• Maison natale de Saint Bernard et Basilique de Fontaine lès Dijon vue depuis Dijon

    L'esplanade

    Monument aux morts

    Eglise Saint Bernard

      le coeur de l'église vu du stansept droit

    Nef centrale

    Statue de Saint Bernard à l'entrée du château

    Le site Saint-Bernard

    groupe sculpté de Notre dame de la pitié

    Au sommet de la butte de Fontaine, deux édifices historiques et emblématiques dominent la ville, offrant un panorama extraordinaire sur Dijon et au-delà : l'église Saint-Bernard rebâtie à la fin du XIVe siècle et transformée jusqu'au début du XVIe, et la maison natale de saint Bernard, restaurée au XIXe siècle. Saint Bernard, figure dominante de l'Ordre Cistercien, aujourd'hui présent sur les 5 continents, a permis de porter loin en Europe le nom de Fontaine-lès-Dijon.

    Le château de Fontaine-lès-Dijon est un château du XIe siècle (profondément remanié au cours des siècles) et une basilique du XIXe siècle accolée non consacrée à Fontaines-les-Dijon , bâtis sur le lieu de naissance de Bernard de Clairvaux en 1090 . Château, basilique et église Saint-Bernard encadrent une grande esplanade pour former le site Saint-Bernard.

    Au XIe siècle un château est construit sur la butte de Fontaine-lès-Dijon pour surveiller l'entrée de la route de Dijon/Châtillon-sur-Seine par le seigneur de Fontaines et chevalier Tescelin le Roux (Tescelin Sorrel), issu de Châtillon-sur-Seine et vassal du duc Eudes Ier de Bourgogne. Tescelin le Roux épouse Sainte Alèthe de Montbard avec qui il a sept enfants dont Bernard de Clairvaux né en 1090, Saint Gérard de Clairvaux et Sainte Ombeline de Jully... 

     En 1102 Sainte Alèthe fait édifier une chapelle dédiée à saint Ambrosinien face au château (au XIVe et au XVIe siècles l'église Saint-Bernard de Fontaine-lès-Dijon est construite sur l'emplacement de la chapelle).

    Jusqu’au XIVe siècle la seigneurie de Fontaine et le château restent la possession des descendants de Tescelin le Roux avec les Sombernon-Fontaine (XIIe), les Saulx-Fontaine (XIIeXIVe) et les Marey-Fontaine (XIVe).

    En 1462 Bernard de Marey donne sa part de seigneurie à l’abbaye de Cîteaux qui y établit une chapelle. Puis le fief et le château sont transmis aux familles Rolin, Rochefort...

    Le château est modifié à plusieurs reprises jusqu’au XVIe siècle.

    En 1613 « l'ordre des Feuillants » achète le domaine et le château à Joachim de Damas et en 1618 le château devient un oratoire qui protégé par le roi Louis XIII de France (grand dévot de Bernard de Clairvaux) en fait un monastère royal. Le château est modifié avec l'ajout de deux chapelles de style Renaissance : la « chapelle Saint-Louis » et la « chapelle Notre-Dame de Toutes Grâces » décorées aux armes du roi Louis XIII et de la reine Anne d’Autriche.

    À la révolution française les bâtiments sont abandonnés jusqu'en 1821 et le monastère royal est démonté pierre par pierre par des entrepreneurs privés pour utiliser les matériaux.

    En 1840 le chanoine Renault achète les ruines et les rend au culte. En 1881 a lieu une importante restauration.

    En 1891 l'« église du centenaire » est construite accolée au château pour le « huitième centenaire de la naissance de Saint Bernard ». Appelée basilique, elle n'a jamais été consacrée, ne reçu jamais le titre honorifique officiel du Saint-Siège de basilique et ne reçoit un toit définitif qu'en 1991 à l'occasion du « neuvième centenaire de la naissance de Saint-Bernard ».

    Les ruines sont rénovées fin XIXe siècle par l'abbé Christian de Bretenières (1840-1914) avec l’aspect d’aujourd’hui.

    De 1919 à 1978 l'ensemble est occupé par les Rédemptoristes puis en 2002 par les Frères de la Résurrection et la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    Le site Saint-Bernard

     

     

     

     

     

     

     


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  • Violet...Tu es...
    Violet tu es la fusion de couleurs primaires...
    L'une est rouge vie et l'autre nuance bleue.
    Le bleu refroidit, le rouge rend moins austère,
    Un amalgame de réalités s'élevant vers Dieu...


    Avec toi pour compagnon de route, j'accède
    Au niveau supérieur, la sphère du mysticisme...
    Tu entraînes mon âme vers le haut, intercède
    Pour moi auprès des esprits, tu es magnétisme...


