournier .

    La famille Vorger de Doucy qui ont été les derniers exploitants

    Le bâtiment a ensuite été racheté par la commune, et le gros œuvre rénove sous la direction de monsieur Paul Léger, architecte des bâtiments de France

    Rénové par Rémi Boutin et ses frères , en 2011,membre bénévole de l’association “Patrimoine et Culture” qui œuvre pour valoriser le patrimoine local, le moulin à huile d’Aigueblanche a fait peau neuve l’été dernier. Les travaux qui ont duré près d’un an, ont été financés par la municipalité : la presse horizontale a entièrement été refaite, les dents en bois des mécanismes ont été remplacées. 

    Aujourd’hui le vieux moulin, né au XVIème siècle, retrouve son fonctionnement 100 % à l’eau.

    L’association a acheté 600 kg de noix déjà cassées. Ses membres en ont d’ores et déjà gromaillé le tiers pour la remise en marche du moulin et obtenir la première pression d’huile. Ce tri, qui consiste à séparer la coque du cerneau, le fruit, n’est pas une mince affaire. Il faut compter 1h30 pour obtenir 1 kg de fruits, et 6 kg sont nécessaires pour presser 1 litre d’huile. 

    Le calcul est rapide : il aura fallu près de 300h aux petites mains des bénévoles pour gromailler les 200 kg de noix, qui donneront 30 litres de la précieuse huile.

    Moulin à huile de noix "Aigueblanche"

     


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  •  

               Orchidée

    Tu ne peux avoir été crée,
    Que par les doigts d'une fée.
    Te ramasser, c'est te profaner,
    Et abimer ta beauté
    Cependant si belle à regarder,
    Je ne peux que m'incliner,
    Devant celui qui ta élevée.
    Orchidée, chère orchidée,
    Quelle fleur, plus belle serait mieux parée,
    De mille couleurs irisée,
    Aux milliers de saveur parfumée,
    Oh bien aimée orchidée,
    Tu me fais rêver.
    "André Robin"

    Orchidée!

     

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  •  

     

    Chez Pépé Nicolas suite et fin

    Chez Pépé Nicolas suite et fin

    Chez Pépé Nicolas suite et fin

    Chez Pépé Nicolas suite et fin

    siège pour traire 

    Chez Pépé Nicolas suite et fin

    explication d'Eric !

    Chez Pépé Nicolas suite et fin

    en file indienne.......

    "Arbe" en patois savoyard veut dire vieille maison , le "courtis" jardin

    La première fois que j'y suis allée c'était en 1962 ,avec mon mari ( qui ne connaissait pas la Savoie ) il n'existait que " l'Arbe" ,et quelques vieux cabanons) il fallait se baisser pour passer  la porte , le fromage se faisait dans la même pièce où Pépé Nicolas dormait , son fils devait avoir 14 an à peut près , celui-ci  une fois marié  a eu trois garçons ces derniers devenus  adultes on repris l'affaire en 1986  et l'on fait fructifié avec restaurant et vente à la ferme . En 2007, les plus grands cuisiniers y sont venus quand ils ont célébré en grande pompe les 50 ans , d'exitance de la "Chasse" A l'époque il manquait déjà un frère , depuis les deux sont allés le rejoindre, Eric il y a  pas très longtemps, puisque j'ai encore eu la chance de pouvoir bavardé avec lui .C'est maintenant sa fille qui de main de maitre fait marché l'affaire en été , en hiver toutes les bêtes ont retrouvé  leurs demeures et oui il faut savoir que tous les animaux  qui sont là sont en pensions l'été chez Pépé Nicolas !l'hiver ils retrouvent leurs véritables lieux  d'habitation

    Quand je suis en Savoie il est bien rare si je ne vais pas y faire mon petit tour , je me ressource la haut , on est tellement bien  à 2000 m , au milieu de cette paisible nature, au pieds des hauts sommets ........

      

    Chez Pépé Nicolas suite et fin


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  •  

    Chez Pépé Nicolas, c’est une histoire de famille, celle de Nicolas Jay, alpagiste, qui acquiert en 1957 la montagnette « La Chasse » pour l’estive de ses vaches et chèvres et pour fabriquer la tomme de Savoie.

    Trois de ses petits-fils, Eric, Bruno et Thierry, reprennent l’exploitation en 1986 et aménagent l’été une ferme pédagogique.                              "A suivre "

    Chez Pépé Nicolas

     


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  •  

    Tu me soulage, m'apaise, me protège,

    Tu es mon refuge.

    -----------

    Je me laisse emporter par ta magie,

    Dans une autre vie.

    Au fil de tes pages vogue mon esprit,

    Avec toi les heures s'écoulent, tu es mon ami.

    --------------

    Je garde tes plus belles phrases,

    Que je couche  sur des pages,

    je suis devenue un de tes personnages, 

    Qui a le pouvoir insoupçonné d'apaiser mon image.

    --------------

    Le temps vient ,hélas ,où je dois te quitter,

    Retourner dans le monde de la réalité,

    Mais bien vite je viendrai te retrouver,

    Et à nouveau dans tes pages m'infiltrer.

    "Hélène" 

    écris en janvier 2016

    Mon livre .......

     


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  • On dirait que la mer est boursouflée de rage
    Et ses flots sont bombés sous le ciel nuageux :
    La Méditerranée du vent et de l’orage !
    Couleur d’ardoise pâle éclaboussée de bleu,

    Elle n’a plus du tout cet aspect apaisant
    Qu’on croit perpétuel. Puis elle devient grise –
    Le gris sombre et profond de son frère océan –
    Et se creuse soudain déchirée par la bise.

    Un long éclair zébrant a fait craquer le ciel
    Et la mer a hurlé sous son coup de boutoir.
    Les lames agitées ressemblent à des ailes,
    Les rémiges claquants d’immenses corbeaux noirs.

    Maintenant tout se mêle, et les nues, et les vagues,
    Maëlstrom affolé et enchevêtrement.
    La foudre en continu frappe à grands coups de dague
    La surface de l’eau : un combat de Titans !

    Ivan Aïvazovsky
    (1817-1900)

    Un orage en mer


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