• La neige tombe

    Toute blanche dans la nuit brune
    La neige tombe en voletant,
    Ô pâquerettes ! Une à une
    Toutes blanches dans la nuit brune !
    Qui donc là-haut plume la lune ?
    Ô frais duvet ! Flocons flottants !
    Toute blanche dans la nuit brune
    La neige tombe en voletant.

    La neige tombe, monotone,
    Monotonement, par les cieux ;
    Dans le silence qui chantonne,
    La neige tombe monotone,
    Elle file, tisse, ourle et festonne
    Un suaire silencieux.
    La neige tombe, monotone,
    Monotonement par les cieux.
     

    "Jean Richepin"

     


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  •  

    La neige possède cinq caractéristiques principales
    Elle est blanche. C’est donc une poésie. Une poésie d’une grande pureté.
    Elle fige la nature et la protège. C’est donc une peinture. La plus délicate peinture de l’hiver.
    Elle se transforme continuellement. C’est donc une calligraphie. Il y a dix mille manières d’écrire le mot neige.
    Elle est une surface glissante. C’est donc une danse, sur la neige tout homme peut se croire funambule.
    Elle se change en eau. C’est donc une musique. Au printemps, elle change les rivières et les torrents en symphonie de notes blanches.
    (Maxence Fermine) 

    La neige ......


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  • Entre 2000 et 1200 avant JC, on parlait déjà d’un arbre (L’épicéa, arbre de l’enfantement), le jour du 24 décembre, puisqu’on considérait ce jour comme la renaissance du soleil. Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre, l’épicéa fut celui du 24 décembre. Pour le rite païen du solstice d’hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé. 

    En 354, l’église institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne. Initialement la célébration de Noël se résumait à la messe de la nativité. Saint Boniface
    On raconte qu’un moine évangélisateur Allemand de la fin du VIIe siècle, Saint Boniface (né en 680), voulait convaincre les druides germains, des environs de Geismar, que le chêne n’était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un. « En tombant, l’arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l’exception d’un jeune sapin ».
    A partir de là, la légende fait son œuvre. Elle raconte que Saint Boniface a qualifié ce pur hasard de miracle, et déclaré dans sa même prédication : « Désormais, nous appellerons cet arbre, l’arbre de l’Enfant Jésus. » Depuis, on plante en Allemagne de jeune pour célébrer la naissance du christ

    C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, roi de France, aurait installé un sapin de noël dans le château de Versailles.
    On trouva par la suite de plus en plus d’arbres de Noël particulièrement en Alsace-Lorraine, où existait déjà la tradition du sapin. 

    Au XIème siècle, l’arbre de noël, garni de pommes rouges, symbolisait l’arbre du paradis. C’est au XIIème siècle que la tradition du sapin est apparue en Europe, plus précisément en Alsace. 

    En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg, d’origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries.
    Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine qui firent largement connaître la tradition de l’arbre de Noël aux Français.
    C’est à cette période que le pays entier adopta cette tradition. 

    Après-guerre, les travailleurs veulent être associés à la vie de leur établissement. Les comités d’entreprise voient alors le jour et parmi les traditions très vite mises en place, figure le fameux Arbre de Noël du comité d’entreprise. L’espace d’un après-midi, les enfants des salariés sont conviés à un spectacle suivi d’un goûter, avec souvent une remise de cadeaux, sans oublier le grand sapin de Noël décoré et installé pour l’occasion. 

     

    gif-animé-bonne-journée-hiver-avec-oiseau - les gifs animés de  dentelledelune


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  •        La neige

    Regardez la neige qui danse
    Derrière le carreau fermé.
    Qui là-haut peut bien s'amuser
    A déchirer le ciel immense
    En petits morceaux de papier ?

                «Pernette Chaponnière»bonhomme de neige anime


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  •  

     Donne moi ta main 

    Tu veux bien me donner ta main,

    Pour m'encourager à aller vers demain,

    Cette main calme et apaisante,

    Qui me guide dans ces dédales encombrantes.