    Au cœur de la flore es teinte rare, la violette
    Montre à quel point tu fais partie du secret,
    Combien tu es puissant tout en étant discret.
    Riche mais pleine d'humilité, cette fleurette...


    Tu es présent à l'extrémité du spectre solaire
    Radiations électromagnétiques, tu te nommes
    Rayons ultra-violets, un danger pour l'homme,
    Qui s'expose trop longtemps sous ta lumière...


    Avec toi c'est le mystère, la divine connivence
    Entre le monde réel et la promesse d'éternité.
    Tu apaises mon stress et développes mes sens...
    Je retrouve en ta compagnie toute ma sérénité...


    Tu me laisses entrouvrir la fenêtre de l'infini..
    Du violine au parme, en passant par le mauve,
    Tu déclines et unis nuances bleutées en folies
    M'offrant cette divine finalité qui me sauve...


    Violet, douce association d'une autorité bleue
    Mêlée au rouge passion nécessaire à ma vie,
    Tu tempères les froideurs et ravives les feux,
    En développant les capacités de mon esprit...


    Violet tu es ma couleur, tu éclaires mes jours,
    En m'ouvrant la voûte des cieux tel un phare,
    Le guide des nuits d'une âme égarée, détour
    Religieux et sublimé...Améthyste mon avatar.

    Violet...Tu es...


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  •  

    Joli mois de Mai 

    Il est revenu le joli mois de mai 

    Fêtons dignement son arrivée

    Pour que nous soyons plus gai 

    Et que la joie revienne dans nos foyers 

    Enchanté de partager ces longues journées 

    Que ce joli mois nous donne en secret 

    En nous offrant ses petites fleurs parfumées

    Qui se nomment joliment le muguet 

    Une fois leurs bonheurs déposés 

    Elles s’en iront se faisant oublié 

    En espérant nous avoir donné 

    Du bonheur pour une année 

    « Hélène »

    Bon 1er mai à tous et à toutes


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  •  Tu es très belle

    Comme la rose d’un spécial printemps,
    Je te trouve très fascinante et exceptionnelle.
    Tu es très jolie, charmante et belle.

    Quand tu souris, c’est mon soleil qui brille.
    Dans l’éclat de tes belles dents,
    Je vois mille reflets de mon cœur qui scintille.

    Tu es très jolie comme le bébé souriant.
    Prés de toi, c’est un éternel printemps,
    C’est mener une vie de Bohème.

    Tu es très jolie ; je t’aime.
    La nuit quand je ferme les yeux,
    C’est toi qui brilles dans mes cieux.

    Laisse-moi admirer les couleurs de ton visage.
    Laisse-moi décorer ton image.
    Tu es très jolie ; je t’aime.

    Laisse-moi inhaler ton parfum,
    Laisse-moi mourir comme un défunt,
    A côté de toi, prés du vent qui sème
    L’amour et des baisers de carême.

    "Herbert Logerie"

    Tu es très belle


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  •  Escaliers principaux

     

    cimetiere et le clocher de St jean de Notre dame

     

    entrée église st jean de notre dame

    Une partie des jardins

    ***********************

    Surplombant le Lac de Sainte Croix, le Château d’Aiguines jouit d’un panorama privilégié. Héritage du règne d’Henri IV, il représente aujourd’hui un fond patrimonial exceptionnel d’où l’inscription au titre de Monuments Historiques des façades, toitures et des communs, ainsi que l’ensemble du jardin autant qu’à l’intérieur la rampe en fer forgé et la salle à manger ornée de gypseries.

    Le château quadrangulaire avec douves sèches et remparts, ses hauts murs sans fenêtre marquent son existence depuis le Moyen Age.

    Balthazar de Gautier, seigneur des lieux à partir de 1596 décide de restaurer, en 1606, sur un mamelon, près de l’église du village, le château flanqué de quatre tours coiffées de tuiles polychromes vernissées formant mosaïque porte sans conteste l’empreinte élégante de l’époque de Louis XIII. Les nouveaux bâtiments sont érigés sous les vestiges d’un édifice plus ancien ayant appartenu aux Sabran. Balthazar de Gautier, baron de Senez, seigneur d’Aiguines, de Vacheresse, de Canjuers, de Clumans fut chevalier du Roi et rendit hommage à Henri IV pour la terre d’Aiguines en 1596. La famille Gautier est l’une des familles les plus anciennes de ce nom en Provence. Durant cette période, furent construites des fenêtres, les tuiles et toitures rajeunies. A la fin du XVII ème siècle, période de paix et prospérité, les Gauthier firent combler les douves et pratiquèrent des ouvertures dans les grands murs.

