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Violetta, mon amie,
Mon amie si jolie,
Violetta, je t'en prie
N'aie pas peur de la vie
Il faut perdre la tête
Et songe que l'amour
Est comme ces violettes
Il se fane un beau jour
L'amour est un bouquet de violettes
L'amour est plus doux que ces fleurettes
Quand le bonheur en passant vous fait signe et s'arrête
Il faut lui prendre la main
Sans attendre à demain,
L'amour est un bouquet de violettes
Ce soir, cueillons, cueillons ses fleurettes
Car au fond de mon âme
Il n'est qu'une femme
C'est toi qui seras toujours
Mon seul amour
On te dira parfois
Prends bien garde au plaisir
Prends bien garde à l'émoi
D'où naîtra le désir
Mais dis-toi sans cesse
Que la vie n'a qu'un temps
Et que même une Altesse
Doit aimer un instant"chanté par Luis Mariano"
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Au plus profond de ses Molécules
L'Eau a cette Beauté rassurante
Qui fait que les noirs Démons reculent
Devant cette Eau calme qui enchanteMême lorsque ses Lèvres écument
Crachant violemment toute sa Haine
Même lorsque ses Entrailles fument
Vomissant la Chaleur de ses PeinesL'Eau sait réconforter sous son Sein
Avec un Calme si maternel
Les Pleurs des Enfants et des Lutins
Et leur offre des Baisers de MielCar l'Eau renferme dans ses Poumons
Un Souffle féminin déferlant
Depuis les Sommets de l'Élotion
Jusque dans les Arcanes du Temps"Gérard Sédrati-Dinet"
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Derrière lui sinue un long fleuve agité,
Le torrent d’une vie aux multiples méandres :
Au début ru stagnant, étouffant – à se pendre !
A fuir absolument pour vivre ; et résisterEn décampant ailleurs… Puis un cours déchaîné
Qui se calma parfois, de pacifiques îles
Où le flot de sa vie coulait calme et tranquille
L’alentissant soudain pour un peu l’ordonner…Et un nouveau départ, la violence de l’eau
Le remportant bien loin de ces ports si paisibles
Dans de frêles esquifs toujours indestructibles
L’emmenant autre part, et parfois à vau-l’eau…Il lui faut maintenant peindre les tourbillons
De ce flux bouillonnant hérissé d’aventures !
Il doit nous les conter, sous peine de rupture
Avec tout ce qu’il fut, bien que tous nous craignionsQu’il n’éprouve soudain un amour-propre vain
En n’osant mettre à nu les remous de sa vie !
Il faudra l’obliger à en avoir envie
Si nous ne voulons point perdre un grand écrivain…"Vette de Fonclare"
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A ma naissance, j’ai croisé la Provence
D’un Père Provençale et d’une Mère Basque
Je suis née au bord de la mer, mais!
C’est la montagne qui prit mon enfance
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Adolescente, je revins au pays de Mistral
Je connue les oliviers, les amandiers et genêts éclatants
Le chant des cigales
Et l’accent provençale
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J’appris Daudet et Pagnol, sur les pas de Van gogh
J’ai trouvé la lumière, les couleurs en folies
Les jaunes, les verts et les rouges entrelacés
Que j’ai couché sur la toile
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Puis j’ai rencontré mon Troubadour,
Provençal jusqu’au bout des ongles,
Enivré de soleil, de musique et de fêtes,
Je l’ai aimé d’un amour fou!
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Mais les rêves restent des rêves!
Laissant les cigales à sa Provence
L’odeur du romain à ses collines,
La mer au vent de tramontane
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Nous partîmes de longues années,
Puis revenus, pour y finir notre vie
Mais trop tôt mon troubadour s’en est allé,
Avec ses cigales et ses odeurs de Provence
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Provence étincelante je vais te quitter,
J’emporte avec moi tes parfums de lavande,
Tes odeurs de romarin, tes rayons de soleil brulants
Mais c’est promis je reviendrai"Hélène"
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La maison est bien vide. Il me semble pourtant
Y entendre ton pas dévalant l’escalier,
Les éclats de ton rire à gorge déployée
Et ta voix fredonnant une chanson d’antan…Bien vide est la maison. J’y vais compter les jours.
Leur rythme est monotone et leur cours languissant,
Car toute heure sans toi est un temps morne et sans
Véritable importance. Attendre ton retourS’avère désormais mon unique projet.
Et tout autour de moi le plus infime objet
Me rappelle ta vie et la mienne imbriquéesSi merveilleusement. Contre toute raison,
L’horloge est arrêtée. Dans toute la maison,
La vie au ralenti semble s’être bloquée."Vette de Fonclare"
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Ca fait plus de vingt ans qu’il n’est pas revenu
Dans sa vieille maison au décor inchangé :
Toujours ce radassié* contre le haut mur nu
Chaulé d’un blanc ocré… Rien n’a vraiment bougéDepuis des décennies, des vieux meubles d’antan
Aux tommettes ocrées. Pas même sa photo
Posée sur le bureau. Depuis combien de temps
En est-il donc parti, fuyant sur sa moto ?L’horloge bat tout doux, aussi doux qu’autrefois.
Barbara est assise au creux de son fauteuil,
Terriblement vieillie, mais avec toutefois
Sa grâce préservée de fragile chevreuilEt son long regard bleu. L’horloge bat tout doux
Le temps lourd de l’oubli, le temps des souvenirs.
L’horloge bat tout doux le temps devenu flou
Où le présent est mort sans aucun avenir…Mais qu’est donc une horloge en ce monde si dur ?
Il lui faut maintenant quitter sa Barbara…
Pour rebrousser chemin, il traverse le mur
Sans avoir pu d’un mot dire qu’il était là."Vette de Fonclare"
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