     

    Elle sera pour moi, l'image de la survie,

    Pour me guider dans ma vie,

    Pour connaître le lendemain,

    Qui deviendra mon destin .

     

    Ta main dans la mienne, tout devient lumineux,

    Les jours deviennent merveilleux,

    Au bout de tes doigts passe le bonheur,

    Qui vient comme une fleurs, sur mon cœur.

     

    Ta main comme un oiseau vient avec habilité ,

    M'aider à combattre toute les hostilités,

    En me redonnant le goût à la vie,

    Pour un avenir éclairci.

     

    Main dans la main allons vers la liberté,

    Portons cette branche d'olivier,

    Qui nous fera tendre nos mains,

    A ceux qui en ont besoin

    « Hélène »  

    Donne moi ta main

     


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  •  

    C’est le soir au jardin du Luxembourg ; les portes
    Vont se fermer ; le jour qui meurt à l’horizon
    Semble un dernier adieu de la douce saison ;
    Le pied foule un tapis mourant de feuilles mortes.
    La nuit lente descend ; on entend s’apaiser
    Des passants attardés les pas et les murmures ;
    Les groupes, sur leur socle, au milieu des ramures,
    Pour conjurer le froid échangent un baiser.
    Car voici que l’Hiver s’avance, triste et sombre !
    Vous allez être seuls, ô pauvres marbres nus!
    Les amoureux discrets, à vous tous bien connus,
    Ne viendront de longtemps s’abriter à votre ombre.
    Un brouillard gris et fin s’estompe dans les airs ;
    Le mystère se fait dans les mornes allées
    Que hanteront bientôt les bises désolées ;
    Les moineaux sont partis et les bancs sont déserts.
    Oh ! le triste retour des saisons enrhumées !
    Déjà sur votre épaule un frisson vient courir ;
    Déjà le coeur se serre et, comme pour s’ouvrir,
    Aspire au chaud parfum des chambres bien fermées.

    Germain NOUVEAU

    Bon lundi / Bon début de semaine - EVASION IMAGES / MUSIQUE / PPS


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  • Sainte Barbe

    Sainte Barbe

    Sainte Barbe, que l'on fête le 4 décembre, est la Sainte Patronne des Sapeurs-Pompiers. Une protectrice dont ils ont grand besoin, nos valeureux pompiers qui bravent si souvent le danger pour sauver des vies. Sainte Barbe protège également les mineurs et artificiers et nous allons voir pourquoi.

    Sainte Barbe, patronne des pompiers

    Le récit de la vie de Sainte Barbe est édifiant ! Cette jeune fille d'origine perse, morte en martyre au IIIème siècle à Nicomédie (Asie mineure), eut fort à souffrir dans sa vie. Entre autres épreuves, elle fut enfermée par son père dans une tour à laquelle il mit le feu. Une autre version de l'histoire dit que son bourreau, après lui avoir tranché la tête, aurait été frappé par la foudre. Toujours est-il que cette proximité avec le feu, les explosions et la foudre fait de Sainte Barbe la candidate idéale pour protéger les articifiers, les mineurs et les pompiers.

    Dans les régions minières, son culte est particulièrement répandu, ce qui se comprend parfaitement lorsqu'on songe aux dangers auxquels s'exposaient les mineurs en allant travailler.

    Pourquoi ce prénom étrange de Barbe ?

    Barbe et Barbara sont en fait un seul et même prénom, c'est pourquoi on fête les Barbara le 4 décembre. L'étymologie de Barbe et Barbara est fort intéressante car elle nous dévoile un aspect de l'histoire antique. Les anciens Grecs avaient un mot, "barbaros", pour désigner toutes les personnes parlant un langage qu'ils ne comprenaient pas. Ce mot était une sorte d'onomatopée pour exprimer l'idée du "charabia". De nos jours, le mot "barbare" qui est issu de la même racine, a pris un tout autre sens et est devenu très péjoratif. Mais ce n'était le cas à l'époque antique où les Grecs utilisaient ce mot simplement pour parler des étrangers, de ceux qui ne parlaient pas la même langue qu'eux. On dit que lorsque les Chrétiens voulurent désigner la jeune martyre pour récupérer son corps après sa mort, ne connaissant pas son nom, ils l'appelèrent Barbe car elle était perse et donc étrangère.