    En 1720, d’importantes modifications sont entreprises : le château fut agrandi par l’adjonction de communs et les abords furent remaniés pour former une vaste esplanade d’1 hectare 5 en équerre traversée par une allée menant à la grille d’entrée ouest à celle du Nord.

    A cette époque sont également crées les jardins en terrasse au style italien qui auraient été achevés en 1743 si l’on en juge l’inscription de la date gravée sur une pierre.

    Quant à la fontaine ; Une inscription latine sur cette dernière marque l’achèvement en 1770 :

     « Aqua ista saluberrima inuenta et ducta : hic fons immissarium in hort construct anno 1770 ».

    C’est l’eau la plus saine trouvée découverte et établie: c’est la source RÉSERVOIR D’EAU dans le jardin construit en 1770.

    Potable, l’eau fut captée et amenée au château par le seigneur d’alors, parallèlement, il fit capter une source importante qui conduisit à la fontaine sur la Place de l’Horloge et fit don des deux tiers de son débit à la population du village. La mesure existe encore aujourd’hui.

    Le jardin fut aménagé par un arrière petit fils, Joseph de Gautier. Formé de trois terrages, de 4 fontaines, le jardin est unique en son genre. Imaginez-le comme à l’époque de son aménagement avec un parterre de buis, un fruitier fait de variétés anciennes, l’orangerie renfermant des agrumes dans des vases d’Anduze …Deux pavillons en poivrière ornent la dernière terrasse.

    Le monumental portail en plein cintre surmonté d’un fronton frisé est décoré de feuillages stylisés et de chutes de fruits date de la fin XVIème siècle.

    Quant aux toits en poivrière, leur origine reviendrait à des Compagnons du Tour de France arrivant de Bourgogne. Pour mener à bien cette construction, il a fallut plus de 18000 tuiles en argile cuite de Salernes, fabriquées à la main et ornées de motifs polychrome. Les couleurs renvoient aux quatre saisons. Les constructions des tours datent déjà de l’époque du Moyen Age.

    Le bâtiment depuis cette date n’a plus subi de transformations marquantes, dans l’aile ouest les embrasures et échauguettes témoignent de la présence d’un corps de garde antérieur réaménagé au XVIIIème siècle. En 1989, le château fut racheté aux héritiers de la Marquise de Foresta, très abîmé par le temps et les intempéries, il fit l’objet d’un rafraichissement important qui dura trois ans : peinture des façades à la chaux, toitures refaites entièrement et des meurtrières et fenêtres furent ouvertes et restaurées.

    On ne peut malheureusement pas visiter ce château !!!

     le Château d’Aiguines

     


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  • Le château d'Astro à Vidauban dans le Var

     

    Photos suivantes  intérieurs prisent sur le web

    Une histoire familiale 


    Commencée au XIIe siècle, l'histoire du Domaine d'Astros a vu se succéder chevaliers du Temple et de Malte puis une famille marseillaise prospère.

    « Il y a toujours eu de la vigne et des caves à Astros... »

    Dès le XIIe siècle, les Templiers s'installent dans la plaine fertile de l'Argens, sur une terre qu'ils tiennent des vicomtes de Marseille. Les Chevaliers de Malte leur succèdent en 1314 sous, Philippe le Bel et y élèvent, en 1637, une commanderie dans les collines. A la révolution, la rude bâtisse est vendue, ainsi que le domaine, comme bien national.

    En 1802, Napoléon Bonaparte, premier consul à vie, a besoin d’ordre et d’argent ; il fait vendre aux enchères tous les biens nationaux mal payés par leurs acquéreurs sous la révolution. Ainsi Maximin Martin, membre d'une famille d'industriels marseillais protestants, propriétaires de savonneries, se porte acquéreur de la terre d'Astros. Marc-Maximin Martin, son petit-fils, fait édifier en 1860 une construction inspirée des villas italiennes. Sans descendance, il lèguera ses biens au petit-fils de son cousin germain Joseph Maurel, grand-père de l'actuel propriétaire.

     Le domaine possède des vignobles mais Astros est aussi connu pour sa cueillette de pommes. Ils ont  planté sur huit hectares 10 000 pommiers de douze variétés différentes. 20 000 personnes viennent ainsi chaque année cueillir leurs pommes et goûter les vins du domaine.

    Lorsqu'on la découvre au loin, perchée sur une colline que gravit doucement une longue allée de platanes vénérables, cette villa palladienne gardée par des lions de pierre éveille aussitôt des souvenirs diffus, comme une vision à peine entrevue et pourtant bien présente dans la mémoire. Et puis le voile se déchire tout à coup : c'est bien Le Château de ma mère. Ou du moins celui qu'Yves Robert avait engagé pour en tenir le rôle lorsqu'il adapta au cinéma les souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol en 1990 

    Le château d'Astro à Vidauban dans le Var

     


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