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Elle est si douce, la pensée,
Qu'il faut, pour en sentir l'attrait,
D'une vision commencée
S'éveiller tout à coup distrait.
Le cœur dépouillé la réclame ;
Il ne la fait point revenir,
Et cependant elle est dans l'âme,
Et l'on mourrait pour la finir.
À quoi pensais-je tout à l'heure ?
À quel beau songe évanoui
Dois-je les larmes que je pleure ?
Il m'a laissé tout ébloui.
Et ce bonheur d'une seconde,
Nul effort ne me l'a rendu ;
Je n'ai goûté de joie au monde
Qu'en rêve, et mon rêve est perdu.
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Promenade d'Automne
Automne, fidèle, arrive chez moi
Il me fait de larges signes du bois
Par la fenêtre et m’invite à sortir
Le rejoindre et la forêt parcourir
Faisant voler feuilles et champignons
Mes pas suivent ce charmant compagnon
Ses habits neufs éblouissent les yeux
De brillants dégradés aux tons de feux
Le rouge y dispute à l’ocre et l’orange
L’honneur de vêtir la mode qui change
Tenues estivales de tissus verts
Font place aux chaudes collections d’hiver
Il porte un parfum musqué raffiné
Dont les volutes me poivrent le nez
Fragrance entêtante de ces souchettes
Soupçon de marron, pincée de noisette
Senteurs mouillées, restes de fenaison
Meutes souillées, odeurs de venaison
Les franges blanchâtres de son écharpe
Soudain devant son visage s’échappent
Cachant le teint sanguin haut en couleur
De ce bel ami si cher à mon cœur
Derrière l’épais rideau de ce voile
Comme il est froid et gris ! Comme il est pâle !
Sa présence est un tel enchantement
J’en oubliais sens et raisonnement
Sans doute avons-nous longtemps cheminé
Un bon feu attend dans la cheminée
Pour des semaines Automne restera
Et je reviendrai, demain, à son bras"Christine Derouineau"
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Pâle reflet
Peur de se voir dans le miroir
Une porte ouverte sur mon âme
Mon corps est tout en désespoir
J'ai perdu tout, même ma flamme.
Pâle reflet même dans tes yeux
Un monde vide par ton absence
Je ne vois que moi, malheureux
Depuis que tu es en partance.
Viens mettre dans mon univers
Un peu de baume dans mon cœur
Fais chanter avec tes beaux vers
Mon esprit vide de bonheurs.
Pour que je devienne visible
A tous ceux qui ici m'entourent
Dans ce miroir, fais de moi cible
De Cupidon, de ton amour."inconnu"
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L'ENFANT
A quoi jouait-il cet enfant ?
Personne n'en sut jamais rien
On le laissait seul dans un coin
Avec un peu de sable blancOn remarquait bien, certains jours,
Qu'il arquait les bras tels des ailes
Et qu'il regardait loin, très loin,
Comme du sommet d'une tour.Mais où s'en allait-il ainsi
Alors qu'on le croyait assis ?
Lui-même le sut-il jamais ?Dès qu'il refermait les paupières,
Il regagnait le grand palais
D'où il voyait toute la mer."MER DU NORD"
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Nous les saisons
« Je suis le printemps »
Timide sans aucun doute
Je fais des efforts bien que cela me coute
Je reprends vie pour vous enlever la mélancolie
Et vous donner des petits grain de folies
Tout sourire vous chantez dans l’infinie
Avec les oiseaux sous le ciel béni
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« Et moi l’été »
J’arrive vous m’espériez
Je vous emmene toute ma gaîté
J’ai emmagasiné le soleil et la chaleur
Accompagné de plein de couleur
Pour vous entourer de douceur
Et mes nuits étoilées vous feront danser
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« L’automne! j’arrive! »
Avec mes larmes et mes regrets
Je vous apporte un temps monotone
Mes arbres s’agitent, frissonnent
Pourtant qu’elles sont belles mes forêts
Quand leurs teintes chatoyantes apparaissent
J’en suis fière et je sais m’imposer
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«Moi l’hiver le froid»
Je montre mon bout de nez
Avec mes premières gelées
Puis je m’enveloppe dans mon grand manteau enneigé
Vous les enfants vous m’avez espéré
De vos petites main avec habilité
Sortira un bonhomme de neige et son béret
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Voila une année est passée
Et délicatement nous a emmené
Vers ce que l’univers à sagement inventé
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Année 2012
Hélène.G
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Mon petit fils de passage à Lyon a acheté et m'a offert ce livre
"Les nouveaux secrets de Lyon "
j'en ai retenu une que je vais vous narrer aujourd'hui
"Le parc de la Toison d'Or et l'introuvable trésor"
au préalable quelques photos prise sur le net
Création du parc de la Tête-d'Or vue générale sur le site, avant le commencement des travaux
Plan Exposition universelle Lyon 1894 Parc Tête d'Or
Tout d'abord une description du parc et ses différentes périodes de travaux
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Le parc de la Tête d'Or est un parc urbain de Lyon, l'un des plus grands de France. Œuvre des frères Denis et Eugène Bühler,et à l’instigation du sénateur-maire Claude-Marius Vaïsse qui voulait « offrir un jardin aux Lyonnais qui n’en ont pas. ». le parc est ouvert dès 1857 alors que les travaux ne sont pas achevés. Il est exactement contemporain du Central Park de New York, créé la même année. Le parc est enrichi de nombreux bâtiments comme les grandes serres en 1865, le vélodrome, le chalet des gardes et le chalet en 1894, la clôture en 1896, les serres de collection en 1899, le monument aux morts de l'île aux Cygnes entre 1914 et 1930 ou encore la nouvelle roseraie entre 1961 et 1964. Aujourd'hui géré par la ville de Lyon et véritable poumon de l'agglomération, le parc offre sur 117 hectares une vaste étendue naturelle au cœur de la cité. On y accède par huit entrées, la dernière ayant été ouverte en 2009, au niveau de l'esplanade de la Cité Internationale. Peut-être beaucoup connaisse ce célèbre parc, mais peut doivent connaitre :
Une légende plusieurs fois centenaire
Mais peu connaissent la véritable histoire que renferment les enceintes de ce lieu. , Or, le nom du lieu ne trouve pas son origine lors de la construction du parc, il est beaucoup plus ancien. Sous François Ier, dans les années 1530, le terrain alors marécageux est déjà connu sous ce nom. Dès cette période, une légende circule à son propos. Des croisés auraient caché un trésor dans le sol flottant du terrain, dont une tête de Christ en or. Le mythe a ainsi perduré jusqu’au XIXe siècle, période à laquelle les recherches de la fameuse sculpture précieuse se sont accentuées.
L’une des versions de l’histoire mentionne une voyante qui aurait été engagée pour retrouver le trésor tant recherché. Mais cette interprétation est peu racontée car elle se termine beaucoup trop rapidement : la voyante aurait été incapable de soulager l’attente des Lyonnais, et la Tête d’Or serait restée introuvable.
Une autre variante de la légende est bien plus attrayante et plus amusante à conter. Elle tire son origine des canuts, les tisseurs de soie qui au XIXe siècle ont connu une longue période de crise. Lors de la construction du parc en 1856, les soyeux au chômage auraient été engagés pour aider à creuser le terrain destiné à l’accueil du futur lac. La pioche de l’un d’eux aurait butté sur un bloc dur. La Tête d’Or du Christ, après plusieurs siècles, est retrouvée.
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