    Le blé de la Sainte Barbe

    Sainte Barbe

    Le dicton dit que "blé de la Sainte Barbe bien germé, est symbole de prospérité pour la prochaine année", c'est pourquoi dans de nombreuses régions perdure la tradition de mettre à germer dans une coupelle des grains de blés le jour de la Sainte Barbe. Si par la suite le blé germe bien et est bien vert, cela est de bon augure pour l'année à venir !

    Sainte Barbe


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  • Dès le début du XXème siècle, les départements s’organisent peu à peu. Sous l’impulsion d’un collectif d’officiers des concours de manœuvres sont organisés annuellement, la formation des hommes s’uniformise, le niveau des équipements s’améliore. En 1914, un poste d’inspecteur départemental du service incendie est créé. La grande guerre perturbera ces avancées et à son terme, les effectifs seront réduits par le lourd tribut que paye la génération d’hommes qui composait les compagnies et qui ne revient pas du front.

    Les pompiers

                                                                          

    Les pompiers

    1917

    Les pompiers

    1938

    Les pompiers  

    1951

    Les pompiers

    1952

    Les pompiers

    1965

    Les pompiers

    1998

    Les pompiers

    1982

    Les pompiers

    1990 

    Les pompiers

    1996 

    Les pompiers

    2000

    Les pompiers

    2020

    En 1955, le service départemental d’incendie devient établissement public, il s’impose comme l’élément d'entraide et de coordination opérationnelle à l’échelle des départements. L’obligation est alors faite aux communes d'assurer les dépenses de lutte contre l'incendie. Les trente années qui suivent vont voir les sollicitations opérationnelles augmenter notablement et se diversifier

    Le nombre de sapeurs-pompiers augmente d'années en années. Ils intensifient leur formation et l’élargissent à de nouveaux domaines : le secourisme, les spécialités... Le parc de véhicules lui aussi se développe considérablement et s’adapte progressivement aux missions.
    En 1982, la décentralisation est appliquée aux SDIS, les conseils généraux prennent alors une place importante dans leur gestion. Cinq ans plus tard, une loi pose les bases d’une nouvelle organisation nationale de la sécurité civile

    Les dates clés de l'histoire moderne et les lois

    Un décret-loi, paru au Journal Officiel le 15 novembre 1938, prévoit la création, auprès du ministère de l’Intérieur, d’une inspection technique permanente des corps des sapeurs-pompiers et des Services de secours et de défense contre l’incendie des départements et des communes, à l’exception de la ville de Paris.En 1952, l’État décide, pour faire face aux événements soudains et catastrophiques, impliquant de nombreuses personnes, d’organiser les moyens de secours, sous l’autorité des préfets avec la création du Plan départemental Osec (ORganisation des SECours).Le décret n°55-612 du 20 mai 1955, relatif aux service départementaux de protection contre l'incendie prévoit dans son article 1er : "Le Service départemental de protection contre l'incendie a pour objet de mettre, par l'intermédiaire des centres de secours, des moyens en personnel et en matériel à la disposition des communes ne pouvant pas assurer leur propre service de protection contre l'incendie et des renforts à la disposition des communes possédant un corps de sapeurs-pompiers, pour la lutte contre l'incendie et tous les autres sinistres en temps de paix

    Il constitue un établissement départemental doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière ; il est créé par un arrêté du préfet sur avis conforme du conseil général."Les Sdis en tant qu'entités administratives sont créés. Leurs prérogatives et leurs organisations seront confirmées par les lois de décentralisation de 1982, et notamment par les articles 34, 56 et 101.En 1987, le législateur poursuit la structuration des secours avec la publication, le 22 juillet, de la loi relative à l’organisation de la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie et à la prévention des risques majeurs.Après les lois de 1955 et 1982, la loi n° 96-369 du 3 mai 1996 relative aux services d'incendie et de secours, dite loi de départementalisation, va achever l'organisation des Services d'incendie et de secours avec l'intégration des corps communaux, personnels, engins et bâtiments à l'entité administrative départementale.Cette même loi sera modifiée par la loi dite de "démocratie de proximité" parue en 2002 . Enfin, en 2004, est parue la loi de Modernisation de la Sécurité civile

    Les pompiers

    remise de casques

    Les pompiers

    Mon petit fils pendant la remise de casque: il devient  professionnel , après 4 ans passé dans les marins pompiers de Marseille

    Les pompiers

     

     


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  •  

    Vendredi 04 novembre nous fêterons la sainte Barbe, patronne des pompiers , je vais donc consacrer cette semaine à leurs rendre hommage en racontant leur histoire

    Les Pompiers 

    Historique:Le feu est lié à l'humanité, pour le meilleur comme pour le pire. Les différentes civilisations mirent au point un système de lutte contre l'incendie, celui de la Rome antique étant sans doute un des plus remarquables. Au moyen-âge et ultérieurement de grandes cités comme Paris furent elles aussi dotées de tels services.

    Capitaine des archers et chevalier du guet - XV° siècle: le guet royal avait pour mission la surveillance de la ville de Paris, et en particulier les incendies.

    Les Pompiers 

    Au XVe Siecle

    Les Pompiers

    Les Pompiers

     

    Les Pompiers

    Pompe à bras 1878

    Les Pompiers

    Pompe à vapeur 1888 

    Les Pompiers

    echelle  Gugumu1888

    Depuis toujours, l’homme a été confronté au fléau du feu. Spontanément les populations se sont volontairement déplacées pour aider à son extinction. Dès le moyen-âge, la lutte contre l’incendie s’organise . Seigneurs et édiles régissent l’alerte et la participation de la population lors des sinistres. Les hommes, à l’appel du tocsin, quittent leurs terres et leurs ouvrages pour participer bénévolement à la lutte contre les incendies.
    En 1716, le roi fixe par ordonnance la création des "Gardes Pompes", cette organisation permet aux grandes villes de créer des escouades d’hommes entraînés, équipés et hiérarchisés. Malheureusement dans certain département les difficultés économiques sont telles qu’aucune ville ne pourra se permettre la mise en place de ce service gratuit rendu à la population. Il faut attendre la Révolution française pour que les premiers équipements de lutte fassent leur apparition. En effet, en 1793, les premières pompes à bras sont achetées par les comités révolutionnaires sur ordre d’un député de la convention Joseph Lakanal. 

    En 1811, Napoléon 1er créé par décret les Corps de Sapeurs-pompiers, il prévoit alors que le cadre communal s'impose pour mettre en œuvre les moyens humains et matériels pour faire face aux risques. Ces corps de sapeurs-pompiers sont organisés en deux catégories :
    : Les pompiers municipaux, sous la responsabilité des communes,
    - Les compagnies de volontaires de la Garde Nationale, créées sous la responsabilité de l’autorité militaire, dans les villes de garnison
    Des compagnies des sapeurs-pompiers sont crées en 1812, et en 1830 dans plusieurs communes

    En 1875, un décret concrétise le passage au statut civil des soldats du feu (hormis à Paris), il prévoit également qu’ils peuvent être appelés pour des sinistres autres que l’incendie et réaliser des sauvetages. En 1898, une loi de finance prévoit pour la première fois une subvention de l'État aux communes pour organiser la lutte contre l'incendie. Un inventaire départemental des compagnies de sapeurs-pompiers est alors réalisé.

    A suivre mercredi 

    GIF pompier


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  • L'automne

    L’automne

    On voit tout le temps, en automne,

    Quelque chose qui vous étonne,

    C'est une branche tout à coup,

    Qui s'effeuille dans votre cou.

    C'est un petit arbre tout rouge,

    Un, d'une autre couleur encor,

    Et puis partout, ces feuilles d'or

    Qui tombent sans que rien ne bouge.

    Nous aimons bien cette saison,

    Mais la nuit si tôt va descendre !

    Retournons vite à la maison

    Rôtir nos marrons dans la cendre.

    « Lucie Delarue-Mardrus »

    L'automne


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